Derniers Avis : Le Bruit des glaçons - Page 7

Plusieurs clichés à effacer concernant ce film. On considère Blier comme un auteur de comédies…
Or « le bruit des glaçons » n’est justement pas, mais alors pas du tout, une comédie…
On dit qu’il use volontiers de l’humour noir… Que non point !
Ici dans « le bruit des glaçons », l’humour au sens véritable est totalement absent…
Car ce film admirable est seulement un cri !
D’abord et surtout un cri !
Un cri poignant d’humanité qui pose brutalement la question existentielle de la maladie…

La narration choisie par Blier s’apparente au conte fantastique…
Au conte philosophique…
Le dialogue de l’homme avec la mort est un thème récurant depuis l’origine des temps…
Mais ici Blier fait œuvre originale en portant sur grand écran SA PROPRE méditation, son dialogue intérieur, sa culpabilité, son innocence inquiète sur grand écran…

Œuvre douloureuse, humaine et profonde…
On y entend la voix grave de la dèche existentielle…
Celle qui nous accompagne… TOUS ! Riches comme pauvres, maîtres comme serviteurs…
Voici le chant des cellules en vadrouille, des cliquetis du corps.
Et le silence hurlant des solitudes maladives…
Musique grave et profonde de Dusapin.

S’enivrer de la vie jusqu’au bout…
Faire tinter le bruit des glaçons pour encore rire et faire un doigt d’honneur à la camarde qui nous guette en permanence !
Eddy Louis…
J’ai besoin d’une main sur mon front !
Je veux me blottir contre toi ma douce !
Occupez vous de ma mort, ne me faites pas chier avec ma vie !
Lester Bowie surgit en râle blues avec son Art ensemble of Chicago.
Qu’importe la mort, puisqu’on est tous en phase terminale de la connerie !
Surtout si l’on n’a de regards que pour soi, pour les piètres honneurs, pour de si vagues prétentions, pour la possession (le « Rodin » !)
Comment peut on écrire, créer, vivre avec cette conscience amère, « ne t inquiéte pas, elle te guette, elle est toujours à tes côtés ??? »

Vieux l’acceptation est facile…
On sait encore en dire quelque chose…
Verbaliser la chose…
La sublimer.
On s’arrange pour être complice afin que le rire jaillisse et que l’amour soit encore là..
Et Léonard Cohen nous offre « A thousand kisses deep »

Mais jeune ?!!!!
C’est si difficile d’être beau/belle et jeune…
Qu’est ce que je vais faire de ma vie ?
Ne vend pas ta beauté ! Offre et ne reçois pas !
Car il n’y a ni mérite ni sagesse propre à la jeunesse…
Elle est là… Bien avant d’arriver…
Felix Leclerc !
Question facture, le film est parfait !
Du pur Blier.
Des mots, des phrases et des expressions qui n'appartiennent qu'à lui.
Les dialogues sont rédigés « aux petits oignons ». Ils font mouche.
C'est tour à tour triste, tragique, pathétique, émouvant, nostalgique et toujours poétique !
C'est barré, décalé, délirant !
On pense parfois à Bunuel par l’absurde des situations, par la manière de filmer…
Mais c’est avant tout un très GRAND Blier !

Dujardin est parfait. A l'opposé de son personnage habituel hautain et blasé que je supporte difficilement.
Dupontel souvent irrégulier est ici très bien dans son rôle métaphorique.
On retrouve Anne Alvaro attendrissante d’attention et de modestie. Et la formidable Myriam Boyer. Toutes les deux sont magnifiques.
Dans de plus petites partitions, Audrey Dana, très bien aussi, et la jolie Christa Théret.

Magnifique corps à corps entre la vie et la mort !
Qui, d’après vous, devrait, l’emporter ????

je peux pas dire que jai detesté....un scenario bizarre,et des acteurs angoissants,mais je ne voudrais pas revoir ce film

c'est mauvais ma pire expérience au cinéma je suis pourtant très très bon public mais ce jour la je me suis ennuyé
l'idée est géniale mais tellement mal traitée
spoiler: un cancer incurable, avec toute la volonté du monde on en meurt

Film assez spécial, il faut suivre pour bien comprendre. Beaucoup d'humour à prendre au deuxième voir même troisième degré (ceux qui n'aiment pas l'humour noir risque de détester ce film)
Les acteurs jouent très bien leur role.
Pour un sujet plutôt casse gueule Bertrand Bilier arrive a faire durer l'histoire sans que le spectateur trouve le temps long

Grand film! Blier retrouve sa verve et da grammaire cinématographique si particulière.
Du très cinéma.

