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    Le Guépard
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    Philippe C
    Philippe C

    78 abonnés 1 005 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 janvier 2023
    Un film qui ne vieillit pas, signe que c'est grand film réalisé par un Grand metteur en scène, Visconti en l'occurrence. Situé dans la Sicile de la fin du 19 -ème siècle, le film raconte la fin d'un monde (celui de l'aristocratie) et l'avènement du pouvoir de la bourgeoisie sous l'œil lucide du Guépard, le chef de clan des seigneurs locaux et celui ambigu de son curé secrétaire.
    Des images magnifiques, des décors splendides et des acteurs fabuleux comme Burt Lancaster, Alain Delon et Claudia Cardinale. On ne s'en lasse pas.
    Nicolas S
    Nicolas S

    38 abonnés 514 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 décembre 2017
    Avec sa distribution prestigieuse, ses décors somptueux et ses très nombreux figurants, 'Le Guépard' se donne - parfois de façon un peu voyante - comme un monument de cinéma. Si cette fresque traîne en réalité un peu en longueur et ne dit finalement qu'une chose - que la grande aristocratie va laisser sa place à la médiocrité opportuniste de la bourgeoisie - il est néanmoins difficile de rester insensible à sa mise en scène virtuose et à sa belle mélancolie. Burt Lancaster est excellent en patriarche résigné.
    aldelannoy
    aldelannoy

    32 abonnés 326 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 décembre 2016
    Un film très difficile à aimer. Commençons par le défaut, Visconti ne maîtrise pas le temps cinématographique (ce qui est insupportable dans Mort à Venise, son pire film): autant le Titanic de Cameron ne dure pas, autant ce film de quasi même durée est pesant en longueur. Ce pourquoi? parce qu'il est trop littéraire, il parle trop, il est trop Ancien Monde face au Nouveau Monde américain qui, avec des Cecile B. de Mille, des Ford, des Hitchcock et des Chaplin, a tout compris depuis le début de l'aventure temporelle cinématographique.
    Mais la difficulté à apprécier ce film est aussi qu'il ne parle pas de ce qu'il montre. Les héros sont le Prince, Lancaster, et Claudia Cardinale dans le rôle de l'Angelica démoniaque qu'elle interprète à merveille avec un sourire carnassier. En troisième (ou en deuxième?...), c'est Don Calogero, le gagnant du jeu dont Angelica n'est que la figure séductrice tandis que lui, le père qui a acheté l'amour de sa femme avec son or, ressemble à ce qu'il est: il est laid (on le dit). Sur fond de révolution nationale italienne sans profondeur, cette histoire raconte la noblesse qui se corrompt avec la bourgeoisie au visage avenant et sans âme de Claudia Cardinale. Il y a quelque chose de La Grande Illusion de notre Renoir dans ce film! Le pauvre Tancrède-Delon n'est ici que l'otage d'un drame auquel il ne comprend rien, Delon joue d'ailleurs parfaitement ce jeu de personnage-jouet, profondément inutile et sans avenir.
    Un film qui est donc, dans son fond politique, profondément mélancolique, voire réactionnaire.
    wesleybodin
    wesleybodin

    1 011 abonnés 3 864 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 octobre 2013
    Que dire, ou qu’écrire encore sur Le Guépard aujourd’hui, après presque cinquante ans d’analyses et de louanges en tous genres ? Face à un tel monument, chef-d’œuvre incontestable de Luchino Visconti qui rafla la Palme d’Or à Cannes, aucun mot n’est assez puissant pour décrire avec précision l’expérience ressentie. Si vous ne l’avez pas déjà contemplée, il est encore temps de poser les yeux sur cette fresque historique en forme d’élégie, d’une beauté dérangeante, aussi enivrante dans sa forme que passionnante dans son propos.
    Hastur64
    Hastur64

