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    Restless
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    3,8
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    238 critiques spectateurs

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    Don Keyser
    Don Keyser

    66 abonnés 1 640 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 janvier 2012
    Gus Van Sant offre un long-métrage très touchant et différent. Grâce à son scénario atypique, de très belles scènes sont joués par les acteurs. Henry Hopper et Mia Wasikowska sont vraiment convainquants et forment un bon duo. "Restless" émouvoit avec sourire et se regarde avec plaisir en laissant des réfléxions par la suite. Au final, c'est donc un film réussi.
    VOSTTL
    VOSTTL

    66 abonnés 1 776 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 novembre 2012
    Un « Love story » nettement moins larmoyant ; un Gus Van Sant toujours attiré par les préoccupations, les angoisses des ados. Si 50/50 était un film qui narre la maladie grave sur un mode léger, ici, « Restless » traite de la maladie et de la mort sur un mode léger. Et pourtant, cette légèreté à l’humour parfois noir, pesant nous est contée comme... un conte. La présence d’Hiroshi est une belle trouvaille. Gus Van Sant nous dévoile peu à peu au fil de sa narration des faits inattendus. C’est un film charmant, touchant comme une fable. Les deux protagonistes sont attendrissants, à voir en VO, évidemment. Il y a un côté décalé délicat qui est savoureux à entendre et à regarder.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 7 février 2013
    Gus van sant arrive avec une facilité déconcertante a nous parler d'un sujet dur, dramatique, terrible avec une tendresse et un optimisme fou ! On navigue sur deux rives la 1er est celle du bonheur et de la beauté des personnages la deuxièmes et l’anxiété d'un dénouement qui se veux a chaud de larme ! Un très jolie film qui je pense montrera qu'un homme ou une femme même près de la mort reste digne et vivant !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 novembre 2011
    CETTE DOUCE MÉLANCOLIE : qui berce, qui s'écoule, qui fascine, avec douceur sur ce dernier film de Gus Van Sant, explorant ici les thèmes qui lui sont chers : l'adolescence, la mort, l'amour, le spleen, avec une réalisation toujours exceptionnelle, mêlant plans fixes, ralentis, arrêts sur les visages, paysage épuré, le tout dominé par une photographie splendide, propre, pure, très rare. Ensuite, au-delà de cela, c'est la pudeur avec laquelle le sujet ( délicat pourtant ) est traité qui étonne et qui plait ; cette approche de la mort, toujours détournée, suggérée, rien n'est clairement énoncé, ni effusion, ni grande peine exubérance mais un jeu dans les regards, les mots, les quelques gestes qui rend à la mélancolie ses lettres de noblesse ; pas une douleur irrépressible ( parfois peut-être ), mais un mal profond, qui s'infiltre, se répand, lentement, et fait de l'être entier une entité perdue dans le labyrinthe du monde. « Restless » c'est l'amour en dehors de l'univers réel et de la réalité, c'est cette connaissance de la mort, son acceptation et cette envie de profiter de la moindre parcelle de tendresse, fut-elle aussi furtive que la plus petite des vies. C'est ces forêts inexplorées, ces clairières lumineuses, ces trains qui s'échappent, ces fantômes qui nous hantent, que l'on comprend parfois, ces feuilles d'automne qui filent sur le sol, cet amour dans un cabanon, ce réveil tendre et doux, cette ivresse joyeuse, contenue, cette douleur ravagée, ravageante. L'être aimé condamné à mourir et devoir accepter cette vérité, malgré tout, malgré les joies et la réunion des âmes. Regarder son amour partir à jamais, quel mot atroce lorsqu'il s'agit d'aimer, et se voir rester sur terre, triste, seul, pour toujours seul parmi les Hommes, loin de son royaume suprême. « Restless » est un bijou inestimable, drôle parfois, touchant souvent, intime, discret, si beau et si fort qu'il dépasse le statut de drame et s'élève au-dessus des cases convenues d'avance. C'est cet oiseau qui chante au petit matin, heureux qu'il est d'être en vie, après la nuit mortuaire qui l'effrayait... Enoch et Annabel : un nouveau couple-cinéma mythique ?
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 11 avril 2013
    Vraiment beau et triste. Encore une fois, avec Gus Van Sant j'ai les larmes aux yeux la dernière minute du film, exactement comme son chef-d'oeuvre "Elephant", avec ce massacre d'adolescents. Ici, on retrouve le thème de l'adolescence, sous un angle toujours aussi dramatique mais beau et touchant. Jamais le film ne tombe dans la niaiserie, on a beau le croire en regardant la jaquette. Eh non! Le couple est fort pour combattre le cancer de la jeune femme, courageuse, forte et souriante comme la décrit-on si bien. Enoch le jeune homme qui tombe amoureux de Annabelle, va lui ramener le goût à a vie (même si à vrai dire elle ne l'a jamais vraiment perdue). Combattre la maladie, ne pas se renfermer, un exemple de bravoure que ce long-métrage un peu trop court à mon avis, mais terriblement troublant!
    Viintage_dreams T.
    Viintage_dreams T.

