Derniers Avis : Au bonheur des ogres - Page 9

N'ayant pas lu le roman de Daniel Pennac, je ne peux juger le film que pour sa qualité cinématographique pure et non pour sa qualité d'adaptation. Et dans son registre, "Au bonheur des ogres" se révèle très plaisant, le réalisateur imposant dès le début son style et son univers dans lequel on reconnaît le style de Pennac. Tourné dans l'ancien grand magasin parisien La Samaritaine, le film bénéficie ainsi de superbes décors, nous plongeant au cœur d'une histoire aussi joyeuse que délirante dans laquelle un bouc-émissaire professionnel se retrouve entraîné dans une affaire de meurtres, d'explosifs et de famille. La mise en scène de Nicolas Bary est plaisante et chaleureuse, aidée par une très belle photographie et malgré quelques défauts (notamment de montage, l'ensemble comportant beaucoup de faux raccords), il faut avouer que le charme du film opère grâce à la tendresse et l'humour présents. Et puis en doux rêveur maladroit romantique, Raphaël Personnaz est parfaitement à l'aise face à une Bérénice Béjo qui ne manque pas de charme.

Pendant longtemps jugé comme inadaptable à l’image, l’univers décalé des romans de Daniel Pennac a pourtant su, ces dernières années, inspirer les cinéastes modernes et aurait pu, entre les mains d’un réalisateur créatif de l’acabit de Michel Gondry, déboucher sur un fabuleux moment de cinéma. Seulement le travail de Nicolas Bary est bien trop frileux pour réussir à s’affranchir de la prose fantasque de l’auteur pour donner à l’histoire et aux personnages la profondeur qu’ils méritaient. Cette comédie familiale trop vulgaire pour les enfants et trop immature pour les adultes se cherche constamment mais, à force de ne susciter aucun autre sentiment que de la curiosité visuelle dans ses premières minutes, finit par perdre le spectateur en chemin. Si les six autres livres de la saga Malaussène initié par Au bonheur des ogres en 1985 venaient à être également adaptés, il faudra espérer y trouver plus de vie que dans cette expérience foutraque.

Voici une petite bulle sucrée et légère pleine de poésie et de tendresse pour des personnages bien barrés et attachants. Dommage que le côté inquiétant et suspense soit délaissé car le film est drôle, plein d'humour. Les décors sont stylisés et réfléchis, très pop. Raphaël Personnaz, lunaire à souhait, est attachant, tout comme le reste de la fraterie, notamment Mélanie Bernier. Bérénice Béjo est expansive et rigolote. De Tronquédec et Kusturica sont également excellents. On regrette que la disparition des enfants ne soit pas plus traitée. Un film un peu plus long aurait peut-être permis de ne pas privilégier la sympathique chronoique d'une famille déjantée par rapport au côté suspense.

8/10

Une comédie policière foutraque, tendre et haute en couleurs qui bénéficie d'un casting impeccable.
Certains personnages auraient mérité plus de consistance mais l'ensemble se regarde avec plaisir.

Ce que j'ai aimé, c'est certains dialogues qui semblent bien venus d'un livre....C'est assez spirituel....
Les acteurs aussi Raphael Personnaz et Bérénice Béjo, assurent deux rôles à la fois tendres et drôles...
Pour le reste j'ai trouvé le scénario peu convaincant, voire tortueux...
Pas beaucoup de musique mais de jolies couleurs dans les appartements et dans le grand magasin :
L'histoire du gérant qui essaie de saboter son magasin pour recevoir des indemnités et de mettre ça sur le dos de Personnaz ne m'a particulièrement passionné....
C'est vif, un peu désordonné mais la famille et ses relations sont des personnages sympathiques......
Ne restera pas dans les annales, je pense....

Film sympathique, univers très coloré dans tous les sens du terme. De très bons acteurs, je les aime tous.

Une comédie sans grand intérêt. Des scènes répétitives, beaucoup d'invraisemblance. heureusement les acteurs sont bons.

Tres sympathique conte de noel avant lheure :) Un melange des galleries et de la samaritaine Une vue parisienne romancee

J'ai été déçue par ce film qui ne rend pas l'atmosphère du livre de Daniel Pennac. Dommage. A noter quand même que les acteurs y sont excellents.

Après avoir lu le livre que j'ai bien aimer, ma permis de voir le film avec une impatience.