    190 abonnés 2 289 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 mars 2014
    J’ai enfin pris le temps de regarder le chef-d’œuvre de Luchino Visconti tiré lui-même du best-seller éponyme de Giuseppe Tomasi de Lampedusa, c’est d’ailleurs après la lecture du roman que j’ai senti l’urgence de regarder le film. Que dire du film sans répéter les louanges qui l’ont encensé au cours de 5 dernières décennies… Pas grand-chose sinon que le film est une adaptation somptueuse du roman portée par des acteurs au sommet de leur art et dirigés, dans des costumes et des décors fastueux, par un réalisateurs en état de grâce. Rien que la composition de Burt Lancaster en Don Fabrizio Salina vaut en soi le détour. Pour l’anecdote on peut même chercher dans la distribution Terrence Hill dans un second rôle, si vous le trouvez, bravo à vous tant il est méconnaissable en jeune premier. Sinon profitez du film qui malgré sa longueur prodigieuse et passionnant de bout en bout.
    Gérard Delteil
    Gérard Delteil

    165 abonnés 1 855 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 décembre 2016
    Un chef d'oeuvre ? Sans doute par la beauté des images, l'excellence de la mise en scène et de l'interprétation. Mais un chef d'oeuvre un peu froid. Alain Delon est formidable dans son rôle de jeune aristocrate arrogant, hâbleur, ambitieux et lucide qui lui va comme un gant, mais peu sympathique. Claudia Cardinale est belle, mais on ne devine pas grand chose de son caractère, sinon qu'elle est heureuse d'intégrer la société aristocratique. Son père campe un parvenu un peu caricatural. Viconti ne semble manifester de sympathie que pour le prince Salina interprété par un surprenant Burt Lancaster, dont le monde s'écroule, peut-être parce qu'il est comme lui originaire d'une grande famille noble. Le conteste politique est un peu difficile à comprendre pour qui ne connait pas l'histoire de l'Italie, bien que certains dialogues soient très didactiques. On n'entrevoit la misère sur laquelle s'est construite l'opulence et le raffinement de cette classe de parasites que lors d'une très brève séquence et, si on en parle, on ne voit jamais les miséreux révoltés qui ont suivi Garibaldi. On a donc l'impression que Visconti, en dépit de son engagement officiel auprès du parti communiste italien à l'époque, se sent plus proche de la vieille noblesse qu'il oppose à la bourgeoisie corrompue qui va lui succéder que du peuple.
    Kloden
    Kloden

    113 abonnés 997 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 juin 2016
    Fresque exceptionnelle dans sa reconstitution, Le Guépard cherche tout d'abord, comme s'il elle s'inclinait modestement devant l'Histoire, à restituer la beauté du faste de la noblesse sicilienne au sortir d'un rattachement à l'Italie qui la verra se diluer petit à petit dans un gouvernement constitutionnel qui éclatera l'ordre ancien. Avec toute la sobriété nécessaire, Visconti sondait, comme s'insinuant dans les galeries d'un musée pour s'arrêter en contempler les tableaux, toute la majesté de ses décors (la scène du bal est phénoménale), y incrustant ses personnages par des plans d'ensemble qui captent à chaque instant les échanges et les déplacements. Jamais je n'avais vu filmé avec une telle évidence un morceau d'Histoire, parce qu'on préfère lui offrir la préséance en le laissant s'étaler pleinement sans le circonscrire esthétiquement à un cercle de quelques personnages et à une histoire particulière qui arracheraient sa souveraineté au contexte. Techniquement aussi distant et enveloppant que la marche du Temps, Le Guépard possède une force, une pureté, une évidence qui rend sa beauté encore plus désirable. Le luxe et l'harmonie, en effet, semblent n'y appartenir ni à une noblesse inconsciente de sa décadence et de sa fin imminente, ni à une bourgeoisie montrée comme grossière, fruste et importune. On semble alors figé, avant que la transition entre les deux mondes ne s'opère, dans un éphémère instant où les uns vont disparaître et où l'imminence de leur disparation rend leurs atouts plus désirables encore. Seuls, pour figurer la marche du Monde, demeurent Delon et Cardinale, qui forment ici un couple incandescent à qui tout appartient. Le premier est un aristocrate cynique qui comprend le compromis à faire pour garder sa place, quitte à s'acoquiner avec des gens de plus basse extraction. La seconde est fille d'un riche roturier, et découvre avec nous le faste de cette époque révolue. Un autre personnage, bien sûr, prend aussi acte de ce bouleversement à venir ; celui du patriarche Fabrizio Salina, sorte de préfiguration du Parrain de Francis Ford Coppola. Lucide, celui-ci voit venir la mort de sa caste, et conscient de cette dure loi que Visconti rappelle avec tant d'à-propos selon laquelle la marche de l'Histoire oblige à faire des choix (car même se mettre en retrait en est un), il consentira au mariage de son neveu (Delon) pour lui assurer un avenir à défaut de préserver le mirage d'une lignée de haut rang. Vecteur de toute la mélancolie du film, qui ira grandissant, le personnage joué par l'immense Burt Lancaster finira étouffé par la mise en retrait que lui imposeront des événements contre lesquels on ne peut pas lutter. Curieux, mais surtout dépassé malgré la noblesse avec laquelle il accepte sa condition, le personnage parait recouvrer sur le tard une lucidité neuve. Comme s'il réalisait ce que, perdu dans des certitudes séculaires, il avait logiquement oublié : le Monde aura beau renaître, nous, nous devrons tous mourir. Élégiaque, et de la profondeur vertigineuse des chef-d’œuvres.
    DarioFulci
    DarioFulci

