Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Starwealther
49 abonnés
1 161 critiques
Suivre son activité
3,0
Publiée le 9 avril 2011
Un film moyen mais qui montre à quel point certains bourgeois peuvent être inhumains et individualiste. Karin Viard toujours aussi bonne actrice, Klapisch encore moyen mais mieux que "Paris".
Karine Viard et Lellouche jouent à la perfection, dirigés par Klapisch. Un bonheur ! Là où ça se gâte c'est le dernier tiers du film qui devait être pathétique mais qui finalement part en vrille. A mi-chemin entre une comédie américaine et le Front populaire ! Consternant ! Klapisch est pourtant un excellent réalisateur (l'Auberge espagnole m'a emballé). Même reproche qu'à Claude Lelouch: il devrait lui aussi faire écrire ses films par de vrais scénaristes qui rendent les événements crédibles. À voir pour le duo épatant Karin Viard et Gilles Lellouche.
Après une première partie relativement intéressante. "Ma part du gateau" aurait put s'avérer être un film bon voir très bon. Le choc des cultures entre ouvriers et traders est assez sympathique malgré que pas mal caricatural c'est assez vrai. La seconde partie du film est par contre d'un ridicule... Les caricatures deviennent insupportables et le scénario part totalement dans le médiocre. En gros on retiendra que les traders sont des cons qui ferment des usines de pauvres ouvriers très très mal caricaturés eux aussi. Un film dénué d'intérêt et trop "engagé", tellement qu'il en devient ridicule. Grosse déception.
La guerre et le capitalisme c'est mal, la paix et le social c'est bien. Avec ce film Klapisch est passé maître dans l'art d'enfoncer un maximum de portes ouvertes en un temps donné. A ce problème majeur s'ajoute le fait que les acteurs (sauf peut-être Karin Viard) sont désespérants de nullité. C'est incroyable de constater qu'on paye des gens des fortunes pour faire ce que la boulangère ferait mieux.
Dommage; tout commence bien avec de bons acteurs et un rythme agréable à suivre ; malheureusement la fin est complètement bâclée, presque surréaliste ; ces 5 dernières minutes gâchent tout le reste...
Quelle belle idée de faire rencontrer le trader qui a mené à la chute d'une entreprise avec une ouvrière qui a perdu son emploi de ce fait. Cédric Klapisch signe là un film militant, donc forcément caricaturale sur le pouvoir cynique de la finance face au désarroi du petit peuple. Gilles Lellouche et Karin Viard sont excellents. Leurs personnages, jouets d'un système qui les dépasse, cherchent chacun un sens à leur vie, s'entraidant sans le vouloir, et c'est probablement en ça que le film est le plus touchant.
Dommage, Cédric sait filmer mais Klapisch ne sait plus écrire. Aussi, les portes s'ouvrent mais ne se referment pas, les clichés défilent les uns derrière les autres. On ne peut même pas parler de manque d'inspiration, on dirait juste un film buissonnant où le jardinier ne savait trop quelles branches couper, quelles tiges favoriser. Vraiment, dommage, entre le casting et le thème, il y avait de quoi faire. Peut-être qu'avec un peu plus de patience dans l'écriture...
Klapisch souffle sur les braises de la crise économique de 2007-2008 et ses ravages avec cette rencontre explosive entre une mère de famille au chômage et un trader ambitieux. Il le fait avec trop de manichéisme. D'un côté, il y a les gentils. Les petits. Ceux qui triment au quotidien. Les victimes de la mondialisation et de sa déshumanisation. Et de l'autre, les méchants jouant avec la vie des gentils et avec un argent virtuel qu'ils ne possèdent même pas. D'où les dérives auxquelles on a assisté. Il en convient lui-même. Quand rien n'est régulé...Un peu plus de nuance aurait été la bienvenue bien que je ne demandais pas non plus un cours d'économie. Après, on ne peut nier que Kapisch dépeint là une certaine réalité. Elle existe bel et bien. Cette crise aura provoqué des charretées de chômeur en plus donc autant de familles pour lesquelles le quotidien s'est sérieusement assombri. Car derrière, il y a des familles, des commerçants, des villages entiers qui dépérissent. Ce sont deux mondes qui s'affrontent. Celui des courses chez Lidl (comme si Karin Viard fréquentait ce genre de magasins d'ailleurs vu le montant de ses cachets) avec toute une ribambelle de gosses (je passerai sous silence la danse pathétique dans les rayons), de la baby-sitter à trouver, des grèves, des manifestations, de la fermeture des usines contre le monde de la finance et son argent coulant comme un robinet grand ouvert et permettant d'acheter un superbe appartement avec vue sur la Tour Eiffel, un voyage à Londres, d'organiser des soirées fastueuses avec traiteur à domicile et tout le tralala. Cette homme est-il heureux ? Sous son arrogance, clairement non. Il n'a pas de famille, pas d'amis. Un enfant qu'il ne comprend pas. Et ça, tout l'argent du monde ne pourra pas le lui acheter. Constat implacable de la part de Klapisch. Il joue directement ou indirectement avec la vie de smicards dont il n'a même aucune idée de la vie tellement son univers est différent, que tout lui est dû car c'est lui qui a l'argent. A un miment, Il faut payer l'addition. Deux camps irréconciliables. L'un en voulant toujours plus et l'autre réclamant de la justice sociale.