Avis : Deux heures moins le quart avant Jésus-Christ - Page 6

2 Heures moins le quart avant Jésus Christ est une comédie loufoque portée par les regrettés Coluche, Jean Yanne et Michel Serrault. Avec beaucoup d’anachronismes volontaires et des gags à gogo, on se dit que sans ce film, on n’aurait probablement jamais pu assister au film d’Alain Chabat, Astérix et Obélix : mission Cléopâtre. La ressemblance est évidente, on préfère forcement le dernier né, car ce film de 1982 donne un peu dans le carton-pâte et le rafistolage même si le budget semble conséquent pour l’époque. Le soin apporté aux décors est remarquable et de nombreux gags sont présents à notre vue mais on regrettera que les multiples idées du scénario soient si brouillonnes et que le film en perde son film conducteur ! L’origine du titre du film est alambiquée et l’histoire est tout simplement impossible à expliquer, tant le film part dans tous les sens.

Truffé d'anachronismes, d'anecdotes, de références, d'allusions, ce film est un hommage à l'absurde provoquant des éclats de rire en pagaille à ceux qui apprécient le genre. Servi par un casting de rêve, fleurons du début des années 1980, c'est un régal de voir toutes ces stars se prêter au jeu. Yves Mourousi dans la petite lucarne. Léon Zitrone en chroniqueur des jeux du cirque. Michel Serrault en César aux accents de la cage aux folles. Coluche en homme politique malgré lui, en écho à sa candidature à la présidence de la République. C'est un festival ! À (re)voir dans modération.

Deux heures moins le quart avant Jèsus-Christ" est une parodie de pèplum plutôt moyenne voire pas totalement réussite, cette comèdie a un peu vieilli (notamment les dècors), avec un problème majeure c'est que les messages sont caricaturaux (dans le sens lourd et peu subtil) et que l'humour en général l'est tout autant, faut bien l'avouer ce film est un nanard, certe de luxe (un film qui a couté très cher) mais un nanard quand même. Honnêtement, je crois bien que j'en attendais trop de cette comédie signée, si certains gags parviennent à faire mouche, la plupart ne font rire qu'une poignée de convertis, laissant aux autres un gout amer, tant c'est lourd, voire agaçant.
On reste dans ce méli-mélo d'humour, si bien que la fin est simplette, L'idée de départ est très bonne, mais ce perd très vite en route comme souvent ah cinéma avec une bonne idée de départ.

Alors, certes, le film a un peu vieilli visuellement (il date de 1982); certes, la plupart des acteurs vedettes (car c'en était, à l'échelle du cinéma français) sont morts depuis, et les plus jeunes des spectateurs n'auront pas conscience de qui ils étaient; certes, les anachronismes peuvent déplaire à certains (mais ces anachronismes étaient l'un des intérêts de cette production); certes, on sent que le film fait des clins d'œil à une situation sociale des années 80 (finalement encore valable aujourd'hui)...
Mais l'ensemble est drôle, justement ! Le contenu est pour moi une réussite, bien joué, avec d'excellents passages (mon préféré fut celui précédant la scène de "gardes, saisissez-vous de ces gardes"), et le fait qu'il soit à la fois toujours aussi drôle et actuel dans son humour plus de 30 ans après sa sortie lui vaut clairement le qualificatif de "bon film".

On est face à une parodie un peu ratée des Peplum. Des anachronismes peu marrant mais maintes et maintes fois utilisé rendent ce film peu divertissant et plutôt ennuyeux.

Même si certains critiques lui avaient reproché d’être moins féroce que les précédentes œuvres du cinéaste, Deux heures moins le quart avant Jésus-Christ est certainement le film le plus connu de Jean Yanne en tant que réalisateur. Même si l’humour n’est pas toujours d’une très grande finesse, il faut reconnaître que son univers est tellement original qu’il reste en mémoire du spectateur puisqu’il fait évoluer ses personnages dans un empire romain bourré d’anachronismes volontaires. Nous sommes dans une totale parodie des récits antiques où les figures de cette époque sont totalement détournées : on retrouve donc un Ben-Hur Marcel dont la première année rappelle immanquablement celle de Moïse, Michel Serrault joue un Jules César préférant clairement les hommes et sortant de La Cage aux folles (le film serait très certainement taxé d’homophobe s’il sortait de nos jours) spoiler: , le film se clôt sur un Ben-Hur Marcel devenu Pharaon qui se moque d’un reportage télévisée (anachronisme typique du film) sur la naissance du fils d’un charpentier dans une étable à Bethléem
… Nous sommes donc nettement dans une ambiance absurde, ce qui explique que les acteurs surjouent constamment car le but est uniquement de faire rire (même si on y trouve quelques caricatures politiques, nous sommes loin du brûlot militant) et y arrive régulièrement. Ainsi, Deux moins le quart avant Jésus-Christ est très loin d’être un grand film mais reste cependant une œuvre éminemment sympathique sans réelle volonté artistique mais qui reste plaisante à revoir pour passer un bon petit moment en famille.

folklore, délire assuré. Jean Yanne réussit sont meilleur film à la réalisation.
C'est totalement déjanté, tout est au second degrés, c'est excellent. Dommage un fin un peu raté.

Enorme et toujours d'actualité, bravo Jean Yanne !

