Avis : A bout portant - Page 2

Après le sympathique mais inégal "Pour elle", Fred Cavayé revient avec l'intention de jouer les "Monsieur Plus". Et il parvient. Sur un scénario assez conventionnel (mais réussi), sa caméra est d'une efficacité redoutable créant rythme et tension de belle manière.

"A bout portant" est le deuxième long-métrage de Fred Cavayé après l’excellent "Pour elle" et c’est une deuxième réussite pour ce réalisateur. Dans ce film, on suit le destin de Samuel (Gilles Lellouche), un infirmier dont la femme, Nadia (Elena Anaya), a été enlevée et qui, pour la récupérer, doit faire évader de l'hôpital où il travaille Sartet (Roschdy Zem), un dangereux bandit... Même si son scénario ne brille pas par son originalité (moins que celui de "Pour elle" en tout cas), qu’il est assez prévisible et parfois invraisemblable, ce thriller est palpitant, grâce à sa mise en scène soignée et son montage rythmé, qui laissent peu de temps de respiration au spectateur. Cavayé est un cinéaste qui a un vrai sens du rythme et de l’action. L’interprétation globale est excellente. Gilles Lelouche se révèle crédible en homme traqué, Roschdy Zem est toujours aussi juste, Gérard Lanvin impose son charisme dans un rôle assez inédit de pourriture. Quant à Elena Anaya, elle apporte une touche de féminité dans cet univers musclé, bien que son rôle ne la mette pas vraiment en valeur. Par contre, je trouve la musique du pourtant talentueux Klaus Badelt peu inspirée et très fonctionnelle. "A bout portant" confirme le grand talent de Fred Cavayé et prouve que le polar a encore de beaux jours devant lui en France.

Après le puissant film "Pour Elle" réalisé par Fred Cavayé, ce même nous sort "A bout portant". Malgré sont scénario déjà vu, ce long-métrage d'une heure vingt-cinq nous fait mordre nos ongles jusqu'au dernière instant. Gilles Lellouche était souvent visible dans des comédies, aujourd'hui, il nous prouve que le jeu d'acteur n'a plus de secret pour lui.
Un film très divertissent et plein de suspenses, A bout portant est enfin de compte un thriller qui ne vous fera rien regretter de vous être déplacez pour le voir.

A bout portant ? Le genre de film qu'on raterait facilement pour tout un tas d'a priori. Parce que le genre est trop balisé, parce que Pour elle de Cavayé n'était pas totalement convaincant, parce que Lellouche, on y croyait moyen dans un thriller. C'est pourtant dommage de passer à côté.
Un Cavayé qui surgit hors de la nuit, court vers l'aventure au galop. Oui, trêve de plaisanteries, A bout portant dépasse largement ce qu'on peut attendre d'un thriller moderne. Pas de mauvais cholestérol là-dedans, de l'adrénaline pure, un minimum d'invraisemblances et de coïncidences parce que, quand même, c'est du cinoche, un sale air de la peur qui traverse les pores de l'angoisse. Le scénario est linéaire, mais qu'on ne s'y trompe pas, c'est écrit au cordeau, avec une sophistication sous-jacente. Lellouche est vraiment très bon et Zem et Lanvin assurent comme des bêtes sauvages. Eh oui, la dernière partie dans le chaos du commisariat, c'est de l'art brut(al) ! Ce serait américain, on crierait au génie. Pas la peine d'attendre le remake, ce sera forcément moins bien.

Polar fougueux au rythme particulièrement soutenu, « à Bout Portant » ne laisse aucun répit aussi bien aux acteurs qu’aux spectateurs. La mise en scène de Fred Cavayé est d’une belle maîtrise, le montage est dynamique, la musique accompagne bien l’intrique qui, malgré certaines improbabilités, demeure palpitante. Gilles Lellouche surprend dans le rôle très physique d’un homme ordinaire pris en otage dans un étau mortel, entre truands et flics pourris, et forcé de prendre tous les risques, quel qu’en soit le prix, pour sauver sa femme enceinte. Roschdy Zem et Gérard Lanvin complètent ce sacré trio. Une bonne surprise.

