Avis : D'où l'on vient - Page 2

Bon, légèrement déçu par pas mal de chose. Le synopsis du film s'annonce assez bien, mais rien n'est creusé en profondeur. Les thèmes comme les inégalités sociales, le racisme, sont très peux exploiter et reste en surface alors que c'est censé être un thème principaux. L'histoire d'amour n'est pas du tout touchante, les personnages ne sont pas très attachant? certains dialogues ne servent à rien. Mais le film est quand même sauver par de très bonnes chansons, des décors et des danses de très bonnes qualités.

Une comédie musicale trop longue, un peu ratée, un peu niaise, malgré son énergie, ses mélodies et ses chorégraphies.
La critique complète sur https://le-blog-d-elisabeth-g.blogspot.com/2021/06/dou-lon-vient-de-john-m-chu-bof.html

Cucu au possible, ça traine en longueur, c'est pénible.. Peut-être que la VF est mieux réussie, mais absolument nul en VO

Superbe comédie musicale qui donne la pêche! « D’où l’on vient » reprend le célèbre et premier musical de Lin Manuel Miranda (aussi à l’origine de l’un des plus grands succès de Broadway « Hamilton ») qui rend hommage au quartier latino de New York, Washington Heights, et toutes les cultures qu’on y retrouve.
Contrairement à ce qu’une autre critique allociné affirme, pas besoin de faire partie de cette communauté latino pour trouver un intérêt dans le visionage du film…il suffit d’être un minimum curieux et ouvert sur le monde. C’est une lettre d’amour à Washington Heights, Lin Manuel Miranda a voulu dire: voici ma maison, l’endroit où j’ai grandi,… On ressent tout l’amour qu’éprouvent les créateurs de In the Heights pour leur quartier, et c’est beau!

C’est aussi une comédie musicale sur l’importance d’être fier de ses origines, qui montre cet héritage que l’on peut retrouver au sein des familles d’immigrés.

Les musiques sont absolument géniales mélangeant à la fois hip hop et musique latino! Parfait pour l’été! Les numéros de musique sont incroyables, avec une scène d’ouverture de 8 minutes, une scène dans une piscine, un scène dans un club de danse mais une de mes performances favorites reste celle de Paciencia y fe qui est juste sublime. La chanson est interprété par l’actrice Olga Merediz qui reprend le même rôle que pour la version de In the Heights à Broadway et pour lequel elle avait gagné un Tony Award.
Des milliers et des millers de danseurs, figurants sont également présents rendant les scènes musicales encore plus impressionnantes.

Enfin les acteurs sont bons dans l’ensemble, on pense à Anthony Ramos qui délivre parfaitement ses lignes, ou encore Corey Hawkins sui interprète Benny et Gregory Diaz IV qui interprète Sonny!

Bref, vraiment sympa ! Je m’en vais sur ce pour aller écouter la soundtrack!

Que du bonheur ! Du grand spectacle ! Les scènes de danse sont à couper le souffle, le scénario parsemé de touches poétiques. Il y a deux scènes d'anthologie (piscine et façade) qui resteront dans les mémoires !

Adapté d'une célèbre comédie musicale de Broadway, "In the Heights" nous propose une immersion au sein d'une communauté hispanique installée à New York dans le quartier de Washington Heights. On retrouve des thèmes récurrents à ce genre de personnages à savoir l'intégration, la transmission, les inégalités sociales et surtout l'espoir d'une vie meilleure. Parmi les très nombreux personnages, il y a notamment Nina qui a pu intégrer une grande école grâce aux sacrifices de son père, mais qui doute d'elle, car elle ne se sent pas à sa place là-bas. Il y a Vanessa qui a des rêves plein la tête et Usnavi, le personnage dont l'origine du nom est assez particulière, qui veut retourner là où il a grandi pour gérer un bar au bord de la plage. Je suis généralement plutôt friand de ce genre de film et pourtant je n'ai pas accroché à celui-ci. Outre la longueur excessive, la plus grande déception pour moi est la bande-son qui est vraiment un zéro pointé... Absolument aucune mélodie entraînante, ce qui donne la désagréable impression d'écouter la même musique pendant plus de deux heures. Des passages musicaux, il y en a un paquet et pourtant, aucun ne sort du lot ou n’est marquant que ce soit au niveau de la mise en scène, de la chorégraphie ou de la musique. Et pour un film musical, c'est fâcheux... Pour le reste, l'histoire est fade et manque de dramaturgie. Malgré toute la bonne volonté des gens à la tête du film et un optimisme débordant, ce n'est pas un film qui m'a diverti, enchanté ou émerveillé. Jon M. Chu est un habitué du genre et il restait sur le très bon "Crazy Rich Asians", mais ce film est juste décevant et même épuisant.

Les personnages sont tous attachants, mai surtout la succession rapide et efficace des morceaux musicaux donnent la patate et un punch qui nous détourne un temps des enjeux plus intimes des personnages. Il faut attendre la panne d'électricité pour qu'on soit plus intérressé par l'évolution des personnages, plus intéressé mais aussi plus perplexe tant on ne comprend pas leur soucis. En effet, plusieurs protagonistes veulent soudain déménager et quitter le quartier et à priori c'est la panne d'électricité qui serait le déclencheur ?! Pourquoi et comment ?! Quelle est l'urgence ?! Ensuite on s'aperçoit de plus en plus que le réalisateur penche pour une mise en scène trop clippesque ainsi les morceaux musicaux sont trop découpés, les chansons, la vitalité, les couleur, tout était une promesse d'un spectacle vivant qui aurait mérité bien plus de plan large et de séquences rallongées sans césure ou ellipse. Dommage. Le pire étant l'abus des images de synthèse incrustées jusque dans les morceaux musicaux ! Il suffit de voir le passage des draperies qui tombent des immeubles, même ces draps sont en CGI ! Un bon moment relatif donc, par intermittence.
Site : Selenie

C’est coloré, rythmé, plein de chansons et de danses. Ça ressemble un peu à West Side Story, en moins dramatique. Les chorégraphies et les chansons sont plutôt sympas mais j’ai trouvé le tout un peu cul-cul et les dialogues assez niais. Même s’il y a sans doute un sous-texte social et politique. L’acteur principal Anthony Ramos est à croquer. Un bon moment sans plus pour ce nouveau film de Jon M. Chu, le réalisateur de Crazy Rich Asians qui ne restera pas dans les mémoires.

