Derniers Avis : La Reine des pommes - Page 2

Particulièrement bien réalisé, ce film propose de magnifiques plans. On reconnaît la pâte de la nouvelle vague: couleurs éclatantes, ralentis d'images proche du film de Jean-Luc Godard: "Sauve qui peut (la vie)". La voix off, les plans sur les cheveux au vent nous rappelle aussi certains films de Chris Marker ou de Raoul Ruiz. Cependant, ce film possède sa propre identité, avec des séquences parfois très sombres qui montrent bien que si il y a référence à la nouvelle vague, ce cinéma n'est pas une simple copie. Le jeu d'acteur est une réussite, et l'on prend plaisir à découvrir les personnages qui sont portés par une réalisation en phase avec le scénario. Il est sûr que le sujet initial du film est d'une grande banalité, se trouvant entre le téléfilm allemand (vaudeville urbain) de l'après-midi et le film de bobos parisiens mais la sensibilité de la réalisation, ainsi que les qualités d'actrice de Valérie Donzelli ont le don de nous plonger dans une réflexion intéressante sur la vie de l'héroïne.

On peut ne pas aimer, il y a un peu de ridicule dans le film, mais il y a beaucoup de sincérité, de délicatesse et d'attachement dans cette comédie. A voir pour prendre un bon moment de plaisir.

Une petite comédie bien sympathique de la part de la réalisatrice de La Guerre est Déclarée. Assez drôle et emmenée par deux acteurs talentueux. À voir.

Scénario quasi-inexistant, pauvreté des dialogues, niaiserie des chansons, costumes et décors nazes (on sent l'économie) et... en prime, les acteurs jouent mal! En bref, un film pseudo intello pour les bobos de mauvais goût! Navrant

Une déception amoureuse racontée avec un humour décalé et frais qui fait un bien fou. La spontanéité de Valérie Donzelli est tellement rare, surtout dans le cinéma français, qu'on adhère instantanément à son univers drôle, maladroit et poétique. Il y a des idées merveilleuses, des idées à côté de la plaque, des moments tristes et réalistes, et d'autres enjoués et cinématographiques. Quoiqu'il arrive, même si tout ne séduit pas, ce cinéma là stimule et enthousiasme.

Qui a dis qu'un rupture, c'était triste ? Parce que là, Adèle nous fait rire ! Elle nous ressemble, tout simplement...
Un film plein d'humanité, quoi qu'on en dise.

Un petit bijou que j'ai voulu aller voir avant "la guerre est declaree".
Une maniere d'être dans la réalité sans y etre, un ton a la fois vrai et décale, un humour sans cesse présent qui est une maniere de regarder le monde, bref, une vraie personnalité, Valerie-Adele devient notre amie, et comme a Paul et a Rachel sa cousine, elle nous fait du bien, par sa maniere dont elle nous permet de l'accompagner.
Mais c'est son message qui m'a le plus touche et qui donne le sens et la puissance a ce film, c'est que les épreuves, quand nous les avons surmontées, nous rendent meilleurs, et nous pouvons souvent remercier ceux qui ont eu le courage d'accepter de nous faire mal, et c'est notre regard sur les autres qui changent.

1er long métrage intéressant dans ecriture teintée de 60 ' et de nouvelle vague; l'histoire de jeune fille un peu paumée par sa rupture sentimentale et qui croit voir son ex partout. Elle est un peu cruche et crédule mais c'est le cas lors des chagrins d'amour! On enchaine les rencontres et les scènes loufoques mais on finit par sortir la tête de l'eau. Une bonne comédie au ton charmant, un peu parisien parfois mais toujours juste dans les sentiments: à voir et apprécier .