    83 abonnés 1 412 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 mars 2011
    Les changements de l'Histoire de l'Italie, qui trouve son indépendance et son unité aux dépens de la traditionnelle aristocratie proche d'une royauté sur le déclin. La société sicilienne n'échappe pas à l'évolution et cette vieille famille solidement installée est elle aussi bouleversée. Le patriarche anticipe l'inéluctable, et tolère un mariage contre nature. Visconti filme la fin d'une époque avec force détails et un regard tantôt bienveillant, mais le plus souvent froid et distancié. Car cette vieille aristocratie si sûre d'elle n'a pas les faveurs du réalisateur. En dehors du personnage de Burt Lancaster, aucun n'anticipe les bouleversements à venir. Lui seul sait que l'époque de la puissance de son rang est révolue, tandis que les autres s'imaginent immuables. La beauté des caractères, si complexes, est une merveille de dramaturgie. Tout un monde s'écroule sous nos yeux et ceux d'un patriarche résigné mais lucide. La scène du bal, pivot du film, fascine bien sûr. Mais elle n'est rien sans l'ultime scène. A elle seule, elle résume tout ce qui s'est joué pendant 3 heures. Et c'est magnifique.
    Nico2
    Nico2

    78 abonnés 939 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 janvier 2011
    Palme d'or à Cannes en 1963, le chef-d'oeuvre de Luchino Visconti ressort en salles dans une version entièrement restaurée, et il faut bien le dire, tout cinéphile se doit de redécouvrir cette merveille du 7ème art sur grand écran. Car le film est déjà beau comme objet d'art : chaque plan est composé comme un tableau, la beauté des costumes et des décors et l'harmonie des couleurs font du film un véritable plaisir des yeux pendant plus de trois heures. Cette saga familiale nous plonge dans une Italie en plein bouleversement politique dont nous voyons l'évlution à travers celle d'une famille d'aristocrates dirigée par un patriarche autoritaire : le Prince Don Fabrizio Salina. Cet homme, qui veut que "tout change pour que rien ne change" décide d'apporter son soutien à l'unification de l'Italie tandis que son neveu Tancredi combat pour la même cause engagé au sein des Chemises Rouges. Film historique épique, Visconti ne sort jamais de la saga familiale proprement dite, sauf pour quelques scènes de bataille impressionnantes et mémorables. Pour rester proche des personnages, il fallait que ceux-ci aient de l'épaisseur et du poids, et le casting est ici sans appel : Burt Lancaster est magnifique de charisme et impose une présence rare dans le rôle du prince Salina. Face à lui, Alain Delon dans le rôle de Tancredi et Claudia Cardinale dans celui de sa future épouse Angelica sont beaux comme des dieux et forment un des plus magnifiques couples du cinéma. Mario Girotti (qui fera carrière plus tard sous le pseudonyme de Terence Hill), alors débutant, est lui