Malgrès un sujet casse gueule, Dany Boyle parvient a nous montrer un tres beau film (notamment avec sa photographie) avec une bande son originale. James Franco interprete son role a merveille ce qui permet de ne pas s'ennuyer tout au long de ce film. Très bien.
De Danny Boyle, soyons francs, on n’attendait pas grand-chose après le désespérant Slumdog Millionaire, vaste hallucination collective plaquée or et oscars, comme ces bidonvilles recouverts de peinture pour apparaître plus pimpants à l’écran. On n’attendait pas grand-chose, et on avait bien raison : 127 heures n’est presque rien, une toute petite chose gonflée à bloc par le style publicitaire de la grenouille Boyle voulant se faire bœuf. Nul, donc, et pourtant infiniment plus sympathique que le précédent opus : aucun cynisme ici, aucune démagogie, seul le vide abyssal d’un cerveau – partagé par le héros et le cinéaste – victime de la pauvreté de son imaginaire ; un autoportrait d’une touchante sincérité, en quelque sorte.
On ne peut le nier, le concept est ambitieux et original. Si certaines séquences sont très réussies, d'autres le sont moins, et par moment je me suis un peu ennuyé.
Levons tout de suite le suspens, on a ici à faire à du très très bon Danny Boyle. La photographie d'abord, juste exceptionnelle avec ce contraste de bleu et d'ocre sur fond de canyon désertique, et un James Franco magistral qui nous entraîne dans la descente aux enfers de cet homme qui, coincé aux milieu de nulle part, devra puiser bien au-delà de ses limites et surmonter sa propre folie pour survivre. Magnifique d'intensité.
C'est d'un formidable huis clos en plein air dont Danny Boyle nous gratifie avec 127 heures. Pour cela, il fallait un grand acteur. Et James Franco en est bien un. Il nous le confirme avec cette performance époustouflante, touchante et poignante. Tiré d'une histoire vraie, 127 heures met en images les 6 horribles jours qu'a dû passer Aron Ralston, jeune alpiniste déjà chevronné piégé dans un ravin au beau milieu des canyons américains. Le problème, c'est qu'il n'a prévenu personne de son escapade, comme à son habitude. C'est d'ailleurs sur ce point qu'a choisi de se focaliser Danny Boyle. Est-ce un bon choix, de tout axer sur une sorte de morale anti-individualiste? Pas vraiment à mon goût en tout cas. Malgré ces quelques dérapages (de mon point de vue), la phase d'avant-drame (à la fois légère et tendue comme il faut) mais surtout la scène finale mettent tout le monde d'accord. Le réalisateur dévoile l'espace d'une scène l'ampleur de sa virtuosité, bien aidé par un James Franco ( il vaut que je me répète encore et encore) au sommet de son art. Comme souvent, la fin du film aura été décisive dans mon appréciation globale du film; je mets 4 étoiles.
Très bon film d'aventure fidèle au témoignage et assez saisissant. L'acteur est pleinement son personnage, c'est beau et admirable. Une fois que j'ai vu le film, j'ai pris le livre qui comporte aussi des photos, c'est basé sur une réalité qui nous paraît une chance inouïe pour le miraculé. Autant dire où vous partez! C'est un moment plein de suspense. je conseille.
ce film tiré d'une histoire vraie est captivant et surprenant la réalisation et bonne malgré une bonne partie du film axé sur un méme endroit au fond d'un trou coincé par un rocher la fin du film et hallucinante et pleine de courage de la part de cet homme c'est un bon film dans l'ensemble
Et dire que c'est une histoire vraie ; Aron Ralston a eu un courage immense, je lui souhaite que du bon pour la suite. Pour en venir au film je l'ai trouvé réaliste, il retranscrit bien les faits je pense. Les nombreux flash-back surgissant de l'imaginaire et du passé du personnage permet au film d’être moins long. Les paysages du canyon sont magnifiques. Pas facile de faire un huit clos d'1h30 en plein désert ; c'est pour cela qu'il y a quelques longueurs.
Incroyable histoire réelle. Quel courage, quel cran, quelle détermination qu’a eus cet homme Belle réalisation, je ne me suis pas ennuyée une seconde et c’est un exploit avec si peu d’acteurs et d’actions dans les belles gorges de l’Utah. Peut-être un peu trop de moments hallucinogènes mais après tout le vrai héros les a-t-il vécus ! A voir une fois
Film sympa, je suis bien entré dans la peau du personnage. Une sorte de naufragé au milieu du désert. A voir au moins une fois. Par contre pas la peine d'être naïf, c'est probablement bidon mais c'est quand même bien mené...