    29 abonnés 385 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 octobre 2014
    Ce film est doux et assez sombre à la fois. Le thème de la mort est pas mal exploité dans ce film, et sans qu'on s'y attende ce sont des adolescents qui nous en parlent à leur manières. Étonnamment, présenté comme garçon solitaire, Enoch, le personnage principal, va tomber amoureux d'une jeune fille atteinte de cancer et passionnée d'oiseaux, Annabel. Quand on parle de cancer, encore une fois on s'attend à la mort.
    Le film est assez calme, à plusieurs reprises nous sommes face au silence, c'est une manière de renforcer les sentiments des personnages selon moi.
    En regardant ce film, on a l'impression qu'un compte de fée, ou une histoire pour enfants nous est narré tellement tout est doux et calme et mignon à la fois, mais aussi sérieux puisqu'il parle de la mort.
    J'ai réussis à verser des larmes à la fin, car on sentait l'émotion de Enoch face à ce qu'il arrivait. Nous sommes plongés dans une tristesse éphémère, c'est étrange en fait.
    La bande-son est adorable, le décor est banal, les acteurs sont très bons surtout Fanning, le scénario est au top !
    Néanmoins ce film manque de "quelque chose" pour qu'il soit beaucoup mieux.
    Je vous le conseille un soir, ou la nuit, lorsque votre tête divague dans des pensées ou bien lorsque vous être bouleversé. Ce film vous aidera à purger de vos émotions.
    Margot F
    Margot F

    14 abonnés 16 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 septembre 2015
    Pourtant fan du style de Gus Van Sant, cette fois je n'ai pas du tout adhéré. Un peu plus d'émotions n'aurait pas fait de mal je trouve. Les thèmes abordés (jeunesse, mort, conscience de soi, espoir et désespoir) sont également soulevés dans le film "The Fault In Our Stars" que j'ai vu récemment. Là j'avais accroché ! L'histoire d'amour est plate, les personnages sont ennuyeux... Dommage, trop épuré. Un film peut nous toucher et nous ébranler sans forcément verser dans le pathos.
    Nicano
    Nicano

    63 abonnés 309 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 septembre 2011
    Des films contant une histoire d'amour entre deux personnes, dont une est atteinte du cancer, ce n'est pas nouveau ( A Walk to remember ou d'autres ...). Mais Restless, c'est encore autre chose.
    C'est encore autre chose parce que dans ce film, la maladie est tout sauf une fatalité. Parce que sans la maladie, ils ne se seraient pas aimé.
    Le film est filmé d'une façon géniale, du génie Van Sant. Les dialogues sont dénués de toute niaiserie, ce que l'on aurait pur reprocher à des films comme A Walk to remember justement....
    Les acteurs, parlons-en ... Impossible de jauger la performance d'Henry Hopper, Mia Wasikowska, tant elle est juste. Cette dernière est tout simplement magnifique, et magnifique de justesse. Henry Hopper est incroyable, et le couple est magique.
    La force de ce film incroyable, c'est que la maladie n'est pas le plus tragique dans ce film. Van Sant, Hopper et Wasikowska nous la font oublier, pour nous plonger dans un film ou l'amour est pur et fort... A voir sans aucun doute ....
    Angela Ki La
    Angela Ki La

    51 abonnés 586 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 mai 2012
    Petit Van Sant en mode mineur, mode qu’il apprécie beaucoup apparemment. Ce que ce film perd en force brute, en réalisme cru,(le sujet est quand même brutal), il le gagne en poésie pure. Récit phantasmé sur l’adolescence, un peu trop phantasmé à mon goût, mais ça dépend des goûts. Le plus beau c’est l’esthétique poussé, cette image soignée comme pour un magazine pop chic, une photo glacé, un ton pastel, voire sépia. Les acteurs sont bien dirigés, ils sont jeunes mais semblent avoir beaucoup de métier, donc bonne direction d’acteurs. Vant Sant flirte entre superficialité et drame, et la légèreté chez lui, ne veut jamais dire superficialité. Même quand il utilise des clichés absolus comme la visite de la morgue, ça reste ouvert à l'imaginaire, ça ne fait pas déjà vu. Avec lui tout devient simple comme dans un jeu d’enfant. Variations sur la jeune fille et la mort, déguisée en histoire d’amour juvénile condamnée au sursis, à voir à deux si possible, en se tenant la main, en mode mineur.
    Raphaël P.
    Raphaël P.