aussi excellent en comte Cavriaghi, compagnon d'armes fidèle de Tancredi mais amant malheureux et Serge Reggiani en métayer. Le Guépard possède ce souffle romanesque propre aux grandes oeuvres qui le rendent passionnants de bout en bout. La passion et l'émotion submergent le spectateur tout en caressant son regard par l'esthétique soignée. A ce titre, la scène du bal (près d'une heure) est une leçon de cinéma à elle seule. Véritable plaisir des yeux tout en étant oeuvre forte et passionnée, Le Guépard possède ce charme irrésistible et cette force propore aux grandes oeuvres qui vous emportent tout en restant accessible à tous ceux sensibles à l'art et la beauté, aux grands sentiments et aux moments de bravoure, aux histoires d'amour et aux destins individuels qui se mêlent à l'Histoire. Le Guépard est un chef d'oeuvre.
    belo28
    belo28

    62 abonnés 1 130 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 avril 2011
    Une fresque historique magistrale portée par deux acteurs splendides (Burt Lancaster et Alain Delon) qui résonne dans notre esprit longtemps encore après les 3h10 de film. Une étude de moeurs encore curieusement d'actualité où se mêle pouvoir, amour, argent et une peur inconcevable de la vieillesse et de l'oubli... Une peur qui terrasse Burt Lancaster (le guépard) plus que la mort elle même! Cependant la scène de Bal aurait gagnée à être raccourci.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 27 octobre 2017
    Burt Lancaster en félin germano-sicilien superbe et désabusé, mais aussi Paolo Stoppa ou Serge Reggiani, tout à fait dans leur rôle, beaucoup plus que le couple Delon - Cardinale, qui sont pour moi largement en dessous. Et puis le roman de Giuseppe Tomasi di Lampedusa, j'ai failli dire la fresque.
    CeeSnipes
    CeeSnipes

    250 abonnés 1 708 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 décembre 2011
    Le Guépard, avant d’être la Palme d’Or du Festival de Cannes 1963, est un excellent roman de Lampedusa, mort peu de temps après la fin de son livre. Adapté par cinq scénaristes, il aurait du être fleuve et épique.

    Pour le côté fleuve, c’est rempli, avec trois très longues heures, dont 45 minutes pour la scène du bal, qui les méritait au vu du roman. Le gros problème du film, c’est évidemment cette lenteur, qui plonge le spectateur d’aujourd’hui dans une torpeur proche de l’endormissement constant. En effet, aussi bien réalisé qu’il soit, le film a sacrément mal vieilli, malgré un duo excellent d’acteurs. De plus, il ne résiste pas aux multiples visions, surtout que plus je le revois, plus je m’aperçois que tout ce qui a attrait au Guépard éponyme n’est plus du tout dans le film, et que beaucoup d’ennuyeuses libertés sont prises. En restent des scènes fantastiques, comme celles du duo Burt Lancaster – Serge Reggiani, excellent et des grands décors magnifiques et majestueux.