Un vrai cauchemar mené à un train d'enfer, sans trop d'effets de caméra, mais avec des plans à l'esthétique soignée.

Tout sonne faux dans ce polar boursouflé et laid. Filmé avec les pieds, écrit avec paresse et interprété par Gilles Lelouch (c’est tout dire). Une arme de destruction massive du spectateur.

un nanar polar francais. une bande son asservie d'une realisation nerveuse pour nous faire croire qu il y a de l'action. des policeirs qui arrivent toujours en retard. un scenario qui tient sur confetti : une banale histoire d'heritage entourée de flics ripoux. on a deja vu ca mille fois. un lellouche qui joue au d'jeun avec son slip qui depasse de son jeans : ridicule. a voir un dimanche de pluie.

bon thriller français mené par de très bons acteurs

Le polar ou le film d’action n’est pas vraiment une spécialité française, ou même européenne, alors qu’il fait ou a fait les beaux jours d’un certain cinéma américain, et qu’il a fait une partie de la gloire du cinéma asiatique. C’est pourquoi il est de bon goût d’être prudent et soupçonneux lorsqu’on nous propose un petit polar nerveux made in France, surtout avec Gilles « les petits mouchoirs » Lellouche dans le rôle titre.
Mais le réalisateur Fred Cavayé a eu la très bonne idée de mettre son ambition au bon niveau, et de ne pas se prendre pour John Woo. Il essaie simplement de livrer un bon film punchy, dopé au suspens et à l’action. Et surprise : il y réussit parfaitement

Samuel et Nadia attendent une petite dans la joie et la bonne humeur. Enfin jusqu’à que Nadia soit prise en otage violemment par un inconnu qui exige de Samuel qui fasse ssortir un gangster de l’hopital où il travaille. Ledit gangster étant mêlé à un assassinat de patron d’industrie, sur fond de guerre des polices…

En voilà une bonne surprise ! Après avoir vu cette année beaucoup de films mous du genou, quel plaisir de se retrouver confronté à un petit polar urbain sec et nerveux, bien mené, et sans autre ambition que de nous mettre un bon coup de speed, mais avec un sens certain du cinéma.
Sens du cadre et du mouvement, parfaite utilisation des bâtiments, des écrans vidéos, du décor urbain, Fred Cavayé se montre rapidement dans son élément et nous transporte avec une fluidité remarquable dans une succession de scènes très réussies, en particulier une hallucinante partie de cache-cache dans le métro. Si le réalisateur n’est pas encore Greengrass ou De Palma, le simple fait que son cinéma fasse résonner immédiatement ses noms prestigieux montre qu’il a déjà fait une certaine partie du chemin…
Et puis le gars a le sens du rythme : le film est court, dense, jonglant parfaitement entre la tension effrénée et les quelques pauses, sans oublier de faire avancer pièce par pièce une intrigue qui relance sans cesse la fuite en avant de ces deux mecs aux abois qui ont la moitié de la police de Paris sur le dos. Cerise sur le gâteau, le film se permet régulièrement d’être surprenant, de nous prendre à contre pied pour nous emmener là où on ne l’attendait pas, pour conclure avec une mémorable longue scène finale dans un commissariat où Cavayé prouve qu’il est à peu près aussi à l’aise en intérieur qu’en extérieur. Du super boulot, livré avec en prime un zeste de mauvais esprit : c’est fou ce que le patron milliardaire qu’on aperçoit furtivement ressemble à Bernard Arnault…