43 - AU BONHEUR DES OGRES

Benjamin est l'ainé de la tribu Malaussène, famille qui vit entre frères et soeurs depuis le départ de la maman, qui navigue depuis toujours d'homme en homme... Benjamin prend soin de ses demi frères et soeurs dont une, jeune adulte, est enceinte depuis peu. Pour subsister à leurs besoins, Benjamin travaille à l'Ogre Parisien, grand magasin de type Galeries Lafayette. Il sert de bouc émissaire lorsque les clients viennent se plaindre, ce qui fait de lui un emploi plus officieux qu'officiel. Un jour, une explosion subvient, faisant un mort parmi le personnel, puis le lendemain une seconde explosion avec la meme sentence. Très vite, la police soupçonne Benjamiin, à chaque fois présent sur les lieux des détonations... Personne ne croit à la thèse des accidents, Benjamin le premier, et c'est aidé d'une jolie journaliste qu'il va tenter de se disculper, d'autant qu'il pense avoir trouvé une origine à ces crimes...

On suppose que ce film est une comédie, mais en sortant de la salle on n'en est plusvraiment sur... C'est vraiment peu crédible, et bizarrement ficelé, certains adoreront peut etre, moi pas plus que cela. Après, ça se regarde, mais de là à mettre dix euros dans sa place, il y a vraiment beaucoup mieux à voir en ce moment, y compris dans la comédie Française. Bilan mitigé : 11 / 20 !

Beaucoup plus de plaisir à le lire qu'â le voir, ce bonheur ! A cause de B Bejo ? Je n'y parvient pas. Et les contes de Malaussenne ? Je n'y crois pas, je n'y suis pas. Par compte, KUsturica, oui , encore!

Film original dans sa forme : rempli de trouvailles, de couleurs, un jeu d'acteurs vraiment sympathique (mention à la petite famille craquante et piquante!), qui "embrouille" entre le réel et l'imaginaire. MAIS : scénario bien mince, lenteur des scènes et donc de l'histoire qui ne prend jamais vraiment (ni originale comparé à son traitement dans le forme, ni palpitante...voire classique). Je me suis beaucoup ennuyé malgré des bon mots, la gouaille des personnages et, encore une fois, un visuel recherché, des idées riches. Pas assez pour en faire un film de qualité, intéressant et novateur. Dommage! Je ne recommande pas.

le film présente des aspects assez inattendus, ce dont la bande annonce ne laisse pas présager car on s'attend à quelque chose de marrant / un peu fou. En ce sens, il est un peu plus profond et un peu moins drôle que ce qu'on pouvait espérer. En même temps, il s'adresse aussi à un public plus large , pas uniquement aux amateurs de comédie. Il est aussi très difficile de lire ce qu'il va advenir de l'histoire, on nous tient plus facilement en haleine avec cette "enquête" proposée. Sinon, il y a une vraie originalité dans la manière dont le scénario est traité et le film mis en images, sans qu'on tombe dans quelque chose de "loufoque" ou de trop décalé. C'est très plaisant de la sorte, d'autant que l'atmosphère générale et la variété du contenu rendent le tout très vivant. Il y a aussi une bonne alchimie entre les acteurs, ce qui contribue à la poésie qu'on su susciter de par la façon dont le film est réalisé. Bérénice Béjot est très à son avantage dans ce contexte, son charme apparaît au grand jour. En somme c'est une oeuvre très intéressante à laquelle on a à faire.

Au bonheur des ogres est le genre de film ou il ne faut pas rater la première marche. Si on n’entre pas dans l’histoire et la fantaisie dès le début, on rate tout. C’est ce qui m’est arrivée, impossible d’adhérer à l’esprit de ce long métrage. En fait, Au bonheur des ogres démarre plutôt bien et puis çà s’essouffle très très vite !! Les personnages sont fades par rapport à l’esprit baroque et le pep’s qui se dégage du magasin. Trop d’ailleurs ! c’est indigeste. C’est naïf mais pas dans le bon sens du terme. On se noieeeeeeeeeeeeeeee

Reste le casting, le couple Raphael Personnaz et Bérénice Béjo est sympathique, même chose pour les enfants autour d’eux. Guillaume de Tonquédec en directeur du magasin ne m’a pas convaincue.

Au bonheur des ogres est ennuyeux, c’est brouillon, et l’intrigue s’essouffle. Pas persuadée que les fans des romans de Pennac soient satisfaits de cette adaptation.