Avis : Sur la piste du Marsupilami - Page 2

Après sa mémorable (et très libre) adaptation du deuxième opus des aventures des irréductibles Gaulois (Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre - 2002), on ne pouvait être qu’enchanté à l’idée de voir Alain Chabat à nouveau derrière l’adaptation d’un célèbre personnage de bande-dessinée, à savoir le Marsupilami (un animal imaginaire résidant dans un pays fictif, la Palombie). Mais lorsque Pathé nous a dévoilé l’affiche (nauséeuse), puis un teaser et une bande-annonce laissant craindre le pire, on n’avait plus qu’à croiser les doigts et toucher du bois pour continuer a espéré que cette adaptation soit réussie. Hélas pour nous, le film dépassant allègrement les 90 minutes, il nous sera difficile de devoir supporter cette piteuse retranscription sur grand écran (le Marsupilami avait déjà connu de nombreuses adaptations télévisées via des séries animées). Ce qui frappe en premier lieu, c’est bien évidemment l’apparition du Marsupilami, pour ceux qui ont grandi avec les BD de Franquin (qu’il a créé en 1951) savent très bien de quoi il en retourne, lorsque l’on décide de donner vie à un personnage de fiction et qui s’agit de lui donner une identité propre (une humeur, une voix, etc), l’exercice s’avère extrêmement difficile et il faut bien reconnaître que les animateurs de BUF (la société française spécialisée dans les SFX) ont fait du très bon travail (et ils avaient tout autant intérêt à ne pas se louper d’autant plus qu’ils ont eu un an de post-production !). Le Marsupilami s’avère donc crédible et parfaitement intégré aux images pour que l’on y adhère, par contre, concernant le scénario, il y a de quoi s’alarmer tant Alain Chabat peine clairement à nous faire rire, à nous dépayser, bref à nous divertir. En cause, des gags qui ne fonctionnent absolument pas et des sous-intrigues dont on se contrefout totalement (en plus de ça, c’est vu et revu des milliers de fois, entre les personnages aux petites voix, le nain d’un côté et le mastodonte de 2 mètres de haut de l’autre, le fameux tandem qui se chamaille constamment pour au final former un duo très solide, etc), rares sont les gags où l’on arrive à esquisser quelques sourires (parfois de honte), on a d’ailleurs bien du mal à se souvenir des passages qui nous avaient décrispés (le chihuahua en rut, les clins d’œil à "Avatar" & "Questions pour un champion" ou encore Lambert Wilson qui se grime en Céline Dion). Niveau distribution, ne vous attendez pas à retrouver le Marsupilami dans tous les plans (malgré le titre du film) il apparaît bien peu face caméra comparé au duo principal (Jamel Debbouze & Alain Chabat) qui s’accapare presque toutes les scènes et en font des tonnes, aux côtés de Fred Testot, Géraldine Nakache (qui ne sert absolument à rien), Patrick Timsit (toujours aussi exécrable) & la magnifique Liya Kebede (Fleur du désert - 2010).
Au final c’est bien peu pour satisfaire, d’autant plus qu’Alain Chabat nous avait déjà habitué à bien mieux dans le même registre, quelle déception.

‎"Sur la piste du Marsupilami" ou quand Alain Chabat s'approprie une nouvelle fois un mythe de la bande dessinée. Et le résultat est pour le moins surprenant! Tout d'abord septique par le ton du film...J'ai fini par me laissé embarquer progressivement pour me fendre en deux à la fin. Alain Chabat nous donne, ici, un film vraiment honnête, qui n'a pour but que de divertir petits et grands (surtout les grands). Son humour décalé plane sur le film et une surprise nous attend à chaque moment. Le duo Chabat/Debouze est juste génial! Fred Testot est vraiment très drôle et Lambert Wilson est LE personnage qui m'a fait pleurer de rire...(Je ne verrai plus jamais Céline Dion de la même manière). Le Marsupilami est touchant, drôle et carrément bien fichu...Un personnage à la hauteur du casting! Un film "à la française" qui, à mon avis, fera parler de lui! Le 4 avril, foncez au cinéma et laissez vous séduire aussi par cette petite bêbête délirante! HOUBA! HOUBA

Même s'il n'est pas aussi délirant et potentiellement culte qu'un "Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre", "Sur la Piste du Marsupilami" reste un film sincère et généreux. Voyez-le dans une salle blindée d'enfants et vous vous rendrez compte de la portée de l'aventure signée Alain Chabat.