    Dommage que comme la majorité des blockbusters (car oui, c’est un peu l’ancêtre d’un blockbuster), il vieillit mal et se ringardise peu à peu.
    Davidhem
    Davidhem

    88 abonnés 336 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 juin 2011
    Luchino Visconti réalise ici l'une des plus grandes fresques jamais tournées sur l'histoire de l'Italie au dix-neuvième siècle en Sicile. Il faut signaler que la Sicile n'appartenait pas à l'Italie au début du long-métrage, cette oeuvre rapporte son unification à ce pays. Ainsi, on peut constater avant la guerre du temps de Garibaldi que les aristocrates dominaient cette île et dépensaient l'argent à foisons dans des châteaux luxueux. Visconti montre que le patriarche incarné par Burt Lancaster veillait à l'intérêt de sa famille mais également à ses plaisirs autrement dit comme dans tous les royaumes, une poignée de gens s'amusaient et priaient quand d'autres vivaient dans la misère. On assiste ainsi à la fin d'un monde, celui de l'aristocratie, remplacé par la bourgeoisie. Les bourgeois qui avaient bâti leurs richesses sur leurs commerces commençaient à acheter tous les terrains et tous les objets de grande valeur, Visconti montre également leur snobisme quand ceux-ci tiennent tellement à obtenir du sang noble. Alain Delon incarne le neveu du prince Salina, un opportuniste qui épouse la fille d'un très riche bourgeois incarnée par Claudia Cardinale. Le réalisateur montre la différence des classes sociales, affichant des caractères coincés chez les aristocrates et spontanés chez les bourgeois. Mais plus qu'une fresque, le long-métrage montre un homme charismatique et séduisant incarné par Burt Lancaster qui sent la fin de son règne approcher et qui l'accepte en organisant des compromis divers mais le réalisateur italien désire surtout afficher la solitude de cet homme qui se voit vieillir et qui ne trouve plus de goût à la vie contrairement aux jeunes pleins de vie et de fêtes. La scène dans laquelle il pleure qui s'en suit par une invitation à danser par sa belle-nièce donne une émotion forte au long-métrage. Un film qui n'hésite pas à montrer les horreurs de la guerre ni les pensées politiques des Siciliens par rapport à l'Italie. Un scénario riche et dense, une musique grandiose signée Nino Rota, une réalisation soignée, un grand acteur, "Le guépard" appartient à la catégorie des chefs-d'oeuvre du cinéma, un film distillant tous les sentiments humains, l'amour, la jalousie, la violence, la haine et la mélancolie. Un film grandiose, un rôle en or pour Burt Lancaster!
    totoro35
    totoro35

    86 abonnés 1 787 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 septembre 2012
    En adaptant le best-seller de Giuseppe Tomasi de Lampedusa, Luchino Visconti retranscrit à l'écran, plus qu'une opinion politique, la lente agonie d'un monde, la mort d'une époque face aux changements à venir, qu'ils soient bons ou mauvais, quelque soit notre place dans l'échiquier de la vie. En résulte une oeuvre sublime et crépusculaire, exigeante de par sa complexité et son rythme lancinant (soyons francs, il ne se passe pas énormément de choses à l'écran pendant ces trois heures), qui fascine par la beauté de ses images, dignes d'un tableau vivant, et par le faste de sa reconstitution, proprement hallucinante. Sans oublier bien sûr la présence presque fantômatique d'un Burt Lancaster impérial.
    DenbroughX
    DenbroughX

    53 abonnés 314 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 octobre 2013
    La beauté et la virtuosité avec laquelle Viconti filme tout, offre une émotion partiuclière, avec des thèmes abordés avec justesse : la noblesse, le temps, le changement, la viellesse, la mort... Et une chose des plus importantes chez Visconti qui démontre une nouvelle fois sa parfaite analyse de l'homme et de son évolution : la rupture ! Pourquoi les choses ont-elles changé à ce moment donner ? Burt Lancaster (à contre emploi) interprète impeccablement un Prince Sicilien respecté et adulé par ses pairs, et le couple Cardinal/Delon fonctionne à merveille ! Reste quelques longueurs, excepté dans la dernière séquence, la plus longue certes, mais la plus impressionnante et qui brasse des torrents de nostalgie et de mélancolie. La bande son du film, l'immortalise comme l'un des plus grands chef d'oeuvre de Luchino Visconti, jusqu'à résonner encore longtemps dans nos têtes une fois le film terminé.
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