Mon dieu, je voulais voir ce film pour savoir de quoi "la guerre est déclarée" le prochain de la réalisatrice/actrice pouvait bien causer, la bande annonce de ce dernier m'ayant vraiment intriguée, j'ai eu envie de voir son premier film. J'ai pas été déçu, loin de là.
Au début c'était assez énigmatique, la scène de rupture fait un peu nouvelle vague, puis ça tombe dans la comédie romantique qui se veut marginale, mais qui ne l'est pas vraiment, avant de virer totalement dans la marginalité la plus jouissive, créant des scènes d'une drôlerie absolue. J'ai rarement des scènes si absurdes, notamment avec ce fameux Paul. Je ne révélerai rien, mais grands dieux, ça vaut le détour, et plutôt deux fois qu'une. C'est tellement absurde, tellement n'importe quoi que ça donne une pêche à son spectateur.
C'est vraiment original par moment, vraiment drôle, ça fait un bien fou de voir ce film, je n'attends du coup la guerre est déclarée que plus encore.
Et puis bordel voir une fille pleurer de tristesse parce qu'elle jouit mais c'est tellement con, qu'il fallait quelqu'un d'aussi pétillant que Valérie Donzelli pour l'inventer.
Et puis ça flirte tout le temps avec le cliché, mais en s'en moquant habillement. C'est vraiment réussi.

L'histoire d'une jeune et plutôt naïve parisienne qui va mettre du temps à reconnaître l'amùuur.
On peut dire que la jolie cinéaste en pavés a fait un florilège de tous les travers du premier film. Budget inexistant, maîtrise très relative de la technique de base et même du langage cinématographique, scénario typé parisien auteur genre indé obligatoire. Bref on pourrait croire à un truc indigeste, surtout que pour le coup, j'étais bien confortablement assis quand au noir venu de la projection un vieux et gros porc s'est adjugé le fauteuil voisin pour me faire profiter de son hygiène déplorable et de son haleine propre à tuer un rat habitué aux bouches d'égouts ! La situation n'était pas idéale pour apprécier un truc un peu potache, un peu poétique et un peu humoristique.
Le problème c'est que l'exercice d'auto promotion de l'actrice réalisatrice productrice est trop bâclé pour que chacun y trouve son compte. Le ton, sorte de parodie des Vincent, Rohmer, et autre Mouret est très sympa, les astuces de script pour meubler ou cacher le manque de moyen fonctionne relativement bien. Mais c'est tout le reste qui le fait moins.
La conclusion, c'est de racheter les droits, d'utiliser une vraie caméra, d'attendre l'été pour une belle lumière, d'utiliser du matériel d'éclairage pour rendre hommage à la Donzelli dans les scènes d'intérieur. On peut aussi retravailler un peu le script pour plus d'humour et de rythme. C'est a ce prix que l'on pourra déguster un vrai film en place d'un brouillon. tout cela n'enlevant rien aux mérites de ce premier essai.

Loufoque,drôle,décalé...beaucoup d'adjectifs vont avec la Reine des Pommes qui est un bon moment de cinéma dans son style repoussant dans un premier temps pour devenir finalement attachant, un peu comme V.Donzelli l'héroïne et réalisatrice du film.

Un petit film sans prétention et fort sympathique. L'histoire est basique à souhait, son traitement, malgré les apparences, beaucoup moins. La mise en scène est pleine de bonnes idées qui donnent du peps à l'ensemble, avec notamment ces passages chantés, ou encore ces quelques scènes presque chorégraphiées. Le jeu des acteur est très théâtral, ce qui finit de rendre certaines séquences irrésistibles.
C'est drôle, c'est frais, c'est enlevé, et ça ne se prend jamais la tête. Un bon petit film, qui parvient à faire de belles choses avec très peu de moyens.

Je n'ai pas pu aller jusqu'au bout même si ça s'annonçait prometteur,
car elle a réussi à me communiquer sa déprime.

Cet essai sans prétention comporte une certaine audace... Fait avec des bouts de ficelles et pourtant réjouissant, il est moins cruche qu'il n'y paraît. Appelons une chatte une chatte: voici une plaisanterie foutraque, le portrait d'une pauvre fille looseuse, faiblarde mais rêveuse, accrochée à son portable.

Ce qui me plait dans ce film c'est l'originalité dans la façon de traiter un sujet si banal, c'est loufoque, burlesque et plein de gaité, de fantaisie et d'excentricité. J'imagine cette jeune réalisatrice être une personne délirante et créative, elle apporte une nouveauté dans le genre caricature, faire passer un bon moment simple en sortant du moule, j'aime bien ce style qui sort du classique.