Avis sur Nos plus belles années

La faveur accordèe par un très vaste public à des films tels que le poignant "Love Story" a gènèralement èclipsè les mèrites de certains autres longs-mètrages projetès à la même èpoque! Rappelons pour mèmoire, le très beau film de Sydney Pollack, "The Way We Were", avec Barbra Streisand et Robert Redford, tout en èlègance, vedettes romanesques d'un classique inoubliable qui a connu depuis quelques annèes une lègère èclipse! Un nèo-romantisme psychologique moderne qui s'attache au prèsent, ou ne feint de se tourner vers le passè que pour mieux en tirer des leçons toujours actuelles! Pollack s'attachant ici à nos plus belles annèes où il reconstitue avec habiletè et nostalgie une èpoque du cinèma amèricain, une vie d'un couple magnifique (Redford et Streisand) entre 1937 et 1950! Rencontre à l'universitè et mariage durant la guerre, travail à Hollywood et chasse au sorcière, brèves retrouvailles et sèparation...les deux hèros vont tout connaître dans cette belle et intense histoire d'amour. "The Way We Were", c'est ègalement la musique cèlèbre de Marvin Hamlisch, la chanson de Streisand n'ètant pas mal non plus et reçut même un Oscar! Un grand film hollywoodien...

Un film peut parfois exister avant tout pour l'interprétation de ses acteurs comme c'est le cas dans "The way we were", où on ne se lasse pas de regarder Robert Redford (Hubbell) et Barbra Streisand (Katie), indépendamment des thématiques sentimentalo-politiques qui s'y jouent. La mise en scène de Sydney Pollack suffit, que ce soit par sa façon de travailler la lumière afin de sublimer le visage de ses acteurs ou par des gros plans qui captent une sensualité et une expressivité émouvantes. Subtil dans sa manière de traiter la complexité du couple, le film perd de sa puissance mélodramatique par une hésitation dans son traitement politique, à la fois simple toile de fond, source des tensions entre les deux personnages principaux, et moteur plus ample par séquences mais dont on peine à véritablement saisir l'engagement du cinéaste et son intérêt pour le problème du Maccarthysme par exemple. Reste que Pollack sera parvenu à filmer un couple sans cesse sur un fil et à rendre compte de sa fracture invisible, à un moment où – c'est le départ à Hollywood – à la fois rien a changé et tout est bouleversé : la difficulté à vivre ensemble est toujours la même mais le couple ne peut plus survivre. La traduction française du titre ne ment pas, Katie et Hubbell ont bien laissé passer leurs plus belles années.

un vrai classique, avec un couple mythique : histoire d'amour impossible mais qui durera tout de même...bref un merveilleux film comme on n'en fait plus !

Un très beau film de Sydney Pollack avec un super couple à l'écran : Barbra Streisand et Robert Redford. Pas grand chose à reprocher, la mise en scène est parfaite, l'histoire tout à fait crédible et les acteurs excellents!

Sur fond de maccarthysme, un mélo sur la passion tumultueuse entre deux personnes que tout oppose socialement, qui repose avant tout sur le charme de son couple vedette Barbra Streisand/Robert Redford.

Un mélo que Douglas Sirk n'aurait pas renié! Excessif, un chouia caricatural (WASP conservateur et juive communiste), et ne s'en excusant pas, porté par l'alchimie étonnante entre Redford et Streisand, "The Way We Were" reste ce bonbon doux/amer qui se regarde dans cet état intermédiaire entre joie et perte qui s'appelle nostalgie.

Le grand talent romantique de Sydney Pollack s'exprime pleinement avec "nos plus belles années".Une histoire d'amour impossible.Passionnelle et déchirante,entre 2 ètres que tout oppose,mais qui s'aiment à la folie.Barbra Streisand incarne une citoyenne juive qui veut faire bouger les choses.Entière et colérique,elle est totalement subjuguée par Robert Redford,WASP gaté,uniquement attiré par la légèreté de la vie.Un amour pur,nostalgique,mais grandement contrarié lors du Maccarthysme.Ce dernier point complexie grandement un scénario d'ou se dégage la beauté universelle d'un amour et la dureté du destin.Beau comme un coucher de soleil,et émouvant(merci à la chanson "the way we were!).

Comme souvent avec un couple de star ,cela ne fait pas un film . Grosse déception , on s'ennuie et meme on s'endort. Je me suis forcer a voir le film jusqu'a la fin. J'adore Barbra Streisand c'est pour elle que j'ai voulu voir le film.
Le scénario est nul, c'est bien filmé.
Si Barbra à un grand nez ça me gene pas , mais Robert Redford avec ses trois boutons sur sa joue gauche ,ça m'agace.

Très beau film, magifiquement interprété. Sydney Pollack réussi à nous faire ressentir tous les sentiments qui conjuguent cette belle histoire d'amour. Un très bon moment, un film plein de sensibilité et de nostalgie.

Le film est assez ennuyeux tout au long on suit les aventures sans difficultés mais on a du mal à accrocher , si je met une bonne note c'est grâce à Barbra Streisand , elle est parfaite une fois de plus elle prouve que c'est une excellente actrice.

il n'y a pas beaucoup de mots pour décrire cette histoire d'amour filmée comme une saga. Ces 2 êtres ne sont pas faits l'un pour l'autre, mais ils vont vivre ensemble une très belle partie de leurs vies : "leurs plus belles années".
Je ne peux m'empêcher de toujours penser au film "Julia" de Fred Zinnemann lorsque je le regarde. Mais je ne sais pas dire pourquoi.

