La fin est fort décevante et évidemment elle veut sa part du gâteau en fomotant sa vengeance disproportionnée malheureusement. L’histoire d’amour ne tenait pas de toutes façons. Préférez largement « Romuald et Juliette »
Une comédie sociale grinçante, assez caricaturale mais divertissante (en dépit d’une dernière partie complètement ratée), portée par un duo Karim Viard/Gilles Lellouche qui fonctionne super bien.
J'ai vu un film... qui nous parle de cette France d'en bas et de celle d'en haut... Cédric Klapisch a confié à un Gilles Lellouche trader à Londres, irréprochable, de démanteler la boite dunkerquoise de Karin Viard... Et par un hasard de la vie, dans cette comédie sociale grinçante, ils vont se retrouver, elle pour l'humaniser, lui pour... pour quoi, déjà ? Car oui, c'est un film de révolte, de contestation de cet "ordre établi", de cette "morale économique" qui met les plus fragiles dans un état de paupérisation, et qui plonge des humains dans le désespoir, pour quelques dollars de plus. De plus en plus de profit pour de moins en moins qui en profitent... Parfois, on rit de situation qui sont tellement à pleurer... Même si les personnages sont parfois un peu clichés, et laissent transparaître des élans d'humanité, je ne sais si l'on peut avoir confiance dans cette humanité, qui semble si déshumanisée... Le film souffre de quelques défauts, comme la succession de certains stéréotypes, de la fatuité des riches et de la solidarité des pauvres... Il ne me semble que ce soit à ce point le cas... Cela reste tout de même un bon moment de cinéma !
Un film sans saveur, où l'humour atteint le niveau d'excellence de ceux qui n'en ont pas, où le drame marquera les petites natures les plus fragiles, où le thriller fera frissonner les malades de Parkinson, et où le message militant est aussi subtil que celui passé par un prolétaire communiste jaloux de la réussite des autres sous Lénine. Il n'y a rien à tirer de ce film. Klapisch veut jouer les Chatillez, opposer des catégories sociales, les gentils cas sociaux idiots et agressifs aux vilains traders en costumes ; il ne saura finalement satisfaire que les ratés qui auront envie de cracher sur du riche.
Un réalisateur qui aime se concentrer sur l'aspect social de ses personnages. Il traite ici des traders,et des conséquences de leurs actes sur la "vraie" vie des salariés ouvriers. Dans le film il s'agit d'une entreprise dans le nord qui a fermé.
Avec deux acteurs qui jouent à merveille et nous offrent plusieurs bons moments de comédie, le film pourrait être une agréable comédie. Même sans surprise. Mais le réalisateur d'une auberge espagnole en a décidé autrement.
Le long métrage enchaîne les clichés sur les riches traders et les gentils ouvriers et malgré des moments comiques, le film plonge lourdement dans le drame. Le réalisateur nous fait croire à une histoire mais nous prouve à la fin que son parti fut pris des le début. Une fin surprenante, une fin décevante, une fin loupée pour un film cliché sans profondeur. Cédric Klapisch passe à coté de son sujet en y submergeant de drame un scénario déjà noir à la base. La fin confirme juste le propos de base du film : les traders sont "bad" et les ouvriers sont gentils. Dommage, le film avait un gros potentiel.
Cédric Klapisch est l'un de ces metteurs en scène dont on attend les nouveaux films avec intérêt voir impatience (enfin moi). Il n'a jamais fait l'humanité, et il ne la fera pas encore cette fois. Il laisse tomber le film chorale, genre qu'il affectionnait depuis un moment, pour se lancer dans le drame social, actualité oblige. Alors oui, tout n'est pas parfait. Le propos un peu simpliste pour ne pas dire manichéen. Les gentils pauvres contre ces salauds de riches traders capitalistes. Tous les clichés y passent. Et puis combien de chance de se faire embaucher comme femme de ménage chez le mec qui a "dézinguer sa boîte" ? Mais le scénario a quand même quelques qualités dont celle non négligeable de faire une comédie, certes dramatique, d'un sujet plutôt grave. Allié à une mise en scène solide mais très classique, on est là devant quelque chose de convaincant, à la fois drôle et grinçant, réaliste et touchant. Quelques baissent de régime arrivent ça et là mais rien de bien important. Le principal intérêt reste bien sûr l'interprétation. Karin Viard est absolument formidable. Un rôle plein où elle est à la fois drôle et émouvante. Une prestation forte qui prouve une fois de plus qu'elle est l'une des meilleures, si ce n'est la meilleure, actrice de sa génération. Titre qui est peut être entrain d'être acquis en ce moment par Gilles Lellouche côté garçon. Il est lui aussi parfait et leur face à face fait des étincelles. Un vrai plaisir d'acteurs. Pour résumer ce nouveau Klapisch n'est pas parfait, mais malgré ces défauts il est très attachant et éminemment sympathique. On ressort content et avec le sentiment d'avoir passer un très bon, voir excellent moment. A conseiller donc.
