Derniers Avis : Les Joueurs - Page 2

Simplement le meilleur film sur les compulsions liées au poker. Matt Damon et Ed Norton sont excellents.

Un jeune prodige du poker perd toutes ses économies en une nuit, et décide de se ranger. C'est sans compter une vieille connaissance qui va ressurgir, et le renvoyer dans son univers. Passé relativement inaperçu à sa sortie, "Rounders" est par la suite devenu un petit classique populaire, lorsque le Hold'em no limit s'est démocratisé dans les années 2000. Le film se montre assez pédagogue sur le jeu, tout en en évoquant les subtilités. En ce sens, il se destine aussi bien aux amateurs du jeu qu'aux néophytes curieux. Néanmoins, les séquences de poker sont un peu trop nombreuses, rendant l'ensemble un poil répétitif. Heureusement, le scénario est plutôt solide, et les acteurs convaincants : Matt Damon en jeune premier, Edward Norton en crapule minable, ou encore Martin Landau en juge paternaliste. Par ailleurs, la mise en scène de John Dahl est professionnelle. Un drame très correct.

A l'époque la médiatisation du poker commençait à battre son plein, une aubaine pour les producteurs du film qui l'ont joué au bluff en réunissant une belle brochette d'acteurs. Malheureusement le scénario ne suit pas vraiment et la réalisation ne brille pas non plus par son originalité. On se retrouve avec un film assez plat au ton didactique un peu prétentieux. Seul Edward Norton nous tient un peu en éveil en apportant son rythme et sa folie.

"Les joueurs" (1998) TCM Cinéma le 29.01.2016

Dommage que TCM cantonne ses offres cinématographiques aux films US, mais il y a parfois de bonnes voire très bonnes exhumations ! Rien de spécial ne m'avait attiré parmi un choix pléthorique, et j'ai vu tellement de films sur le sujet du jeu que j'avais hésité : qu'allait m'apporter celui-ci ? Ne craignant pas d'affronter les 120 mn de l'épreuve, je me suis donc installé (virtuellement) aux tables de jeu.
La conviction d'intyerprétation de Matt Damon y aura sûrement été pour quelque chose ! N'ayant pas regardé le générique de départ, je me suis même demandé s'il ne s'agissait pas d'un film de Clint Eastwood tant le climat de l'histoire est bien rendu ! Bel hommage que je rends à John Dahl, le vrai réalisateur.
Ayant vu quantité de films sur le jeu et ses méfaits, la ruine des individus qui y sont accrocs, ce n'est pas tant le poiker qui m'a intéressé dans ce film : il est de peu d'intérêt. Mais par contre la psychologie des joueurs et leur talents de comédiens , voire de dramaturges. Ce récit n'est donc pas lassant et pour ma part, je ne me suis pas ennuyé une seconde. Un seul regret, le peu de place accordé aux femmes, mais on ne peut tout faire, dommage. Enfin, mise en scène parfaite, photo admirable, et casting de chois contribuent à notre bonheur : les interventions de Malkovich confinent au sublime...quel talent !
Bon, une bataille (jeu de cartes) m'attend avec ma petite fille : le démon du jeu est déja là !
willycopresto

Prenant de bout en bout, c'est le mot qui me revient après avoir vu ce film. C'est simple, la réalisation est dynamique, et les personnages attachants. Matt Damon est excellent, c'est un peu le mythe du joueur de poker psychologue, Edward Norton est aussi très bon en arnaqueur professionnel et John Malkovich à la grande classe en mafieux. Et tout ce petit monde nous offre de super dialogues. Mais bon ce qui nous intéresse il ne faut pas se mentir c'est les parties de poker, qui sont dans l'ensemble très intéressantes, bien que le duel/revanche final ne soit pas assez long peut être(mais c'est le fan qui parle peut être). Il faut aussi avouer que le duo Damon avec Martin Landau est très touchant, et le duo Damon Gretchen Mol est intéressant, parce qu'il montre l’importance qu'à le poker sur le personnage de Damon. Au final ce film ne va pas révolutionner l'histoire du cinéma, mais on passe un vrai bon moment.