Le début du film n'invite pas à l'enchantement, mais le film se révèle plutôt bien écrit et s'avère être intéressant, même parfois drôle malgré lui. Et même si une telle idée aurait mérité d'être pris sous un angle de vue plus grave, le film reste plaisant !

Un véritable chef d’œuvre.....................................................................................

Que ce film fut long... On se fout un peu du dénouement et de cette histoire mal mise en scène. Ce que l'on retient, c'est que Dujardin s'enfile une bouteille de blanc au petit déj, une à 10h, deux à midi, après une petite sieste, puis une au réveil pour se remettre d'aplomb, deux au dîner etc... Bref, un film qui peine à tenir debout, à l'image de son personnage principal. On nous montre un homme s'adressant à son cancer sous une forme "original" ; l'idée est bonne, la réalisation moins, au final on s'ennuie.

Un film dont l'idée de départ est un vrai bijou, quand j'ai vu le début, je me suis dit que ça commençait bien mais... La suite se gâte.
Le film traine en longueur, il est plus que prévisible, il suffit de voir les 30 premières minutes (dans lesquelles il se met en place) et les 10 dernières pour comprendre le film. Son plus gros défaut est que certaines scènes ou actions sont totalement incompréhensibles ou ne servent littéralement à rien. Quelques répliques réveillent le spectateur mais elles sont trop peu nombreuses.
Pour le jeu, Jean Dujardin joue vraiment très bien, tout comme Anne Alvaro qui maîtrise vraiment bien son rôle, quand aux cancers, le jeu est très souvent surfait et peu crédible, se rapprochant plus du théâtre que du cinéma.
Bref, un film basé sur une très bonne idée, trop mal exploitée.

Pas le plus grand film de Blier, mais les deux acteurs y sont parfaits et bien dirigé. L'idée est excellente, mais le scénario traine en longueur, c'est parfois un peu rasoir. A voir uniquement pour la performance des acteurs.

Bertrand Blier s'empare d'un sujet original mais réalise un film guère passionnant, avec un pitch pourtant original, Dupontel jouant le cancer de Dujardin... Les acteurs répondent présents dans l'ensemble, mais le récit manque de pep's pour interpeller véritablement. Anne Alvaro et Christa "topless" Théret inacrnent les rôles féminins non sans talent, mais le scénario reste brouillon. Pas un mauvais film, mais perso je suis pas fan désolé...

J'adore Dujardin et Dupontel et ils sont encore très bons dans ce film. Leur performance est vraiment intéressante (tout comme celle d'Anne Alvaro, que je ne connaissais pas) mais c'est vraiment les seuls points positifs du film. Certes, le concept est très original, bien pensé et assez cocasse (le cancer personnifié qui vient rendre visite à son hôte) mais le film s'essouffle assez vite et on s'ennuie rapidement. Quelques répliques ou situations nous sortent parfois de notre ennui mais elles restent trop rares et la fin un peu brutale nous achève et nous laisse perplexe. Bref, à voir pour voir ces 2 très bons comédiens mais il est normal que ce film divise.

Le schéma Bertrand Blier : on part d'une idée très originale mais on ne sait pas l'exploiter et on s'ennuie avec une mise en scène lente et bavarde de manière très vite exaspérante. Quelques fois dans un de ses films, il y a tout de même une ou deux répliques ou situations qui font sourire mais pas là... Il est tout de même sauvé de la cata totale grâce au jeu des acteurs, surtout Jean Dujardin (d'ailleurs c'est surtout parce qu'il est dedans que j'ai regardé !!!) et Albert Dupontel. Donc cata quasi-donc totale seulement mais sur laquelle une fin ridicule, et qui nous prend visiblement pour des cons, ne fait qu'accentuer une mauvaise impression.

Le concept et l'esthétique du film sont très bien, les jeux de mots et les dialogues sont poignants.

Parfois doux, parfois dur, parfois drôle, parfois lent, ce film est fait d'un peu trop de parfois et du coup on a du mal à s'y intéresser. C'est dommage..Je ne suis pas sur de vouloir le conseiller, mais après tout peut-être que vous pourriez l'apprécier.