Mon compte
    Boogie Nights
    Note moyenne
    3,8
    4797 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Boogie Nights ?

    177 critiques spectateurs

    5
    45 critiques
    4
    75 critiques
    3
    27 critiques
    2
    20 critiques
    1
    10 critiques
    0
    0 critique
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Arthur Debussy
    Arthur Debussy

    128 abonnés 675 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 août 2022
    Il y a deux Paul Thomas Anderson. Le démiurge kubrickien et méticuleux (« There Will Be Blood », « Phantom Thread »...) et le chroniqueur amusé et foutraque de l'envers du rêve américain, dépeignant une époque révolue avec toute une galerie de personnages totalement barrés (« Inherent Vice », « Licorice Pizza »...). « Boogie Nights » penche du côté de la deuxième facette du cinéaste. C'est à se demander, d'ailleurs, comment ces deux aspects cohabitent chez un même homme tant ils sont éloignés...

    « Boogie Nights » est un long métrage mi-sérieux mi-délirant sur l'envers de l'industrie pornographique, dans les années 1970 et 1980. Le film suit une trame scorsesienne d'ascension puis de chute d'un acteur porno. On retrouve le goût d'un Scorsese pour les scènes bigger than life, l'adrénaline et le bad trip. Anderson n'échappe pas non plus à une certaine complaisance, même si son propos est plutôt équilibré.

    Malgré tout, l'avalanche de superficialité et un certain manque de liant et de rigueur font que ce film n'a pas emporté totalement mon adhésion. Les acteurs sont impeccables, rien à dire, la photographie et la musique aussi. Mais il manque à ce long métrage quelque chose... Dans tous les cas, c'est un film solide, avec son lots de scènes cultes. Un film impressionnant, même, quand on sait que P. T. Anderson l'a réalisé quand il avait seulement 27 ans...
    Nicolas S
    Nicolas S

    38 abonnés 514 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 février 2018
    'Boogie Nights' commence en trombe, dans un feu d'artifice 70s : c'est drôle, coloré, rythmé. Malheureusement le film se perd ensuite, de la même façon que ses héros, dans des intrigues secondaires sordides et inutiles qui nous font craindre la tragi-comédie moralisatrice. Si PTA a finalement le bon goût de sauver ses personnages, on ressort tout de même un peu épuisé de ce 'Boogie Nights' trop long, trop plein de fioritures, et parfois excessif jusqu'à l'hystérie dans ses situations comme dans ses effets visuels et sonores.
    bobbyfun
    bobbyfun

    30 abonnés 1 216 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 31 janvier 2020
    Vibrant hommage de l'âge d'or du porno, Anderson le dépeint comme s'il en était une grande famille. Magnifiquement touchant.
    thebat
    thebat

    17 abonnés 384 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 avril 2011
    Tout simplement excellent, du fun, de la bonne musique, de bons acteurs, du dérangeant, de l’émouvant, on passe par toutes les émotions. Je n’ai pas vu le temps passer.
    NeoLain
    NeoLain

    4 238 abonnés 4 741 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 mars 2008
    Même dans des tournages hard, Paul Thomas Anderson crée constamment une sorte de jeu avec le spectateur : ne jamais lui montrer ce qu'il s'attendrait à voir. Sa caméra flâne, observe les désirs, les frustrations, l'euphorie factice de ces années-là, celle de la prétendue libération des moeurs. Elle observe et ne juge pas. Sa plus belle réussite, c'est tout de même le personnage incarné par Julianne Moore, mère déchue et star de porno, "maman et putain", en quelque sorte. La mise en scène est splendide et une BO monstrueuse. Un autre point fort : l'acteur Mark Wahlberg. Bref, ce film est un chef-d'oeuvre !
    Aulanius
    Aulanius