Pendant le confinement, j'avais découvert la comédie musicale "Hamilton" créée par Lin-Manuel Miranda sur Disney + et je suis tombé littéralement sous le charme de cette fresque historique redynamisée façon hip-hop, avec des chorégraphies et performances hallucinantes. Si vous ne l'avez pas vu, n'attendez pas et foncez ! Tiré d'un de ses autres shows à succès de Broadway, et saluée par quatre Tony Awards, "In the Heights" retrace les tribulations d'un jeune New-Yorkais dans son quartier défavorisée où la température atteint des pics de chaleur étouffants. Casting latino, danses urbaines, bain de foule, éloge altruiste, hymne à la vie nous emportent dans un tumulte spectaculaire de positivité ! À l'aube d'un été hexagonal bien chaud, ce film permet d'aborder cette période avec le smile tiré jusqu'aux oreilles. L'histoire, rappelant un peu "West Side Story" par son cadre et ses protagonistes, est pleine d'espoir et décrie avec quelle détermination, solidarité et courage une communauté peut faire preuve en ces temps où la division sévit. Les thémes des origines, des racines des immigrés, l'héritage et le respect des anciennes générations, la lutte contre les préjugés, les nouveaux départs, les rêves qui deviennent réalité ou non sont ici au coeur des enjeux et des problématiques de ce film au sang chaud. Ce qui est très réussit et plaisant, c'est que les mélodies mettent en valeur le phrasé naturel des comédiens au lieu de les faire pousser la chansonnette comme des pros des vocalises ! Ça contribue à l'authenticité et à la modernité du long-métrage, et à la sincérité de ces personnages en quête de valeurs. Anthony Ramos mène le bateau de cette célébration de la culture hispanique et de l'immigration. C'est touchant et le côté fleur bleue ne décrédibilise pas l'ensemble. Au contraire. Il y a des archétypes, certes. Des passages musicaux moins marquants aussi (sur presque trois heures de film, c'était inévitable !). La thématique peut paraitre un peu rabâchée et peu manquer de saveur dans son fond (c'est sans doute ce qui l'empêchera de rester dans les annales sur le long terme...) mais la forme et les notes solaires de ces airs sur-vitaminés permettent de se laisser aller à ce vent de fraicheur, entre hip-hop, rap et salsa. Le tout donne vraiment envie de participer à une flash-mob sous les éclaboussures d'une bouche d'incendie en plein cagnard ! L'énergie est communicative, les chorégraphies nous clouent le bec et laissent place à des frissons imprévus et bienvenus. En bref, de quoi se requinquer !

Une comédie musicale latino euphorisante grâce à certaines chorégraphies hyper trippantes.
En revanche, ce scénario d’une niaiserie extrême, c’est pas possible.

Tirée d'une pièce musicale à succès, D'où l'on Vient, est au moins pendant une bonne partie assez enthousiasmant, grâce à ses musiques ses chorégraphies, et des personnages attachants. Proche d'un West Side Story par ses décors et ses protagonistes, l'action porte sur les rêves de jeunesse, d' une vie meilleure et de la difficulté à les atteindre, la place et l'endroit à se choisir, l'égalité des chances. Des thèmes à la modes, mais traité avec verve. L'ensemble verse aussi parfois dans la sucrerie et l'edulcoration, notamment dans sa partie finale, plus laborieuse. Pour l'abattage, les couleurs et l'enthousiasme, le film reste une réussite

Sur des airs de salsa ou de hip hop, de chorégraphies colorées et une mise en scène flamboyante, une évocation des racines, de l'intégration et des aspirations de toute une communauté. Plein de bons sentiments, de naïveté et un peu long toutefois, énergie et dynamisme sont ici communicatifs : le genre de la comédie musicale sur grand écran (remis au goût du jour par l'excellent La La Land ) a encore de beaux jours devant lui.

si vous aimez Hamilton, vous allez adoré ce film, je trouve qu'il reprend tous les codes de lin manuel mirabda, on passe un agréable moment , à voir.

Comédie musicale originale par son ton "rap", pleine de chansons, servie par une histoire sympa mais qui casse pas trois pattes à un canard non plus...

Vendu comme le film phénomène de l’année, “D’où l’on vient” est l'adaptation de la comédie musicale à succès de Broadway “In the heights’. Tourné dans le quartier de Washington Heights avec ses vrais habitants, le film suit les tribulations d’un latino, propriétaire d’un café, qui cherche à renouer avec ses origines dominicaines. Mais sa rencontre avec une jeune femme qui rêve de devenir styliste va chambouler sa vie. Si l’on parle des minorités, des classes sociales, de la pauvreté ou encore de la solidarité communautaire, “D’où l’on vient” est avant tout une comédie musicale sur l’amour. Très proche de l'univers Bollywoodien, les intrigues ne sont que prétextes au chant et à la danse. Le réalisateur de deux volets de “Sexy Dance” nous offre un divertissement rythmé et joyeux en mêlant plusieurs univers musicaux et chorégraphiques. Un clip de 2h20 qui se savoure avec plaisir, mais qui n’arrive pas à la cheville d’un “West side story”.
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