Le poker est un bon jeu en matière de thriller. C'est encore le cas ici. La donne est très bonne. Avec un excellent John Malkovich en bouffeur d'Oreo.

C'est un film qui se regarde mais sans plus. Je ne vois pas trop quel est le message qu'on veut nous faire passer avec cette histoire. Ce n'est pas mauvais mais ce n'est pas non plus excellent (pour moi). Sans m'être ennuyé, je n'ai pas été pour autant épaté, surpris par ce que j'ai vu. C'est ça, je suis mitigé !!

Le problème, avec les films de joueurs, c'est que les spectateurs non avertis ne comprennent rien à ces partis de poker. Ensuite, par définition, ces parties sont très, très répétitives, même si elles se déroulent dans des milieux différents, ce qui sauve le film. Un scénario reposant uniquement sur le jeu est donc difficile à construire. Dahl ne s'en tire pas trop mal, bien que certaines séquences soient téléphonées. Les principales qualités du film reposent donc sur son interprétation : Matt Damon, jeune et charmeur, et Edward Norton, excellent dans son rôle de looser irresponsable. Le film oscille entre le thriller et l'étude psychologique. Sur ce dernier terrain, il reste loin derrière les grands classiques comme Le joueur d'Autant Lara avec Gérard Philippe adapté du roman de Dostoïevski.

L'histoire est hélas trop classique pour vraiment subjuguer, le poker faisant partie des sujets maintes fois rebattus (comme les cartes...) au cinéma et le scénario ne quitte pas des sentiers trop bien balisés. En gros, on se repose ici sur le charisme des interprètes et sur des lignes de dialogues efficaces pour corser le récit, et sur ces deux points la mission est presque remplie. Matt Damon comme Edward Norton sont à fond dans leur rôle et bien entourés, les formules à l’emporte-pièce claquent. Du coup, le film se laisse regarder même s'il est un peu longuet.

Grand amateur de poker, je ne crierai pas au chef d'oeuvre comme certains ...

Hormis les 10 premières minutes - la citation "Si dans la première 1/2 heure, tu n'as pas repéré le pigeon à ta table, c'est que le pigeon c'est toi" - et la première main que j'ai trouvées particulièrement géniales - la sensation que tout joueur de poker a déjà eu : perdre un coup monumental en ayant "presque" le jeu max - , le film s'essouffle vite pour tomber dans un banal scénario de deux mecs endettés qui vont tout tenter pour se refaire ...

Je mets 3 étoiles parce que je n'ai pas passé un mauvais moment, mais si je devais faire la moyenne des 10 premières minutes "5 etoiles" et des 1h50 restantes "1 étoile" on serait bien en-dessous ...

Dommage, j'aurais préféré un suspense à la Scorcese !

J'ai découvert ce film récemment, je ne le connaissais pas. J'ai été argéablement surpris. De grosses pointures (Matt Damon, Edward Norton, John Malkovich...) et un scénario bien ficelé. Même si on ne connaît rien au Poker, le film est assez didactique pour nous entraîner dans ce monde fermé. On passe un super bon moment et ce film mérite d'être plus connu

Traitant d'un sujet qui a connu un essor considérable ces dernieres années, Les Joueurs s'en sort plutôt bien.
Pourtant le poker n'est pas facile à filmer, et d'ailleurs on nous montre peu de parties.
Le film est centré sur ses personnages et non le jeu et est doté d'un solide casting.
Malgré des erreurs sur les termes techniques, peut être la faute au doublage français, et des erreurs sur la façon de relancer, les Joueurs dispose d'un certain charme même si les spectateurs pas ou peu interessés par son sujet risquent de s'ennuyer ferme.
Un bon film qui a bien vieilli.