Plutôt surpris par la qualité de ce Klapish. En effet, les critiques étant assez négatives dans l'ensemble, je m'attendais à quelque chose de vraiment nul. Pourtant, bien qu'il y ait des aspects négatifs et une certaine caricature autant des traders que des ouvriers, n'est-ce pas finalement un peu le rôle de l'art? Exacerber et forcer les traits pour faire passer un message? Et bien c'est réussi, le message est passé et si la fin part un peu en live, on a bien envie de se retrouver à la place de ces ouvriers qui peuvent enfin mettre la main sur la raison de leur désespoir. J'ai adoré moi! Karin Viard est excellente, comme d'habitude. Pas le meilleur de Klapisch, mais loin d'être mauvais.
Non, non et re-non! On peut user des clichés, ça fait du bien au moral et c'est facile, mais ça n'est pas du cinéma. Ma part du gateau est un one-woman-show pour Karin Viard, excellente, mais c'est bien tout. Tout le reste est à jeter. La circonstance atténuante est accordée pour le non happy-end.
Drame social qui appuie joliment sur le contraste et la fracture entre la haute finance et l'industrie, ce film de Klapisch nous offre une opposition de styles très bien campée par Karine Viard et Gilles Lellouche, pour mieux dénoncer la déconnexion du réel et le mépris de classe incarné par ce dernier. Si toutes les idées du film ne sont pas exploitées avec bonheur (la vision du Nord reste assez sommaire et à la limite de la caricature), Klapisch suit son raisonnement avec rigueur, jusque dans un final très symbolique (n'oublions pas que le personnage de Karin Viard se prénomme France...). Un film qui donne à voir et à réfléchir.
Réél déception, entre des dialogues caricaturés et un gilles lellouche surjouant et navrant dans ce rôle hyper prévisible, C.Klapisch vient de faire une fausse route total. Seule Karine Viard est apréciable et très drôle dans son interprétation car le reste est une succèssion de scène banale, grotesque et pathétique...
Ma part du gâteau s’embourbe ainsi dans les clichés, la fainéantise d’un scénario éculé et le manque de rythme, inhérent pourtant à toute comédie digne de ce nom. La multiplication des digressions comme l’escapade vénitienne ou le séjour londonien prouve l’impossibilité du cinéaste à traiter son sujet et à rester concentré sur la relation entre la femme de ménage et le trader, dont on ne mesure jamais l’évolution. Celui qui s’est avéré plus à l’aise dans la captation des modes de vie de la jeunesse citadine et estudiantine, cosmopolite et branchée, échoue lamentablement, malgré des bonnes intentions louables, à insuffler le moindre accent de véracité, ni d’ailleurs le moindre souffle, à une comédie insipide et dépourvue de charme. On constate d’ailleurs combien Cédric Klapisch se montre plus à son avantage à filmer une fête chic ou un concert de hip-hop, autant de moments parés d’un habillage musical adéquat. Ce qui confirme ce que nous pressentions depuis longtemps : le réalisateur des Poupées russes est d’abord celui de la superficialité, pour ne pas dire de la vacuité. Quand elles sont uniquement légères et n’ambitionnent pas de délivrer un message politique ou sociologique, ses comédies à la mode et dans l’air du temps se laissent regarder avec plaisir. Il en va hélas tout autrement lorsque le cinéaste se pique de vouloir faire sens, surtout en livrant un film paresseux, accumulant poncifs et lieux communs, trop rarement amusant et trop fréquemment pesant.
J'ai vraiment du mal à reconnaître la patte de Cédric Klapisch dans ce drame social hyper conventionnel bourré de clichés. Grosse déception malgré le plaisir procuré par le duo d'acteurs principaux (en revanche les seconds rôles...)
Les 20 premières minutes du film, qui nous présente le contexte, sont assez plat et en plus c'est un peu un cliché de la pauvreté. Mais la suite du film est vraiment pas mauvaise du tout. Il faut dire que le duo Karin Viard, Gilles Lellouche font des étincelles, même si ils sont un peu caricaturaux. Le film fait parfois il fait presque démago, bon c'est un peu le style Klapish qui veut ça. Il veut rendre Lellouche irresponsable pour qu'on éprouve de la sympathie pour lui, même si ça fonctionne, c'est parfois trop facile. D'ailleurs la fin, tranche un peu avec le reste du film de manière trop brusque spoiler: où en fait Lellouche, il est vraiment méchant c'est presque caricatural. Mais passé ces défauts, le film est tendre, comme les personnages, et au fond on s’émeut assez facilement de cette licencié et de se patron "gauche" qui détruit sans s'en apercevoir. Dommage qu'il y est ce cliché de caricature qui nous fait parfois grincer des dents.