Avis sur The Devil's Double

Bon film avec de pures acteurs, peut être un peu trop long, mais on est scotché du début à la fin !

Superbe interprétation du rôle du fils de Saddam,ce film tiré de faits réels est une véritable bombe.On peut y découvrir dans une réalisation impeccable tout l'univers dingue,sans foi ni loi du plus déjanté des 3 fils de Hussain.Les personnage jouent très bien, une petite pointe d'humour vient même entaché de couleurs ce tableau noir fait de tortures,viols,meurtres gratuit ordonnés par ce fils maudits.Comment aurions nous réagis si nous avions été choisi pour incarner la doublure d'un fou?

Un excellent film de bout en bout, qui raconte l'histoire vraie de l'homme devenu magré lui le sosie du fils ainé de Saddam Hussein.
Dominic cooper dans ce rôle double est excellent, et le film se voit comme un véritable suspense de bout en bout.
Une réussite qui mériterait une vraie sortie en salle !!!

Le film commence avec Uday qui engage un sosie de lui-même (Latif) pour se faire passer pour lui en public. Latif n'a pas vraiment le choix et est dépeint comme ayant une certaine moralité Uday est dépeint comme un playboy millionnaire une brute meurtrière qui prend son pied dans la violence et le viol. Sa seule qualité rédemptrice est son penchant pour la pop synthétique britannique des années 80. The Devil's Double devient de plus en plus farfelu remarquez que s'il s'agissait d'une histoire vraie cela aurait pu être tout à fait fascinant. Mais je n'ai rien appris et à la fin je me suis déconnecté. Cela m'a rappelé L'Âme des guerriers de la même réalisatrice que je n'ai pas apprécié non plus. Je pense qu'il n'était pas nécessaire que Cooper joue les deux rôles principaux c'était incroyable car les deux personnages semblaient irréellement identiques. Je ne connaissais rien de l'histoire d'Uday mais un rapide coup d'œil sur Wikipédia le décrit comme un diable et c'est ce que le film réussit faire. Le gros problème est que le film n'a rien d'autre à offrir que de montrer à l'écran les excès de conduite sauvage d'Uday. Il rôde dans les rues de Bagdad pour violer des écolières battre et torturer ses subordonnés. Des comportements que le film veut condamner mais qu'il a pourtant décidé d'explorer. Désolé une fois de plus d'être le premier a le noter négativement mais il faut bien que quelqu'un commence...

Un film passé inaperçu du grand public qui trouvera tout de même sa moyenne. L'histoire est assez intéressante et prenante mais Dominic Cooper, qui obtient ici un double rôle, devient rapidement lourd dans son jeu de lapin dictateur (en zozotant avec les ratiches en avant). La réalisation amatrice et le jeu d'acteur laissent apparaître de grosses lacunes qui justifieront la non sortie en salle du film. On arrive tout de même au bout du long-métrage grâce au sujet qu'il traite, même si on aurait préféré quelque chose de plus professionnel.

Sorti très discrètement en 2011, "The Devil's Double" est un film belgo-néerlandais, tourné en anglais, adaptant l'autobiographie de Latif Yahia. Ce dernier fut, selon ses propres dires, un officier irakien engagé à la fin des années 80 pour devenir la doublure de Oudaï Hussein, fils aîné de Saddam. Des faits contestés par la suite par des journalistes, mais finalement qu'importe tant le sujet est cinégénique. En effet, le scénario s'avère assez original, montrant les coulisses du pouvoir irakien dans les années 90, thème pratiquement inabordé par d'autres (le cinéma hollywoodien se focalise en général sur les deux guerres du Golfe vues du côté US). Par ailleurs, le film évoque la personnalité quasi démoniaque de Oudaï Hussein, connu pour sa violence, sa cruauté, son goût immodéré pour le luxe et les femmes, et son instabilité. Il est ici interprété par un Dominic Cooper en forme, qui incarne également de manière plus sobre Latif Yahia, le maquillage permettant également de les différencier. En revanche, les seconds rôles sont plus timorés (bien que charismatique, le personnage de Ludivine Sagnier n'a pas grande utilité...), et l'intrigue a tendance a un peu piétiner dans la deuxième moitié. Toutefois, l'ensemble est mis en boîte de manière dynamique par Lee Tamahori.