    173 abonnés 1 682 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 juin 2012
    Il me manque plus qu'un film ("Double Mise") pour avoir vu toute la filmographie de Paul Thomas Anderson. Ce que je remarque, c'est qu'au fil des années, on monte en puissance car "There Will be Blood" est pour moi, un vrai bijou du septième art. Ici, dans le cas présent, les acteurs sont convaincants grâce à un super casting (j'adore William H. Macy), le thème est intéressant même si l'industrie de la pornographie n'est pas trop mon dada. Ce qui relève la donne, c'est le fait que l'on traite plutôt des débuts de ce commerce devenu international. D'ailleurs, ça ne m'étonne pas que le réalisateur ait fait appel à des spécialistes du genre (actrices et metteurs en scène). L'ambiance y est comme d'habitude, un peu étrange sans trop abusé non plus fidèle à notre directeur. J'ai trouvé, cependant, le tout un peu long car pas mal de choses auraient pu êtres raccourcis. Ce qui m'a plus, c'est qu'au fil des minutes, on monte en puissance, comme si c'était un compte à rebours. La bande originale est tout bonnement parfaite et je n'en n'attendais pas moins à vrai dire. Déçu par certaines choses mais bon comme on dit, personne n'est parfait. Pour l'instant, je dois dire que c'est le long métrage de ce réalisateur qui m'a le moins plu. Mais je ne dirai pas pour autant que c'est un mauvais film, j'ai "le cul entre deux chaises" en fait. A vous de voir. 12/20.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 13 décembre 2018
    Le panaché sexe, drogue et disco sans danger au commencement de l’histoire, cette réalisation possède la plus grosse paire du grand cinéma étalé sur deux décennies, la wave party reprend la seconde en continu olé-olé. Un hommage à la production de vidéo cassette pornographique et aux humbles films de série B et Z. Les réalisateurs pornographes sont des coquins voyeurs pour leurs résistances à la débandade du rire. Un fond dramatique chez cette star du X masculin, beau sensuel comme dieu grec, prêt à tout pour réussir dans ce milieu de gus et nenettes de la débauche planante. Une mise en scène constante, des drames, de la nymphomanie, un milieu de cocuage coule à flot l’alcool et la snife jusqu’à l’overdose de drogue du roi dollars. Beaucoup de choses intéressantes à retenir dans cette longue intrigue coquine se glisse aussi derrière une parodie où tout tourne autour du sexe et l’on se demande pourquoi c’est toujours les mêmes qui raflent les prix « Oscar du Hot ». Ça bouge énormément dans une ambiance pleine de musiciens rockeurs discothèques, des copains avec les pornographes pour leur filer la dose substantielle. Fini les années 70, place à 80 et la technicité électronique d’avant-garde direction l’Est, Nena et son 99 luftballons
    konika0
    konika0

    22 abonnés 778 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 novembre 2016
    Sexe, drogue et disco. Dans ce film fleuve de 2h30 qui couvre une période longue, on suit le parcours d'un jeune gars qui tente l'aventure dans le porno de la grande époque. La réussite est totale. Les décors sont très chouette et l'ambiance parfaitement rendue. La réalisation est précise et fouillée. Le scénario, bien que parfois prévisible, maintient tout l'intérêt de l'histoire. Et en toile de fond de ce récit tragi-comique, on assiste à la mutation d'un monde, au bouleversement de ses codes et à ses transformations technologiques. Jamais moralisateur, le film dresse de singuliers portraits. Au final, il nous dit combien la réalité d'aujourd'hui serait outrancière pour ces personnages à la fesse fière et au sein généreux et pourtant si candides. Belle réussite !
    Wobot
    Wobot

    16 abonnés 137 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 août 2012
    Au niveau de la mise en scène,Paul T. Anderson est très loin de "There Will Be Blood" et propose donc une réalisation énormément "scorsesienne",qui n'est pas pour me déplaire et rend cette entrée dans le monde du porno jouissive.Le seul hic,c'est qu'on a du mal à percevoir la personnalité cinématographique d'Anderson car étouffé par l'influence du grande cinéaste de "Taxi Driver".Donc,un très grand film de Scorsese mais pas réellement de Paul T. Anderson...
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 24 avril 2008
    Quelle déception ! On m'avait dit tellement de bien sur ce film, et je n'ai vu qu'une bande de débile qui font du cinéma X. Quel est le propos du film ? Faire un film sur des faibles d'esprits, OK, mais encore faudrait il leur donner un peu d'épaisseur a ces personnages.
    La réalisation est pourtant dynamique et originale, mais les personnages sont si creux à tout les niveaux...
    Redzing
    Redzing

