Amistad est un film traitant d'une histoire vraie sur le jugement "d'esclaves" en 1839 qui n'en étaient pas et qui ont tués leur geôlier du bateau pour retrouver la liberté. Steven Spielberg, malgré quelques maladresses, réussit encore une fois à nous livrer un très bon fil, bien qu'il ne soit pas un des meilleurs films de Spielberg à mon sens. Steven Spielberg comme à son habitude, fait un film historique quand il ne s'occupe pas de gros films de divertissement. Avec un casting incroyable tels Djimon Hounsou, Matthew McConaughey, Morgan Freeman, Anthony Hopkins et Chiwetel Ejiofor,Spielberg fait un film sur l'esclavage, et c'est une réussite ! Le réalisateur nous livre une histoire très émouvante traitant un sujet douloureux (l'esclavage). Amistad posssède un bon scénario. La B.O du grand John Williams est juste magnifique une fois de plus. Spielberg nous livre un très bon film malgré quelques longueurs par moment.
En 1839, le navire espagnol La Amistad fut le théâtre d'une rébellion d'esclaves, qui atterrirent aux Etats-Unis. Fallait-il les rendre à leur propriétaire initial ? A la cour espagnole qui les réclamait suite à un traité commercial ? Aux marins qui les avaient trouvés en mer ? Ou fallait-il simplement leur rendre leur liberté... Soyez avertis, le film évacue assez rapidement la partie sur le navire, pour se focaliser sur les procès qui en découlèrent. On est donc dans un film de prétoires du 19ème siècle, qui annonce par ailleurs le "Lincoln" du même réalisateur. On ne va pas se mentir, le message principal du film (l'esclavage, c'est mal) enfonce des portes ouvertes. On a aussi le droit à des moments pompeux sur les valeurs des Etats-Unis. Tandis que l'intrigue est répétitive (mais peut-on le reprocher car la vraie histoire fut bien une série de procès ?). Et certains personnages ont une utilité très relative dans l'intrigue. Tout ceci explique sans doute pourquoi "Amistad" est considéré comme mineur dans la filmographie de Spielberg. Pourtant il y a aussi du bon ! La mise en scène est travaillée, avec notamment quelques scènes choc (les parties dans les bateaux sont clairement les meilleures). Et si le film enfonce des portes ouvertes, il aborde tout de même le thème de la séparation des pouvoirs : pour qu'une démocratie fonctionne, l'exécutif et le judiciaire devraient être séparés. Et puis la distribution est sacrément alléchante. Des vétérans (Anthony Hopkins, Morgan Freeman), des jeunes pas encore connus (Matthew McConaughey et surtout Djimon Hounsou, qui apporte énormément de coeur à l'ouvrage), et de nombreuses bonnes têtes (Pete Postlethwaite, Stellan Skarsgård, Chiwetel Ejiofor...). Des acteurs qui permettent de tenir sans mal le film, ainsi malgré ses défauts les 2h34 passent sans mal.
D'une mutinerie d’esclaves africains sur un bateau espagnol à un combat pour la liberté dans les cours de justice américaine, Spielberg livre un puissant et passionnant plaidoyer contre l’esclavage, malgré de grosses longueurs et un excès de pathos, mais incarné par un gros casting.
Spielberg s'empare une fois de plus d'un sujet très fort, cette fois-ci c'est l'esclavage qu'il souhaite mettre en avant. Quelques scènes vraiment poignantes et bien réalisées, un casting 4 étoiles et un coté pédagogique fort appréciable en font un bon film. Mais malgré toutes ses qualités "Amistad" a quand même pas mal de longueurs fort déplaisantes.