Jean Yanne revisite les péplums en mettant en scène une parodie historique avec ses propres versions de Cléopâtre et César, ce dernier est brillamment interprété par Michel Serrault qui campe un Jules César comme nous n'aurions jamais osé l'imaginer. Homo à en hurler de rire, fréquentant un night-club gay le soir, les innombrables quiproquos entre lui et Marcel Ben Hur (sous les traits de Coluche) sont d'une grande hilarité. La distribution nous offre un large panel d'acteurs, des têtes plus ou moins connues, les situations loufoques et absurdes s'enchaînent à un rythme effréné, au gré de quelques perles scénaristiques et autres répliques désopilantes.
Deux heures moins le quart avant Jésus-Christ (1982) a bel et bien eu raison de son succès au box office, une comédie culte pour toute une génération, ce n'est pas pour rien !

Une très bonne comédie avec Jean Yanne , Michel Serrault et Coluche au temps des Romains et de la reine Cléopâtre.

Cette comédie, réalisée par Jean Yanne et sortie en 1982, que j’affectionnai tant étant plus jeune, n'est pas mal mais sans plus. C'est l'histoire de Ben-Hur Marcel qui est, malgré lui, entrainé dans un complot contre César. Là, nous sommes dans la comédie complètement loufoque, absurde et délirante. J'aime particulièrement les comédies absurdes de ce genre où rien n'est véritablement logique. Ici, nous sommes dans de l'anachronisme complet où Jean Yanne profite du temps de l'Empire romain afin de faire une analogie acerbe de notre société moderne, enfin plus précisément celle des années 80, période de la sortie du film. Le film est par ailleurs truffé de gags bien lourds où tout y est exagéré mais possède aussi d'un autre côté des gags très drôles. Biens-sûr il faut adhérer à ce genre d'humour et ça ne m'étonne d'ailleurs pas que le film ait fait un bide critique lors de sa sortie. Malgré tout, ce que je reproche particulièrement au film, c'est que ce dernier est quelques fois un peu longuet et on peine à pleinement accrocher du début à la fin. En ce qui concerne les acteurs, nous retiendrons Coluche, Jean Yanne et Michael Serrault qui surfe encore sur son personnage de "La Cage aux folles", et qui colle par ailleurs très bien à celui-ci. J'ai en revanche un peu de mal avec Mimi Coutelier dont je ne suis pas fan du jeu. "Deux heures moins le quart avant Jésus-Christ" n'est donc pas une excellente comédie mais elle nous fait malgré tout passer un bon moment !

On connait tous Jean Yanne, que ce soit en tant qu'acteur ou en tant que réalisateur. Et ce que l'on connait surtout de Jean Yanne en tant que réalisateur, ce sont ces fameuses « Deux heures moins le quart avant Jésus Christ » dans lesquelles Jeannot revisite à sa façon les quelques heures précédant la naissance du soi disant Seigneur. Gros succès public lors de sa sortie en salles en 1982, derrière « E.T l'extraterrestre » de Spielberg et derrière « L'as des as » (énorme navet et pourtant j'adore Belmondo), cette parodie biblique n'a hélas aujourd'hui plus tellement de choses pour elle. On apprécie bien sûr le délire complet et assumé de Yanne avec ses anachronismes à la pelle tels que : des télévisions, des journalistes équipés de micros et de casques, des perruques ou des fausses moustaches, des fringues en cuir et cerise sur le gâteau une boite de nuit homosexuelle dans laquelle passe de la musique très estampillée années 80. Alors, si quelques scènes font rire (le voyage du convoi de Cléopâtre se pose là), il faut quand même bien avouer que ce film a pris un sacré coup de vieux, ce qui a pour conséquence un côté kitsch ultra prononcé. Et l'humour, pour le coup pas très fin apparaît aussi comme démodé, trop ancré dans son époque. Dire que ce film est mauvais, ce serait être de mauvaise foi, tout comme dire que ce film est bon serait de mauvaise foi aussi. Ce que l'on peut dire, c'est qu'il s'agit d'un film original mais complètement dépassé. A voir quand même pour sa culture cinématographique personnelle.

On sourit à peine, car ce genre d'humour volontairement délirant n'est pas d'aussi bonne qualité que "Y a t-il un pilote dans l'avion" ou "Papy fait de la résistance". Mais l'atypicité des décors plutôt impressionnants (tournés à Monastir en Tunisie et censés se dérouler durant l'antiquité), un budget conséquent et la brochette de vedettes qu'on observe avec une certaine nostalgie (d'autant que beaucoup sont décédées aujourd’hui : Jean Yann, Yves Mourousi, Coluche, Paul Préboist....) rendent ce film appréciable.

La moindre chose que l on peut dire c est que ça a énormément vieilli. Malgré un casting amusant et des moyens assez importants pour une comédie française de l époque, l humour a pris un terrible coup de vieux malgré un discours critique sur la société de l époque. Mais à l image de Serrault qui nous refait une variante de la cage aux folles avec un César très efféminé le film le film manque de passages drôles et se contente d être simplement amusant.

Ce film signé Jean Yanne est assez délirant. On a le plaisir de revoir Coluche, Darry Cowl, Paul Préboist et certaines personnalités télévisées de l’époque (Yves Mourousi, Léon Zitrone). Les anachronismes de ce péplum parodique sont amusants. Néanmoins, les gags sont inégaux avec un humour parfois lourd. Michel Serrault en César dans le registre de « La cage aux folles » est horripilant. Mais au final il s'agit d'une sorte de Mel Brooks à la française, ce qui est pour moi plutôt un compliment.