J'avais 5 ans à la sortie de ce film. Je l'ai vu pour la première fois j'en avais 20. Ce film m'a immédiatement séduite. Robert Redford et Barbara Streisand y sont fabuleux. Ce film est fantastique, je n'en lasse pas. Il raconte une histoire d'amour improbable entre deux personnes que tout oppose. On se laisse charmer par la fougue de l'une et le côté placide de l'autre, par l'époque à laquelle l'histoire se déroule. C'est un gand film !

Une histoire d’amour bien propre sur elle ! Qui ne vaut que par la rigueur de la mise en scène et surtout par la qualité du duo Redford/Streisand (je mets Redford en premier non par muflerie mais pour la qualité supérieure de son jeu) : Redford, belle gueule et belles mèches, Barbra Streisand vraiment moche mais pleine de charme et de tonus. C’est suffisamment bien monté pour qu’on ne s’ennuie pas, les dialogues sont bien tournés mais tout cela reste très creux. L’histoire improbable d’un WASP nickelé et d’un juive communiste, de 1937 aux sombres années du maccarthysme, qui n’ont rien en commun mais qui s’aiment jusqu’à ce que… ça finisse ! Et c’est exaspérant de voir cette période réduite à quelques meetings et un Redford planqué bien loin du moindre canon, en uniforme impeccable, le verre à la main. Si c’est pour dénoncer une certaine Amérique bien peu glorieuse, c’est très mou ! Un Sydney Pollack tout petit, affaire commerciale basée sur deux vedettes et un hit (The Way we were).

Arthur Laurents, dramaturge juif mais aussi librettiste et scénariste ("La corde" pour Hitchcock, "West Side Story" pour Robert Wise) est à l'origine de "Nos plus belles années" qui lui fut inspiré du souvenir d'un étudiant communiste qu'il avait connu en 1937 alors que celui-ci militait pour que son pays empêche Franco d'arriver au pouvoir en Espagne. Des années plus tard, repensant à cette période, il décide de s'en servir comme modèle d'un scénario qui raconterait le parcours de Katie Morosky, une jeune étudiante juive éprouvant les pires difficultés à accorder ses convictions politiques avec ses sentiments amoureux pour Hubelle Gardiner un jeune WASP, sportif accompli au physique séduisant, écrivain en herbe, devenu la coqueluche du campus. Arthur Laurents contacte le producteur Ray Stark qui adhère au projet. Les deux hommes portent leur choix sur Sydney Pollack pour diriger le film, Ray Stark ayant produit "Propriété interdite" en 1966 et Laurents ayant été très impressionné par "On achève bien les chevaux". Idem pour le choix de Barbara Streisand qui est alors la seule actrice juive célèbre . L'arrivée de Sydney Pollack fait aussitôt penser que Robert Redford sera le candidat idéal pour interpréter Hubelle Gardiner. Mais celui-ci se fait tirer l'oreille, trouvant le personnage trop insouciant et ressemblant juste à une belle gravure de mode. Ryan O'Neal est un moment envisagé mais Robert Redford finit par céder aux assauts répétés de Pollack. S'ensuit une réécriture du scénario (participations non créditées de Donald Trumbo et de Francis Ford Coppola) pour donner plus de place à Redford devenu une star. Un conflit larvé éclate entre Laurents et Pollack. Le résultat final pâtira sans doute de ses valses hésitations mais les spectateurs n'y seront pas sensibles, étant conquis par la romance improbable qui se joue sur l'écran. Les critiques soulèveront de leur côté les quelques incohérences scénaristiques comme l spoiler: a séparation définitive du couple juste après la naissance de leur fille qui ne semble pas vraiment raccord avec le déroulement de la relation présentée jusque-là
. Mais le plus gros reproche qui peut être fait à Pollack est de ne pas avoir su trouver le bon équilibre entre la romance passionnée et le sous-texte politique ambitieux qui balade sans réelle accroche Katie Morosky de la lutte anti-franquiste à la chasse aux sorcières en passant par l'isolationnisme américain qui précède Pearl Harbour. Il est vrai que l'énergie débordante et parfois envahissante de Miss Streisand au firmament de sa gloire ne facilitait pas la tâche des réalisateurs. Il reste donc la magie de la relation inattendue entre deux acteurs charismatiques parfaits archétypes de leurs rôles respectifs. La chanson du film "The way we were" chantée bien sûr par Barbara Streisand sera récompensée d'un Oscar de la meilleure chanson originale.

Il est difficile pour certains films de faire une critique sans que l'on l'ai vu plusieurs fois,. C'est dommage que cette chronique traîne trop en longueur malgré l’interprétation exquis de Barbra Streisand qui interprète une communiste juive et un grand Robert Redford sur une belle chanson de la chanteuse Way We Were(la manière que nous sommes ou le chemin que nous fabriquons),un mélodrame certes bien écrit,mais l'ennuie dans ce film c'est sa lenteur,mais également une mise en scène nonchalant et trop bavarde.