Steven Spielberg, s’empare du sujet de l’esclavage en s’appuyant sur l’histoire vrai de « La Amistad » un navire au sein duquel des esclaves se sont rebellés, puis ont pris le contrôle de celui-ci en espérant rejoindre l’Afrique. Malheureusement ils vont se retrouver sur le sol américain, et finir en prison dans l’attente de leur procès. Le procès est d’ailleurs le fait principal du film, celui qui nous tient en haleine, c’est l’enjeu principal du film, vont-ils être acquitté ? S’en suit alors un film plutôt politique, retraçant le parcours de ses hommes jusqu’à leur arrivée sur le sol américain. Quelques scènes sortent du lot, comme le flashback sur le bateau, ainsi qu’un monologue exceptionnel de la part d’Anthony Hopkins. Habitué des histoires vraies sur grand écran, Steven Spielberg signe ici un très bon film.
Qu'il est long, qu'il est bavard ! Il partait pourtant bien, ce film : il se montrait plutôt captivant, proposait des séquences marquantes, annonçait un récit dur et poignante. Mais la concentration sur les procès, particulièrement statiques, a pris le relai. Des effets de manches, des débats stériles sur fond de la musique légère de John Williams pour tenter d'occuper notre ouïe, de jolis propos par des personnages clichés pleins de bons sentiments, pour aboutir à un happy-end qui, historique, n'est donc pas un secret. Finalement, malgré quelques séquences très éparses et une décoration sympathique, c'est un film à peine correct, susceptible de décevoir à cause de ses fortes longueurs. Il garde le mérite de nous présenter une anecdote de l'Histoire qui peut nous suggérer d'approfondir le sujet sur Wikipédia.
La “Amistad” est un navire utilisé par les Espagnols dans la traite des noirs aux Caraïbes dans les années 1830. Lors d’une violente tempête au large de Cuba, une cinquantaine de prisonniers réussissent à se libérer de leurs chaînes et se retournent contre leurs bourreaux. Le capitaine sera tué avant de refuser de les ramener vers l’Afrique. Largués en Amérique, les esclaves seront jetés en prison. Mais deux fervents abolitionnistes engagent un jeune avocat pour les défendre. Steven Spielberg relate l’histoire de cette traite des noirs ainsi que le procès qui s’ensuivit. La première partie est extrêmement violente. Jamais le réalisateur n’avait mis en scène des moments aussi douloureux à voir. Impossible pour le spectateur de faire l’aveugle face à ces êtres humains battus, humiliés et affamés. La seconde partie devrait par conséquent être plus forte émotionnellement. Mais le libre jeu des comédiens blancs que sont Matthew McConaughey et Anthony Hopkins a de quoi nous laisser perplexes. Cherchant absolument à rendre historique sa victoire juridique au cinéma, le cinéaste en oublie la consistance dramatique et livre une narration sans humanité. En effet, l’argument introductif était bien entamé et est gâché par un rôle figuratif par la suite. Qui sont ces hommes et femmes défendus à part une couleur et un statut ? Steven Spielberg a manqué de profondeur. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Je n'ai apprécié que le début et la fin. Le centre du film (2 heures) sont embourbées dans des dialogues et un procès interminables. S. Spielberg n'a pas approfondi plus que ça son affaire et n'a pris aucun risque sur le sujet. L'argumentation ne va que dans un sens et se résume en un mot : Liberté. Merci, chef. J'aurai aimé plus de scène à bord du bateau et autre chose qu'un simple procès sans saveur durant 2 heures qui m'ont paru interminable !
Un Spielberg assez moyen en tout cas qui ne se montre pas à la hauteur de son sujet. Si les scènes de la capture du personnage de Cinque et celles sur La Amistad retourne le ventre et montre de manière frontale l’horreur de l’esclavage; j’ai trouvé que Spielberg s’embourbait dans les scènes de prétoires qu’il n’arrive pas à dynamiser et où je n’ai jamais ressenti de tension. Malheureusement se sont les plus nombreuses dans un film qui semble traîner en longueur, le dernier procès donne l’impression d’un trop long épilogue. Si le rythme est un vrai problème ce n’est pas le cas de la reconstitution, la direction artistique est remarquable, décors et costumes sont un vrai plaisir des yeux. Mais avec un tel sujet et un tel réalisateur on pouvait s’attendre à bien mieux.