    921 abonnés 4 296 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 septembre 2023
    "Boogie Nights" présente des personnages fictifs, mais s'inspire très fortement de la vie de John C. Holmes, légendaire star du porno américaine. L'homme était connu pour ses mensurations incroyables, avant de voir sa carrière s'effondrer à cause de ses addictions, puis du SIDA.
    L'occasion pour Paul Thomas Anderson de dresser un portrait très bienveillant, presque nostalgique, du porno de la San Fernando Valley, lors d'une transition clé. La fin des années 70 au début des années 80. Autrement dit, lorsque le porno est passé d'un âge d'or (insouciance généralisée, films "artistique" tournés pour le cinéma...), à un brutal nivellement par le bas (hégémonie de la VHS, drogues, MST...).
    Difficile de croire que le réalisateur n'est qu'à son deuxième long-métrage, et n'a même pas 30 ans. Car le récit choral est maîtrisé, et la réalisation offre une fluidité éclatante, qui assume pleinement ses références (De Palma, Scorsese, entres autres). Utilisant régulièrement des travelings et plans-séquence pour présenter son univers, ou la situation de ses protagonistes.
    A ce niveau, le film offre une impeccable galerie d'acteurs, dont plusieurs verront leur carrière bondir suite au succès commercial et artistique. En tête, Mark Wahlberg en star du porno qui va dégringoler. Mais aussi Julianne Moore en figure maternelle fissurée. Ou John C. Reily en meilleur ami indéfectible, et tant d'autres.
    Pour l'anecdote, "Boogie Nights" relança la carrière de Burt Reynolds, qui campe un réalisateur paternaliste et ambitieux. Celui-ci fut pourtant très critique de l'expérience de tournage et de Paul Thomas Anderson !
    Le film propose également une BO appropriée et des costumes clinquants, qui nous remettent dans l'esprit de l'époque. Il est peut-être un poil dommage d'afficher de petites longueurs, avec notamment quelques personnages peu utiles (dont celui de Luis Guzman).
    "Boogie Nights" n'en demeure pas moins un très bon drame sur l'industrie du X, régulièrement salué par ses vrais acteurs.
    real-disciple
    real-disciple

    67 abonnés 1 022 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 juin 2011
    Un film documentaire sur l'univers du cinéma pornographique, assez intéressant, mais un peu trop long. Si la première partie qui montre l'ascension du jeune homme est assez longue, la deuxième partie, la chute, fonctionne tambour battant. Même si je suis pas un fan de Mark Wahlberg, il assure un rôle assez original mais c'est aussi la géniale Julianne Moore qui donne du piment au film. Le film contient son lot de musiques quasi omniprésente un peu comme dans Casino de Scorsese sauf qu'on est loin de ce chef d'oeuvre ici. Attention Boogie Nights est loin d'être mauvais, le film est intéressant en montrant comment il est difficile de sortir de l'étiquette du porno une fois qu'on veut s'en détacher et il faut mentionner que le film bénéficie d'une réalisation soignée, le point faible étant sa longueur.
    belo28
    belo28

    62 abonnés 1 130 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 novembre 2010
    A t on le droit de qualifier Paul Thomas Anderson de monstre? Je pense! Il ramene le cinéma classique a son apogée et n'est pas si loin du maitre qu'il s'est imposé en la présence de stanley kubrick! Des plans séquences hallucinants, un scénario béton et de super acteurs!
    NomdeZeus
    NomdeZeus

    70 abonnés 1 044 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 janvier 2014
    Pour son deuxième film, Paul Thomas Anderson présente une immense fresque socioculturelle aussi sévèrement membrée que son personnage principal. L'ambition de Boogie Nights est immense: restituer l'évolution de l'industrie pornographique entre la fin des années 70 et le début des années 80 à travers l'histoire d'un célèbre harder américain. Pour parvenir à ses fins, le jeune réalisateur dispose d'un casting absolument incroyable, d'une bande originale restituant parfaitement l'ambiance de l'époque, et d'une mise en scène extrêmement dynamique, enchainant avec insouciance les plans séquences spectaculaires. Résultat: les 2H30 de film s'envolent en un instant et le spectateur médusé se rend compte qu'il vient d'assister à un grand moment de cinéma.
    JeffPage
    JeffPage

    33 abonnés 534 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 août 2012
    Sorti en 1997, ce film est le second long métrage de Paul Thomas Anderson.
    Ce film nous entraîne dans les coulisses du porno dans les années 70 et 80, en suivant un jeune acteur à l'ego sur-dimensionné nommé Dirk Diggler.
    Parlant d'un sujet assez osé pour un film "d'auteur", Anderson évite ce qui aurait pu être un gros problème, le coté vulgaire du sujet. En effet, tout en le mettant en scène, Anderson évite de rendre le coté sexuel exagéré et reste dans un coté plus visuel et travaillé, tout en rendant l'ensemble assez érotique.
    Visuellement, le film est une totale réussite et aucun plan ne jure, certains étant tout bonnement magnifique.
    Le casting est très bon et les second rôle sont attachant même si leur présence à l'écran se fait de manière sporadique.
    La musique permet de situé l'ensemble dans un contexte historique et suit une chronologie logique.
    Au final, on a affaire à un film sympathique qui réussi a bien rendre à l'écran une histoire qui aurait pu virer au dégueulasse.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top