Une très bonne adaptation de la bande dessinée. Un film marrant, drôle, délirant. Le marsupilami est bien fait en image de synthèse.

Sur la piste du Marsupilami : Une comédie sympa et assez délirante, c’est du Alain Chabat donc il se permet tout. On accroche ou pas mais il faut quand même saluer le geste de faire des comédies comme cela. Bon, il y a rien d’exceptionnelle mais ça se laisse voir. Déjà, la réalisation est plutôt admirable. La mise en scène est bonne. Mais, le meilleur reste les effets spéciaux et la modélisation du Marsupilami. Le résultat final est trop craquant, on dirait une peluche trop mimi ^^ et son animation est superbe. Bon après, le scénario, c’est la que c’est a dent de scie. Il y a de bonne idée mais il faut adhérer au délire avec la prophétie, les décalages, la fleure de jouvence... Vous me dirais, c’est une comédie donc tout est bon pour rire et c’est une bonne chose. L'humour est cocasse et globalement drôle. Mais, certains élément du scénario aurait pu être mieux travaillé. Déjà, le méchant est casse pieds et peu intéressant. Mais, les autres personnages sont plutôt bon et le duo : Jamel Debbouze et Alain Chabat fonctionne bien. Par contre, Lambert Wilson est vraiment hilarant dans son moment culte quand il interprète … ( spoiler: Céline Dion ^^
) et sympa l'apparition de Salah de incroyable talent en danseur "Maya". Donc voila, cela reste plutôt fidèle a l’esprit du dessin animé. C’est une bonne comédie qui reste regardable.

J'ai vraiment aimé ce film. J'ai été surpris par les mauvaises notes. Alain Chabat signe une nouvelle comédie, 11 ans après le grand Mission Cléopatre, réussie, portée sur une adaptation de la BD du marsupilami. J'ai apprécié spoiler: le clin d'oeil pour Astérix : "tu n'avences pas du tout..."
. On rigole souvent avec l'humour d'Alain Chabat. Le spécialiste Jamel Debbouze ne nous décevra jamais. Les acteurs sont excellents. Les décors sont agréables à l'oeil, et le scénario n'est pas mauvais. Une bonne comédie bien sympatique.

Chabat et Debbouze font du Chabat et Debbouze! Et ça marche. Bien sûr, il faut apprécier ce genre d'humour mais il faut être de mauvaise foi pour dire que l'on n'a pas ri du tout. C'est pas toujours fin, mais certaines situations, passages et répliques sont très bien trouvés. Le Marsupilami est plutôt bien fait, même s'il n'est pas le personnage principal, ce que je regrette un peu. Lambert Wilson et Fred sont convaincants et offre de belles scènes aussi. Bref, une comédie très agréable.

Si je ne peux aimer la saga cinématographique Astérix car elle fait honte à l’univers créé par René Goscinny et Albert Uderzo, je dois bien admettre que le 2nd opus (Mission : Cléopâtre) était drôle. A défaut de réaliser un Astérix à proprement parler, Alain Chabat avait réussi à nous livrer une comédie digne de ce nom en piochant dans son passé de Nul. C’est donc avec curiosité que l’on pouvait s’intéresser à cette adaptation d’une autre bd, celle de Franquin. Chabat est-il arrivé à faire une nouvelle comédie poilante avec le Marsupilami ?