Un film "devoir de mémoire" comme en produisent souvent les Américains (dont Spielberg !). Il faut reconnaître que leur capacité à l'introspection et à digérer leur histoire, même récente, est très louable. En revanche, si cela donne parfois des chefs d'œuvres, on a aussi souvent droit à des films très académiques dans lesquels on ressent une sorte de détachement du type : "oui, l'Amérique a vécu cela, mais elle l'a dépassé". Amistad est de ceux-là. Le sujet est poignant et l'interprétation pleine de ferveur, mais le film donne une place trop importante aux grands discours abolitionnistes emprunts d'humanisme. Quelques longueurs donc, et un côté donneur de leçons irritant.
La Liste de Schindler a fortement marqué Steven Spielberg qui semble ne plus vouloir faire uniquement du cinéma de divertissement. Après une pause de quatre ans en tant que réalisateur, il offre en 1997, comme en 1993 (Jurassic Park-La Liste de Schindler), un doublé film de divertissement-film historique avec d’un côté Le Monde perdu : Jurassic Park et de l’autre Amistad . Hélas, le résultat n’est pas aussi réussi. La suite du plus gros succès de l’histoire du cinéma (à l’époque puisque Titanic sort une semaine après Amistad) montrait un Spielberg qui semblait peu impliqué. On pouvait penser qu’Amistad, passionnant plus le cinéaste par son sujet, serait une plus grande réussite. Hélas, malgré un sujet extrêmement intéressant et possédant l’aspect humaniste cher à Spielberg, le cinéaste offre une mise en scène très académique. En effet, la majorité de cette œuvre est un film de procès et Spielberg semble être bloqué par les huis clos et les nombreuses scènes de dialogues. Cela est dommage car, dès que Spielberg se concentre sur les esclaves et leur histoire (se déroulant en plein air), le résultat est beaucoup plus convaincant et on sent le cinéaste plus concernéspoiler: (la thématique de la séparation familiale, une récurrence chez lui, est de nouveau présente jusque dans la fin expliquant que, lorsque Cinqué rentre finalement chez lui, il retrouve son peuple dispersé et ne saura jamais où est partie sa famille, peut-être réduite à l’esclavage) . Cela se ressent également dans sa direction d’acteurs car on assiste à des prestations assez ternes de la part des acteurs américains de renom comme Morgan Freeman, Matthew McConaughey ou Anthony Hopkinsspoiler: (dont le long discours final est assez soporifique) alors que la distribution est dominée par un éblouissant Djimon Hounsou et les autres interprètes d’esclaves dégageant plein d’humanité. En outre, cette différence de qualité apparait dans la musique de John Williams intéressante pour les thèmes concernant les africains mais purement illustrative dès que l’on touche aux scènes de procès. Amistad est donc une déception d’un point de vue cinématographique (surtout de la part d’un cinéaste comme Spielberg) mais possède malgré un sujet très important qui rend sa vision intéressante malgré son académisme.
Très grand et très long film de Steven Spielberg qui n'a pas lésiné sur les moyens pour raconter cette histoire inspirée de faits réels avant la guerre civile américaine. Si une grande partie se déroule au tribunal, l'histoire de ces hommes noirs est montrée avec beaucoup de réalisme. spoiler: Et c'est saisissant de brutalité et d'inhumanité sur les bateaux négriers mais aussi de la part de tous ceux qui trempaient dans cette traite en provenance de Sierra Leone. Ce qui fait la grande qualité de ce film, outre la photographie magnifique, c'est l'émotion qu'il génère parce qu'il s'agit de la vie d'hommes, de leur liberté. Beaucoup de grands acteurs et une performance époustouflante de Djimon Hounsou dans le rôle du leader noir Cinque.