    24 abonnés 126 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 août 2014
    Il faut s'appeler Gus van Sant pour faire du Gus van Sant. Belle fresque sur le temps qui passe. Mes larmes sont ma critique .
    stillpop
    stillpop

    75 abonnés 1 444 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 novembre 2011
    L'histoire de la petite mort.
    Le premier film de Van Sant sur des hétéros !
    Enfin, la fille est plus qu'androgyne et ils sont toujours aussi jeunes mais bon, le maître se diversifie vers des horizons plus formatés. Pas pour plaire au grand public en tout cas, puisque ces personnages sont clairement borderline ! Et très bien fringués par ailleurs.
    Le sujet est mélodramatique en diable, mais vous pensez bien qu'on échappe à la mièvrerie ou la médiocrité, on n'est pas chez un Gugusse quand même.
    C'est beau, vraiment très beau, pas grâce à la pellicule, pourrie et légèrement floue, on se croirait dans un scopitone des sixties, mais grâce au choix des poses, des endroits et des acteurs.
    Pendant tout le film, je me suis demandé a qui me faisait penser le jeune dandy, et j'ai compris immédiatement en voyant le nom de famille sur l'affiche, en sortant !
    Le propos est passionnant, adulte, grave et léger grâce aux efforts de ces deux jeunes gens qui veulent une belle fin.
    Contrairement aux critiques officielles qui réfutent un bon classement à un film mineur de la part de l'auteur, j'aurais tendance à penser qu'il s'agit d'une œuvre majeure car elle fait l'impasse sur les gimmicks habituels pour s'épurer et ne donner que le propos, qui est fort beau et accessible. Encore bravo pour cette remise en question. Il est vrai également que de recourir à des acteurs professionnels change aussi la donne pour le réalisateur de Portland.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 19 janvier 2012
    Le thème de la mort est le sujet philosophique le plus compliqué à traiter au cinéma, car s'il n'impose pas d'idées il reste trop flou, et s'il impose des idées il oppose par la même occasion les critiques et les spectateurs. Gus Van Sant choisi donc de se tourner vers un subterfuge idéal pour contourner ces difficultés et se permettre de ne pas aller trop loin dans une certaine vision du thème, sans laisser pour autant un arrière goût amer. Ce subterfuge là, c'est de se placer du côté de celui qui perdra un être cher, et non pas du côté de celui qui perdra la vie. Et quelque part, on pourrait penser que c'est égoïste de se placer de ce côté là, car finir le film sur un vide absolu, dans lequel il n'y a ni sentiments, ni souvenirs, ni vie, ça n'aurait pas le même effet. Le positivisme l'emporte sur le négativisme, mais à quel prix moral ? ...
    ... Mais je le répète, le subterfuge est idéal, car finalement, si il fonctionne et si le film reste cohérent du début à la fin, c'est car il ne parle pas de la mort. Non, il parle de l'adolescence. D'une adolescence qui dans le cas présent ne peut se permettre de communiquer qu'à travers la mort, soit de manière physique, soit de manière métaphorique. La mort n'est pas le thème du film, la mort n'est pas une fin, mais un moyen, au service des trois protagonistes ; et ce moyen, aussi nauséeux puisse-t-il paraître, il est jovial, il est touchant, il est rassurant, que ce soit à travers le cadrage ou les mouvements de caméra, ou à travers les personnages et leur message.

    Enoch et Anabel, le jeune couple d'amis/amants se rencontrent de manière aussi fugace qu'ils se quittent. Et, aussi curieux cela soit-il, on a l'impression qu'une certaine barrière est nécessaire à ce couple pour communiquer. Comme je le disais, la mort est un moyen, et cette barrière c'est la mort.

    Leur rencontre s'opère dans une cérémonie mémorial, leurs discussions relèvent toujours de la comédie, que ce soit par l'intermédiaire de scénettes qu'ils jouent volontairement, par l'intermédiaire d'un personnage-fantôme, de cimetière, de morgue, de fête d'Halloween... La mort devient comme un jeu pour eux, un espace intemporel dans lequel ils se retrouvent et partagent des choses, et dans cet espace là, plus rien n'importe, ni la maladie, ni la dépression, ni le monde extérieur. Dans toutes ces scènes, on retrouve toujours une construction narrative quelque peu maladroite, que ce soit dans l'enchainement des séquences ou dans leurs constructions internes. Et cette maladresse renvoie au monde adolescent, et lui en confère toute sa magie et son omnipotence, symbolisée par ce jeu d'acteurs timides, timorés, qui fait unisson avec la manière de filmer et de monter.
    Monde d'adolescents, dont les autorités parentales semblent absentes ou intermittentes (d'ailleurs, cela est retranscrit par la simple présence d'une soeur d'un côté, et d'une tante de l'autre), qui laisse planer cette illusion naïve qui se couple pourtant à une maturité impénétrable. Monde de contradictions, moral ou physique, puisque la vie semble habiter la malade, et la mort semble habiter le bon portant. La barrière devient floue, et les deux côtés se mélangent et se partagent, comme la naissance du duo et le lien profond qui les habite. Monde d'enfance aussi, peu évoqué, assez subtil, mais qui renvoie à la nostalgie adolescente : Devant un terrain de jeux occupé par des enfants, ou dans une soirée d'Halloween où les petits règnent en maîtres ; on retrouvera le symbole de cette enfance passée, mais qui perdure par la présence et l'importance des bonbons...