Quand Dan Geraldo, reporter en quête de scoop, arrive en Palombie, il ne se doute pas qu’il va faire la plus incroyable des découvertes… Avec Pablito, guide local plein de ressources, ils vont aller de surprise en surprise au cours d’une aventure trépidante et surtout révéler une nouvelle extraordinaire : Le Marsupilami, animal mythique et facétieux, existe vraiment !!!
Contrairement à Astérix, je ne connais pas suffisamment l’univers du Marsupilami pour savoir si Alain Chabat a fidèlement adapté la bande dessiné de Franquin (au niveau de l’ambiance est de l’humour). Bien qu’après avoir vu Mission : Cléopâtre, j’en doute ! Quoiqu’il en soit, Sur la Piste du Marsupilami reste un délire, certes moins fendard qu’Astérix 2, mais qui touche néanmoins au but. En prenant le Marsupilami comme fond de l’histoire (oui, la mythique bestiole n’apparaît pas beaucoup à l’écran !), Chabat se fait grandement plaisir en donnant aux spectateurs toute une ribambelle de situations grotesques assumées, de répliques comiques et de moments digne des Nuls (la pub dérivée de l’Oréal, la prophétie sous forme de dessin animé amateur, le perroquet buvant du Tropico…). Sans oublier quelques références (Pablito crachant sur le lama pour se venger rappelle la fin du Temple du Soleil avec le capitaine Haddock) et des moments absolument jubilatoires tellement ils sont dégénérés (la danse du Marsu par les Payas, la partie musicale sur Céline Dion). Bref, c’est distrayant et drôle ! Sans doute moins percutant que Mission : Cléopâtre, la faute à trop d’histoires en un seul film, qui ne laisse pas le temps à Chabat d’exploiter l’intégralité de ses personnages (comme Pétunia et le caporal) et le temps qui lui est accordé pour élargir son terrain humoristique.

S’ajoute à ce Marsupilami un casting haut en couleur, où s’amusent Alain Chabat en personne mais aussi Jamel Debbouze, Fred Testot, Géraldine Nakache, Lambert Wilson, Patrick Timsit et tant d’autres ! Mention spéciale à Lambert Wilson, non habitué à ce genre de film, qui se retrouve ici grimé en un général Pochero plus proche de Freddie Mercury que du dictateur Sud-Américain, et qui se travestit pour une séquence musicale inoubliable ! Il est cependant dommage que la plupart des acteurs soient sous-exploités, comme Nakache, Timsit et Jacques Weber, leur personnage respectif étant peu travaillé par le scénario.

Et le Marsu dans tout ça ? Même s’il n’est pas le personnage principal du film (ce qui en fera râler certains), il ne faut pas oublier que c’est pour lui que le film nous intéresse ! Surtout qu’il était de curieux de voir comment un tel animal de bande dessinée pouvait apparaître réaliste à nos yeux. Au final, le résultat se dévoile être plutôt satisfaisant, à défaut d’être superbe. Le Marsu se rapproche ici bien plus du singe que du fauve arboricole (où sont passés les « Houba houba », remplacés ici par des cris de macaques ??), une sorte de peluche vivante aussi attendrissante que dangereuse (les poils qui se dressent sur ses épaules sont très bien reproduits). L’industrie du cinéma français n’étant pas une perle question effets numériques, il n’est dont pas étonnant de voir que le Marsu ne soit pas aussi réussi qu’un dinosaure de Jurassic Park ou bien Gollum. Mais cela reste assez plaisant à regarder, notamment lors d’une séquence où le Marsupilami s’attaque à une horde de braconniers pour se défendre, les différentes possibilités d’attaque avec la queue et la folie de ces dernières agréablement retranscrite à l’écran.

S’il n’arrive pas à la cheville d’Astérix et Obélix – Mission : Cléopâtre, Sur la Piste du Marsupilami n’en reste pas moins une comédie familiale réussie et délirante. Haut en couleur grâce à ses personnages, costumes et décors. S’il ne peut rester fidèle à la bande dessinée dont il tire l’inspiration, Alain Chabat peut se vanter de faire des comédies qui font mouche !

J'ai tenu un bon quart d'heure avant de couper, exaspérée. C'est mauvais à mourir, grotesque même. Et qu'on ne me dise pas "mais c'est de la comédie!" ou pire "mais c'est pour les petits!". C'est pas parce que c'est comique ou enfantin que ça doit être mauvais, y a pas de rapport.
Et encore, j'ai pas parlé de l'orchidée qui "dégage" de l'iridium... Et pourquoi pas une rose qui dégage du plomb ?! O_o
Bref, c'est mal fait, c'est mal joué, c'est mal filmé, c'est ridicule, c'est du Chabat.