A voir la virtuosité déployée par John Dahl sur "Les joueurs", on se demande bien pourquoi ce réalisateur qui n'avait jusqu'alors réalisé que des films de premier plan dans le genre néo noir ("Kill me again», "Red rock West», "Last seduction") a pu se retrouver cantonné dans la mise en scène d'épisodes de série (Californication, Dexter, Breaking bad,..). Son film rejoint au panthéon des films sur le poker, les deux mètre-étalon que sont « Le kid de Cincinnati » de Norman Jewison (1965) et « L’arnaque » de George Roy Hill (1973). Le duo formé par Matt Damon et Edward Norton diffuse la même magie que ceux formés dans les films précités par Steve Mac Queen et Edward G. Robinson puis Paul Newman et Robert Redford. Chacun des trois films nous fait pénétrer dans l’univers des as du poker. « Le kid de Cincinnati » par le biais du défi de l’élève au maître, « L’Arnaque » par celui de la vengeance malicieuse de petits arnaqueurs. « Les joueurs » embrasse plus large, auscultant l’univers du jeu et l’étendue de ses réseaux sur une grande mégapole, via l’amitié entre deux étudiants en droit prisonniers de l’addiction à ce jeu nourri de tous les fantasmes et de son décorum fait de parties secrètes où se retrouvent les initiés le plus souvent regroupés par corporation (juges, flics, truands). John Dahl ne tombe pas dans le piège de la glorification facile de codes et de conventions savamment orchestrés pour générer leurs stars et leurs icônes. Mike McDermott (Matt Damon) s’est déjà fait lessivé malgré toute sa science du jeu et à peine sorti du pétrin, spoiler: il replonge avec son copain Lester Murphy dit « L’asticot » (Edward Norton) n’hésitant pas à sacrifier le couple qu’il forme avec la pourtant très accorte et compréhensive Jo (Gretchen Mol). On se promène fasciné dans les arcanes labyrinthiques de ce petit monde clos où chacun se connait, au gré des déambulations chaotiques de « l’asticot », sorte de junkie du poker toujours à la recherche de gogos pour se refaire et payer les créanciers qui menacent, quitte à encore emprunter un peu plus pour augmenter frénétiquement la fameuse adrénaline
. Dahl nous dévoile à travers les différents profils de joueurs qu’il expose, les effets du jeu qui un peu comme l’alcool peut-être un excellent exutoire, plutôt euphorisant et antistress quand il est pratiqué avec modération comme le fait religieusement le juge Abe Petrovsky (formidable Martin Landau) mais aussi destructeur quand il l’est à haute dose. Ne sont pas oubliés non plus tous ceux qui vivent de cette addiction tels, Teddy KGB (John Malkovich) patron de tripot malsain prenant plaisir à dépouiller lui-même ses clients trop talentueux ou encore Joe Knish (John Turturro) ancien joueur reconverti en intermédiaire obscur entre les différentes tables de la ville. Le tout est magnifiquement filmé par Jean-Yves Escoffier, l’ancien chef opérateur attitré de Léo Carax, trop tôt disparu. On prend donc un vrai plaisir à cette comédie humaine formidablement interprétée par deux acteurs encore en devenir et une pléiade de seconds rôles confirmés, mais surtout génialement dosée entre rebondissements narratifs et réflexion sur les dégâts d’une addiction trop souvent ignorée que les dernières décisions libéralisant les jeux sur le web ne vont pas contribuer à endiguer bien au contraire. John Dahl réalise donc ici son film le plus accompli puis se perd rapidement avec trois films plus anodins pour mettre son talent dès 2007 au service de l’industrie peut-être moins cadenassée de la série télévisée. Dommage.

Une banale histoire de poker, j'ai envie de dire. Rien de très original, mais un beau casting. Je regrette qu'il n'y ait pas plus de suspens et d'enjeux intéressants. spoiler: Matt Damon perd 30 000 dollars au départ et se retrouve avec ces même 30 000 dollars à la fin.
C'est quelque peu décevant.

Long-métrage au scénario bien écrit, "Les Joueurs" se dote aussi d'une bonne réalisation qui effectue une mise en scène réussie. Quant aux acteurs, ils sont plaisants et jouent surtout Matt Damon et Edward Norton. Ainsi, le film captive et reste plaisant jusqu'au bout.