    Je ne détaillerai pas outre mesure l'importance accordée au monde naturel et à sa paisible liberté car sinon j'en aurai pour des pages... Je me contenterai juste de dire que l'image des oiseaux et de l'"envol" est fortement présente et qu'elle donne un visage à la vie, et à la mort, duquel on est attendri, et dans lequel on trouve une certaine quiétude (quiétude prônée par le film en lui-même, dont le message s'impose du côté du positivisme).

    En fin de compte, avoir une partie entière consacrée à l'histoire d'Hiroshi (ma?), ce troisième personnage plus important qu'il n'y parait, donne une structure parfaite au film. Personnage dont le but est clair, et qui contraste avec ce que j'ai pu dire au tout début, puisqu'il se place lui du côté "néantisé" (quel mot barbare). Son histoire, aussi brève soit-elle, renforce la puissance du message. J'apprécie au passage la scène de respect accordée aux morts de Nagasaki, elle est certes courte, mais elle a un rôle prépondérant. On part d'une blague idiote à ce passage, que je suis content de retrouver dans un film, et qui remet un peu certaines choses à leur place, certaines choses que nous n'aurions jamais du connaître, et qui, à défaut de pouvoir être effacées, ne doivent pas être oubliées...

    Quand vient l'heure, les mots ne suffisent pas et ne sont pas nécessaires, les images restent et perdures, inutile d'en rajouter : Speechless.
    Peyton28
    Peyton28

    21 abonnés 331 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 23 septembre 2011
    Belle histoire, mais sans plus, les deux acteurs principaux, Henry Hopper et Mia Wasikowska jouent très bien, il n'y a pas de doute là- dessus, c'est un film à voir une fois, un soir, chez soi, comme un bon film du dimanche soir. On sent bien que l'intention du réalisateur est de nous faire pleurer volontairement, et ça, je n'aime pas que l'on essaie de nous tirer les larmes des yeux, juste pour que le film soit meilleur, et bien, pour le coup, ça n'a pas marché, je n'ai pas versé une seule larme pour ce film...
    Galaad
    Galaad

    12 abonnés 89 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 octobre 2011
    Sans être le meilleur de Van Sant, Restless reste un film extrêmement beau et poétique, parfois drôle et finalement rarement triste. Simple et légère, cette ode à la vie est portée par de bons acteurs, une belle musique et un sujet intéressant traité d'une façon euphémique originale. Le seul vrai défaut est le manque d'intensité dans les émotions créées, le spectateur regarde tout ça sans vraiment être impliqué, le ressenti et l'identification aux personnages sont trop atténués par la volonté de présenter la mort sous cette forme particulière. Un compromis qui n'a pas été trouvé, dommage... Le tout est quand même plaisant, beau et assez captivant pour rester jusqu'à la fin qui ne saura surprendre, évidemment. Bon film à voir !
    Carlos Stins
    Carlos Stins

    69 abonnés 657 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 septembre 2017
    Sur le papier l'un des films le plus simple et le moins ambitieux de son auteur, "Restless" est doté d'un charme qui fait son succès. La mise en scène est stylisée, sans tomber dans des effets tape à l’œil, ce qui permet de représenter avec beaucoup de classe ses personnages. Gus Van Sant est presque le seul cinéaste qui arrive à rendre un tel film touchant et non niais. Chaque scène est d'une grande pureté, dégage une véritable sincérité et ne tombe jamais dans les canons habituels du genre. Le cinéaste américain reprend sa fascination pour la mort pour proposer un film touchant, dans laquelle il distille l'émotion avec beaucoup de classe et de douceur. Aussi beau que soit le film, il reste assez léger, moins ambitieux qu'un "Harvey Milk" ou moins poignant qu'un "Éléphant" mais ça n’empêche "Restless" de s'affirmer comme un beau moment de cinéma, un film poétique qui touche avec simplicité.
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