Même Chabat qui avait fait un carton critique et public avec Astérix n'a pas réussi à refaire le pari avec un autre héros de la BD franco-belge. A vrai dire, on ne reconnaît pas sa patte.
Tout est facile, lourd, sans charme, de la part des gags et des acteurs ; Debbouze en est la preuve. Il fait du Debbouze comme d'habitude, dans un personnage faussement latino ( rajouter des "os" et balancer à l'arrache 2, 3 mots espagnols ne le rend pas crédible, tout le contraire ) et voulant pour une énième fois Numérobis. A part Chabat et le Marsupilami qui est plus attachant que celui des dessins animés, les autres comédiens, Nakache ( personnage qui ne joue aucun rôle dans l'histoire ! ), Wilson, pour citer les pires, n'ont aucune saveur et prestance hilarante à l'écran. Idem pour les enfants, dont la fille de Debbouze, qui ne font que réciter leur texte. Et bon sang de bonsoir, pourquoi Chabat n'a pas utilisé l'ennemi juré du Marsupilami, Bring M'Backalive ??! On passe notre temps à soupirer devant des blagues vaseuses ( le gag du chihuahua ... jamais Franquin n'aura lui-même sorti une chose pareille ) et des séquences inutiles ( oui, Wilson chante du Céline Dion, et à part le placement du nom de la star, et ensuite ? ). Hormis les belles images de jungle et de culture exotique malgré une grosse dose de clichés, le film de Chabat est un échec, sur l'écriture, la mise en scène et la direction d'acteurs.

Alain Chabat reste fidèle à lui même et réalise un film complétement déjanté avec des scènes
jubilatoires et d'autres moins abouties mais l'ensemble reste hilarant.

Au détour d'une promenade sur le catalogue de Netflix France et d'une après-midi où j'avais besoin de poser mon cerveau, je suis tombé sur "Sur la piste du Marsupilami". Je comprends mieux pourquoi je n'avais pas voulu le voir à l'époque.

Si le film débute bien avec de beaux plans, un bon budget et un certain respect visuel de l'oeuvre (le marsupilami est convaincant, son nid aussi), cela tourne vite à la catastrophe.

Le scénario va alors enchaîner les vannes pas drôles et souvent vues et revues, les personnages inintéressants et caricaturaux et les situations absurdes. Au point que ce qui avait commencé comme un bel hommage à l'oeuvre originale finit en crachat à sa face.

Pourquoi avoir voulu coller cet humour beauf à la bande dessinée si raffinée d'André Franquin ? D'autant plus qu'on ne peut même pas répondre "pour l'argent" : le film a rapporté 39 millions d'euros pour ... 39 millions d'euros de budget ...

Tout ça pour ça!!! il est vraisemblable qu'Alain Chabat a cherchè en rèalisant ce quatrième long-mètrage derrière la camèra à faire rire le public! Toutefois, mis à part les grimaces de l'ex Nul, il a totalement èchouè dans sa tentative! La rèalisation est d'une flemmardise dont rougirait le moindre dèbutant! L'interprètation est très faible dans l'ensemble (mention à Jamel Debbouze, comique sans talent, sans prèsence, sans rien, incapable d'aligner correctement trois mots de français) et l'on est en particulier très dèçu par Fred Testot en botaniste / dictateur, qui ètait pourtant excellent dans "Gardiens de l'ordre" de Nicolas Boukhrief, mais dont on dècouvre ici le très faible registre! De plus, les jeux de mots ou les blagues rèpètèes ne suffisent pas à rendre cette comèdie d'aventures distrayante! Les admirateurs d'Alain Chabat seront donc forcèment dèçus, malgrè la prèsence (sous prozac) de Lambert Wilson, grimè en Cèline Dion (la chanson « I'm alive » en prend un coup). Seul le facètieux Marsupilami, bien qu'il soit en image de synthèse, parvient à donner un côtè lèger et aèrien à l'histoire! il n'y a que finalement peu de choses à dire "Sur la trace du Marsupilami" si ce n'est que c'est le pire film français du printemps 2012! Les contraintes d'une telle production avec un budget de 40 millions d'euros et des magnifiques paysages de l'Amèrique du Nord ont favorisè cette dèrive dans la forêt de Catemaco, au Mexique! Quelle belle arnaque, quel beau gâchis...

Une bonne prise de risque de la part de notre ami Alain Chabat. On a un film assez fidèle à la BD au final. Toute fois, le film composera de quelques passages avec un humour un peu lourd et des clichés un peu dépoussiéré. Toute fois, Sur la piste du Marsupilami se laisse regarder.

Un film d'aventure où Chabat distille joyeusement son humour absurde, loufoque, décalé et référencé. Certes on a connu scénario plus original, mais les acteurs s'amusent et nous réservent certaines scènes d'anthologie.