Le film avait un potentiel énorme avec son scénario se basant sur une histoire vraie étonnante et originale. Malheureusement le résultat n'est pas particulièrement réussi à cause d'une réalisation tapageuse visant à montrer en permanence toute la folie et la monstruosité d'Oudaï Hussein, on a l'impression d'être dans un sous Brian de Palma à la "Scarface". Mais le principal problème est pour moi le scénario qui ne fait qu'effleurer la grande histoire, je me suis aussi dit que finalement le personnage de Latif - le sosie - n'avait aucun intérêt. J'ai eu l'impression qu'il n'était là que pour ne pas avouer qu'on faisait la biographie d'un monstre, j'ai aussi eu beaucoup de mal à croire à sa relation avec Oudaï et encore moins à l'histoire d'amour avec Sarrab. Je n'ai pas lu le livre, je n'ai aucune connaissance de la vie de Latif, je ne peux pas dire si ce qui est raconté dans le film est vrai, mais beaucoup de choses ne me semblaient pas crédibles. Est-ce que ces liens privilégiés entre Oudaï/Latif n'ont pas juste été créés pour donner de l'importance à Latif ?

Bien que le rôle de Uday soit un peu forcé, la tension est maintenue d'un bout à l'autre parmi l'entourage du fils du dictateur qui fait régner la terreur. Son sosie est aussi piégé que les autres, mais peut-il s'en sortir?

Lee Tamahori, réalisateur néo-zélandais capable du meilleur (Meurs un autre jour - 2002) comme du pire (xXx²: The Next Level - 2005 & Next - 2007), s’est attaqué ici à l’autobiographie de Latif Yahia, doublure de Oudaï Hussein, le fils aîné du dictateur. Cette coproduction belgo-néerlandaise a été intégralement tournée à Malte. On y retrouve dans les rôles principaux l’excellent Dominic Cooper (qui a due jongler avec deux rôles !) & Ludivine Sagnier.
The Devil's Double (2011) est une sidérante histoire, celle d’un homme contraint de devoir jouer la doublure d’un enfoiré de première, sous peine de voir sa famille être exécutée. On y découvre alors l’univers mégalomaniaque & narcissique de Oudaï Hussein, obnubilé par les femmes (aussi bien par les écolières que les transsexuels !). Grand amateur de luxe et de tortures (sous toutes ses formes), il ne recule devant rien et donc, ne se refuse aucun caprice. Très réaliste dans son traitement et ce, en grande partie grâce à la (double) performance de Dominic Cooper qui donne vie ici à "la doublure du diable" avec tant de crédibilité, que l’on parvient aisément à différencier Oudaï Hussein de Latif Yahia (et ce, malgré leurs ressemblances). Inspiré de faits réels et surtout des mémoires de Latif Yahia, on est à la fois sidéré (par tant de haine et de violence) et envouté par cette double interprétation.

