Derniers Avis : Zarafa - Page 2

Une amitié entre un enfant et une girafe que le pacha d’Egypte offre au roi de France Charles X afin de l’aider à libérer Alexandrie des Turcs. Contrairement à d’autres dessins animés, c'est d'abord et avant tout un film pour enfant. Ca commence un peu comme les aventures de Kirikou, avec un grand-père qui raconte une histoire aux enfants du village. Il sort des petites figurines fabriquées par lui-même pour représenter les différents personnages. Mais ce n'est pas une histoire uniquement africaine puisque les protagonistes vont rapidement se rendre en France et découvrir un pays bien différent du leur. Le scenario est assez simple, sans grande surprise et repose sur la promesse qu’un enfant a faite à une girafe, Zarafa : la ramener dans don pays. Un film banal.

Zarafa est un vrai petit bijou... le genre de dessin animé qui révolte et bouleverse ! C'est humain, triste, plein d'espoir et vraiment je suis très content de l'avoir découvert et partagé avec mes enfants. Le début est très prenant et nous étions à fond dedans !! Le milieu est un peu plus longuet avec le grand moment d'aventure et nous avons un peu moins apprécié mais dès l'arrivée en France l'histoire redevient bouleversante et nous avons vibré jusqu'à la fin !! C'est cruel et éprouvant et nous avons passé une superbe soirée !!

C’est très beau, mais pas la même beauté que « La Colline aux Coquelicots » critiqué précédemment. On voit ainsi toute la diversité de l’animation depuis un an (« Un Monstre à Paris », « Couleur de Peau : Miel », « Arrietty le petit monde des chapardeurs », « Madagascar 3, Bons Baisers d’Europe », etc.). Ici, on n’est pas face à un dessin animé de type ‘entertainment’ mais un dessin animé façon conte et la petite histoire rencontre la grande Histoire sur bien des aspects (l’esclavage, le racisme, la découverte des animaux ‘exotiques’ par le Roi de France). D’ailleurs, ce film n’hésite pas à critiquer la société française de l’époque.
J’ai vu tous les long-métrages de Rémi Bezançon et je voudrais louer ici son talent : il a toujours quelque chose d’intéressant à raconter et il le fait la plupart du temps avec beaucoup de brio.

L'enfer est parfois pavé de bonnes intentions... Présenter des Européens esclavagistes au Soudan au XIXe siècle et des Arabes révoltés par l'esclavagisme n'est pas seulement une erreur historique, c'est carrément du révisionnisme. On frise, très souvent, le racisme pur et simple, la haine de l'Occident et de l'Européen, forcément moche, ridicule, méchant, brutal, xénophobe. C'est d'autant plus dommage de s'être fourvoyé dans un énième "sanglot de l'homme blanc" que l'histoire de base très intéressante donnait lieu justement à des réflexions sur la société industrielle et le choc des cultures qui auraient pu être pertinentes. Au lieu de quoi, ce dessin animé qui lorgne sur Kirikou mais sans lui arriver à la cheville question qualité graphique alterne passages gnan-gnan et portrait à charge grossier contre une civilisation. L'animation française ayant produit ces dernières années beaucoup de perles, on laissera cette Girafe volontiers sur le bord de la route.

L'Express a bien résumé lors de la sortie de Zarafa : "Ce vieux projet de Rémi Bezançon (...) tire le jeune spectateur vers le haut en jouant la carte de l'humanisme et de la sincérité. La 2D, quasi à l'ancienne, ajoute à la poésie. On dira ce qu'on voudra, le naturel a quand même plus de relief". Et oui, que ça fait du bien de revenir à des traits beaux et simples, à un scénario riche et complexe (le conteur et ses petites statuettes, les morts inattendues et violentes de la mère Girafe, d'Hassan surtout…) qui tire les petits vers le haut en leur montrant les choses comme elle sont, que la vie n'est jamais un long fleuve tranquille mais que les grands sentiments sont toujours au bout du chemin quand l'esprit d'aventure et l'appétit de vie sont bel et bien là. beau voyage et belle découverte que ce Zarafa pour les petits et les grands.

petit chef oeuvre au même titre que certains dessins animés de célèbres studios japonais.
histoire merveilleuse, bien racontée

Adapté de la véritable histoire de la première girafe de France, ce joli film d'animation, réalisé à l'ancienne, est visuellement excellent, les paysages magnifiques et les personnages attachants.
Un petit bijou.

Zarafa n'est certainement pas le meilleur film d'animation. C'est très décevant, malgré l'histoire émouvante et les personnages agréables, on passe un moment déplaisant devant, d'une part à cause des longueurs, c'est long il ne se passe presque rien mais aussi parce que les graphismes ne sont pas tous terribles. La relation entre la girafe et le petit garçon Maki est vraiment lourde par moment. Zarafa reste un film divertissant pour les petits mais ennuyant pour les plus grands. Un film moyen sans grande surprise où il ne passe pas grand chose.

Une petite merveille, une émotion prenante de la première à la dernière seconde...un petit Bijou.

Bon dessin animé avec de la tendresse, de l'émotion et de l'aventure. Film pour les petits et les grands seront eux aussi satisfaits.

