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totoro35
86 abonnés
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1,0
Publiée le 26 janvier 2012
Le sujet était d'une actualité brûlante mais Klapisch rate complètement le coche, accouchant d'un film bancal et lourdingue, remplis à ras bord de cliché et de facilités jusqu'à une dernière bobine totalement ratée.
"ma part du gâteau" est servi par de bons acteurs, une bonne réalisation et une trame plaisante et facile à suivre. Quelques scènes sont très justes et on rit volontier sur certaines situations. Voilà pour les compliments car C.Klapish nous a habitué à beaucoup mieux. Le scénario, totalement invraisemblable sombre par moment dans le caricatiural excessif. Ce côté manichéens, les pauvres sont sympas, les riches méchants dessert grandement une histoire déjà tirée par les cheveux. Quant à la fin, elle est où ??? ok Klapish aime bien finir ses films en laissant le spectateurs s'interroger mais là c'est absurde et totalement stupide. A voir pour les inconditionnels, pour les autres, la TV suffira...
Bien sûr, c'est caricatural, bien sûr, il y a des maladresses, mais que Karin Viard est enthousiasmante! Rien que pour elle, ce film vaut le détour et vous ne le regretterez pas, car il y a de tout dans ce film: de la bonne humeur, de la tristesse, des éclats de rires, quelques larmes... et quand même une certaine réflexion sur l'état du monde occidental!
L'histoire aurait pu être bien et le film est bien joué. Mais dire qu'un trader a, par le seul jeu de ses manoeuvres financières, fait fermer une entreprise me parait, pour moi qui suis un ancien salarié de banque, quelque peu olé olé et de nature à désinformer une population déjà peu au faîte des histoires financières, ce qui est du reste normal. J'aurais préféré un message plus réaliste et pédagogique à ce sujet. Quelques maladresses aussi, comme la scène de fin sonnant vraiment faux. Le réalisateur m'a habitué à mieux.
Choisir la société actuellement pour traiter un sujet de film est une idée remarquablement mais faut-il encore avoir une histoire à raconter. Cédric Klapisch, lui, a choisi la facilité. Le jeune trader célibataire beau et riche, qui se tape des mannequins quand il veut et par-dessus le marché c’est un con, c’est ce qu’on peut dire faire dans la facilité. Et je dois dire que je ne m’attendais pas à une fin pareille. Pendant les dernières minutes de son film, Klapisch change radicalement de position sur le personnage de France (Karine Viard) et cela m’a beaucoup surpris. (Attention Spoiler) On passe à un personnage sensible qui travaille dur pour subvenir aux besoins de sa famille à une kidnappeuse d’enfant. Je pense que le réalisateur aurait pu trouver un autre moyen plus convenable de faire payer l’injustice du trader.
Ce film est une véritable fumisterie bourrée de stéréotypes, tant sur les traders que sur les ouvriers. Faire un film dénonçant les dérives de la finance est une idée intéressante, mais encore faudrait il le faire de manière intelligente et honnête: Ma part du gâteau n'est qu'une succession de poncifs, de dialogues creux et d'énormités scénaristiques. Une grosse déception.
Cette comédie sociale acide de Cédric Klapisch n’a sans doute ni la profondeur ni l’originalité de ses précédentes réalisations. Pourtant l’idée de la rencontre entre une mère de famille contrainte à se reconvertir en femme de ménage pour cause de délocalisation et chômage et un jeune trader au cynisme total, ne manque pas de sel. N’éludant pas un message politique d’actualité mais assez manichéen, Klapisch prend soin de ne pas glisser vers une Pretty Woman à la française, en offrant à Gilles Lellouche un rôle de salaud invétéré que l’acteur endosse avec une belle maîtrise. Le charme et le naturel de Karin Viard fait le reste. Divertissant, habile, mais pas un chef d’œuvre.
L ensemble n est pas mal du tout ...les comédiens sont même très bien alors d où vient se sentiment d inachevé ? . Sans doute de la fin qui du coup est trop brutale et abrupte. C est pourtant pas du tout une habitude chez ce réalisateur qui signe souvent ses propos . Néanmoins c est loin d être déplaisant.
Cedric Klapish fait du cinéma engagé, ses films transposent toujours un message social emprunt d'un réalisme appréciable comme dans «Paris» par exemple... «Ma part du gâteau» arpente un versant un peu différent car pour arriver à ses fins le réalisateur use de personnages et de dialogues qui manquent franchement de subtilité. Partant d'une opposition trader/ouvrière sans nuance, présentant deux mondes caricaturaux au possible à la manière d'une fable moderne, c'est en versant l'un dans l'autre qu'il commence à trouver un dosage intéressant. Mais avec ses ficelles très manichéennes il n'arrive pas à trouver sa crédibilité et sa résonance dans la réalité qui est la notre. Son message ne passe pourtant pas complètement à côté de la cible et nous invite à réfléchir (un peu), Karin Viard prend son rôle très à cœur et domine un casting bancal, c'est plutôt pertinent mais assez maladroit. On en retient dans l'ensemble un divertissement agréable réservant des moments sympathiques et un final bien pensé, malgré l'avalanche de clichés. Pas si mal.
En exploitant le sujet des délocalisations par la faute du marché, le réalisateur colle à l’actualité et aux combats de ces personnes. On reste quand même dans l’exagération et les clichés.
Le film reste mal foutu. Le début est long, perturbant et assez inutile pour le reste de l’histoire. La fin est complètement pourrie, sans doute la pire que j’ai jamais vue.
Mais entre ces deux aberrations, on pourra rire plusieurs fois des situations et des quiproquos. Pas vraiment grâce aux acteurs qui ne sont pas convainquant, dans leur rôle, ou dans leur « couple ».
Pas trop mal. Les acteurs jouent bien, la réalisation est de qualité. Mais l'histoire est quand même pas très élaborée, la réalisation pas spécialement remarquable, et la narration est très classique
Oeuvre qui laisse un peu sur sa faim, même si on ne s'ennuie pas. Il y a manifestement un problème d'écriture du scénario, qui hésite entre plusieurs tons ou genres sans vraiement en trouver, et parfois en conséquence un peu brouillon dans certains développpements qui n'ont pas grand intérêt. Voire qui sonnent faux comme si la juxtaposition des deux univers opposés ne trouvait finalement pas de sortie. La fin en queue de poisson en atteste. Il reste deux excellents acteurs, et quelques bons moments malgré tout.
Un film plein d'émotions, une Karin Viard excellente,seulement je suis très déçue de la fin. Ce film est à voir, Karin est etonnante, elle sauve la prestation de Gilles Lelouche qui est assez bonne mais sans plus.
Klapisch et son regard vif sur l'actualité. La partie de jeu est ludique, toujours aiguisé avec son regard si particulier. On nage parfois dans une forme de suffisance, mais le film est bien plus qu'une simple confrontation entre Viard la licencié rebelle et Lellouche le capitaliste megalo, qui est un euphémisme. L'évolution de leur rapport est plaisant à regarder, une écriture sensible et efficace. C'est pertinent sans être fondamentale.