Dominic Cooper comme on ne l'a jamais vu (on le découvre, même...), asseyant ainsi son statut d'acteur de composition, et sortant du cliché "acteur secondaire / faire-valoir des grosses productions" qui lui collera par la suite à la peau (du talent en sommeil, qu'on attend de revoir dans un petit film inspiré). On se doutait, à le voir en déambuler dans les blockbusters (tels Captain America, Need for Speed, Dracula Untold ou encore Warcraft) que cette bonne tête pouvait cacher un rôle ultra-intéressant dans sa filmographie, et après quelques fouilles spéléologiques, le petit bijoux (doré) est apparu. Malgré son affiche qui brûle les rétines, The Devil's Double est un film au speech attirant : un pauvre homme se retrouve obligé de jouer les doublures d'un dictateur pour les soirées mondaines ou les discours à risques, mais qui commence vite à détester ce répugnant personnage qui viole et tue qui bon lui semble... La suite, vous la devinez. C'est un peu le défaut de ce scénario qui enfonce les portes ouvertes, et finit par ne plus passionner (on s'ennuie un peu au milieu), jusqu'à un final qu'on avait également prévu mais qui est tout de même agréable à voir (un poil cathartique). Le véritable atout dans ce film, comme nous l'avons dit, c'est Dominic Cooper. Il interprète ici deux rôles, à savoir le dictateur fou et la doublure qui subit son emploi, et parvient à nous faire détester viscéralement son premier personnage et plaindre le second, sans même avoir besoin d'une étiquette ou indice visuel pour s'y retrouver entre les deux hommes, un petit exploit de jeu d'acteur. Un film intelligent également, puisque l'on trouve dans The Devill's Double la critique du dictat et de la toute-puissance d'un homme sur son peuple (pauvres gamines...), des relations père-fils compliquées (le père du dictateur préfère la doublure à son propre fils, une amusante scène pour nous), et la thématique du choix des soldats qui ne peuvent pas dire "non" du vivant de leur maître, mais spoiler: une fois mort ont quand même le pouvoir de protéger le régicide
. Il est vraiment dommage que le scénario ne surprenne pas, au point de nous endormir un peu après un démarrage alléchant et avant une fin cathartique. Mais le double-rôle de Dominic Cooper vaut de l'or.

Ce film est avant tout le portrait d'un psychopathe qui peut tout se permettre, car fils de dictateur. Difficile évidemment de savoir ce qu'il peut y avoir de vrai, d'exagéré voire de fantasmé dans cette histoire assez sanglante d'Oudaï Hussein. Le thème du sosie, pourtant fascinant, est ici sous exploité, ce qu'on peut regretter, car il aurait pu apporter mystère et suspense. Dommage aussi que le réalisateur n'ait pas fait un effort pour rendre son film plus crédible, car on se demande comment des fugitifs traqués par les hommes de Saddam Hussein, sans un sou en poche, peuvent parvenir jusqu'à Malte et préparer un attentat. On reste donc un peu sur sa fin. Néanmoins, le film est bien rythmé et se laisse voir, notamment grâce à la prestation de l'acteur principal dans son double rôle.

Un très bon biopic sur le fils ainé de Saddam Hussain, un psychotique de la gachette et du sexe au milieu d'une Irak empêtrée dans la guerre et la corruption. Dominic Cooper y fait exploser son talent sous la belle caméra de Lee Tamahori. Sujet brulant et scènes fortes au programme pour l'un des personnages les plus dérangés de ces dernières années au cinéma.

Assez divertissant pour un film qui nous en apprend sur l'un des fils de Hussein, véritable psychopathe pourri gâté qui dicte sa loi et surtout sa folie autour de lui. Son double, qui doit obéir malgré lui, doit se battre contre ses propres convictions et principes pour répondre à son devoir de ressembler quoi qu'il arrive à ce monstre. Comment le vivre, c'est l'histoire de sosie racontée à travers une mise en scène qui en met plein la vue et rend le film très divertissant, agréable à suivre, on ne s'ennuie pas et découvrir les excès de ce mégalo est plutôt intéressant... Et Dominic cooper tient en plus très bien son rôle avec en rôle secondaire Ludivine Saignier que je n'attendais pas ici.

Très bon film, cooper est encore très bon et ludivine seigner toujours aussi bonne.

La doublure du Diable
Un sujet original, mais un scénario qui manque d'ambition. Cela se suit sans ennui mais aussi sans trop d'enthousiasme, c'est pas trop mal réalisé, il y a du rythme, un réalisme certain, une dénonciation d'un Irak aberrant et dictatorial. C'est en fait l'histoire d'un fou fils de dictateur (et de son sosie). C'est terrible, horrible, parce que réel, et on éprouve du malaise à ce qui devrait être un divertissement et non un constat politique.