Ce film est un joli conte pour enfants, qui tient à la fois du récit d'aventures et de voyages, du roman d'amitié et de la fable humaniste. Le héros, Maki, est un petit cousin de Kirikou, qui nous emmène du Soudan en Égypte, puis de l'Égypte en France. À pied, à dos de chameau, en ballon, en bateau... Sur son chemin, il rencontre un esclavagiste et pilleur de tombes, un seigneur du désert, un pacha, un aéronaute, une femme pirate... On ne s'ennuie pas un seul instant. Le scénario est bien mené. Le dessin et les couleurs sont soignés ; l'animation "à l'ancienne", en 2D, fonctionne bien, avec quelles idées poétiques. Petit bémol : le côté gentillet et larmoyant peut agacer un peu. Mais il est compensé par la dimension satirique de l'épisode parisien : tableau piquant de la société française à la fin des années 1820. Société colonialiste et raciste, critiquée et joyeusement ridiculisée lors d'une fameuse confrontation avec un hippopotame.

Pour moi, ce n'est ni un chef d’œuvre d'animation ni un dessin animé transcendant par son scénario et les sentiments qu'il inspire. J'ai été très déçu.

C'est un mélange de Kirikou - Le Roi Lion et Pirates Bons à rien, mauvais en tout (notamment pour la remontée sur Paris). Il semble se destiner particulièrement pour les enfants et d'un autre côté, certaines scènes sont dures (présentation de la mort assez brutale pour les plus petits). L'esclavagisme et le racisme sont traités mais de façon totalement superficielle. L'intrigue tient sur un post-it. Attention, ne vous attendez pas à du Kirikou (dans le dessin, dans la morale, dans le scénario), c'est à mille lieux (en dessous).

En 1826, le pacha égyptien offre une girafe au roi Charles X et l'envoie non par ballon mais par bateau. Nous sommes d'accord, le récit de Bezançon et Lie est plus enchanteur et féerique que l'original, n'en déplaise aux historiens. Mais n'oublions pas que ce film est destiné à un jeune public afin de les éduquer tout en les divertissant. Alors oui, on retrouve les codes qui font le charme des films d'animation, tels que l'éternel présence du méchant, ainsi qu'un humour simple et léger porté sur des personnages extravagants. Mais Zarafa n'est pas une banale aventure entre un jeune garçon et une girafe. Grâce à de magnifiques dessins et des couleurs chaudes, les deux réalisateurs ont réussi à nous faire apprécier la beauté des paysages orientaux à sa juste valeur. Par ailleurs, des notions comme la réincarnation et le racisme sont expliquées avec finesse et subtilité, où chaque enfant pourra comprendre de quoi il s'agit. C'est également un plaisir pour les adultes de découvrir cette histoire peu commune et méconnue de la plupart d'entre nous. Alors il n'y a plus qu'une chose à dire, pressez-vous dans les salles avant que cette girafe ne disparaisse.

Pas vraiment fan des dessins animés d'habitude mais il faut bien avouer que Zarafa est un petit bijou. En effet c'est merveilleusement bien dessiné, très épuré mais avec une patte très personnelle qui donne tout son charme à l'histoire, d'autre par le GROS point fort de ce petit film reste les voix des personnages, gros coup de coeur car ces voix sont d'une qualité rare maintenant et sont vraiment bien choisies et nous transportent dans cette fabuleuse aventure. Le scénario en lui même est très attachant car on se prend tout de suite au jeu de se demander se qu'il arriver ensuite a Maki et Zarafa que ce soit en Afrique, au dessus de l'océan, dans le sud de la France et a Paris.
Que dire de plus si ce n'est que la suprématie des films d'animations en images de synthèses n'empêche pas de sortir des perle dans le genre de Zarafa.
Une aventure qui ravira autant les petits que les plus grands et vous ne resterez pas insensible a cette histoire d'amour entre un petit plein de rêves et une girafe en route pour la France.
A voir absolument

Un conte oriental qui emprunte autant à Hayao Miyazaki,qu'à Michel Ocelot,Sylvain Chomet et bien sûr au film "Lawrence d'Arabie". C'est un film d'animation en 2D traditionnelle,tellement pédagogique qu'on a l'impression qu'il se destine uniquement aux enfants ou aux vidéos à l'école. "Zarafa",c'est l'histoire d'une girafe,prise d'amitié par un jeune Soudanais,Maki. Offerte au roi Charles X par le pacha d'Egypte,elle entame un voyage en mongolfière vers Paris,en passant par le désert,les cols alpins et Marseille entouré de personnages attachants(Hassan le bédouin,les deux chèvres jumelles,une pirate,un pilote à la jambe de bois). Le tout est raconté par un vieux sage sous un baobab à un groupe d'enfants attentifs. Remi Bezançon poursuit sa thématique de l'enfant qui ne veut pas grandir et de l'initiation à effectuer pour dépasser cela. Les couleurs sont agréables,donnant l'impression de voyager dans le temps(le XIXème siècle ici). On peut saluer aussi l'abord de thèmes comme la liberté,l'esclavage ou le racisme. Malheureusement,tout cela est présenté de façon très lisse et didactique,avec un manque de substance certain qui ne contentera pas les plus adultes d'entre nous.