Autant dire qu’on est près à pardonner beaucoup de choses au film, qui ne manque pourtant pas de défauts par ailleurs. On est près à oublier cette invraisemblable intrigue judiciaro-industrielle qui sert de prétexte au film, mêlant flics ultra-véreux patibulaires et capitaines d’industrie foutraques. On oubliera que la plupart des personnages de policiers ont été écrits à la serpe. On pardonnera aussi des effets de manche un peu voyants et pas toujours du meilleur effet, comme ce drap sur un cadavre non identifié. Par contre, on est à la limite de ne pas pardonner le numéro bien lourd de Gérard Lanvin, qui s’est manifestement beaucoup entraîné devant les DVD du Parrain à faire du sous-De Niro, ou alors du sous-Pacino…à moins que ce ne soit juste du sous-Lanvin. Vivement la retraite Gérard !
D’autant que les deux petits jeunes Roschdy Zem et Gilles Lellouche jouent le jeu à fond, avec un naturel confondant et sans chercher à en faire des caisses, et permettent de hisser ce film dans la catégorie des très bonnes surprises de cette fin d’année. Quand à Fred Cavayé, il prend date. On attend avec impatience de voir ce qu’il sera capable de faire avec un peu plus de moyens et un scénario plus écrit…

Intense, épuré et dynamique, le thriller est ici rondement mené et très bien réalisé. On reste de bout en bout en haleine et cela est suffisamment rare dans un film français pour le remarquer. N'oublions pas Lellouche qui s'impose de plus en plus au cinéma et le fait bien! A découvrir

Enfin un premier rôle pour Gilles Lellouche, entouré de Roschdy Zem, Elena Anaya et Gérard Lanvin, tous excellents dans ce bon polar français chargé à l’adrénaline. Le seul bémol vient du scénario aussi simpliste qu’improbable et de l’image devenue caricaturale des femmes dans la police.

Deuxième long métrage de Fred Cavayé et je serais pas surpris qu'un jour "A bout portant" fasse l'objet d'un remake Américain comme c'est la mode en ce moment. Film qui va à cent à l'heure mais avec cette fois une bonne histoire assez surprenante, quand on voit le début et qu'on voit comment ça se finit, on est épater. Le synopsis, un infirmier de garde sauve un patient d'une tentative de meurtre. Le lendemain, sa femme enceinte vient de se faire kipnapper sous ses yeux et, une fois conscient, reçoit un coup de fil qu'il doit faire sortir de l'hopital le patient sinon sa femme meurt. Le film va plus loin dans le suspense et devient plus aboutit la ou on ne s'attend pas. En sortant de la salle, on se dit qu'il y a du bon dans le cinéma Français et cela fait plaisir, Fred Cavayé est un réalisateur à suivre. Les scènes d'actions sont bien réussits et à couper le souffle. Les comédiens, avec comme chef de file Gilles Lellouche, Roshdy Zem et Gérard Lanvin, sont épatants. Du bon divertissement que je conseilles aux amateurs.

Second film pour Fred Cavayé après son remarquable Pour elle (2008) qui avait même eu les honneurs d'un remake américain (Les Trois prochains jours - 2010). Il revient cette fois-ci avec un thriller oppressant et haletant, du haut de ses petites 85 minutes, A bout portant (2010) aurait très bien pu s'appeler "A bout de souffle" tant le cinéaste fait cavaler ses acteurs.
La femme d'un futur infirmier se fait kidnapper, pour la sauver, il va devoir faire sortir de l'hôpital où il travaille un truand que la police surveille de près. S'engage alors une course contre la montre entre les gangsters, lui, le truand et la police. De l'épuisante course-poursuite dans le métro parisien aux règlements de compte (Gérard Lanvin & Virgile Bramly excellent face à Roschdy Zem & Gilles Lellouche, ce dernier obtient enfin son premier grand rôle en tête d'affiche !). Fred Cavayé séduit malgré quelques invraisemblances, mais le résultat final tient en haleine sans grande difficulté. Doit-on s'attendre une fois de plus à un remake US ?

« A bout portant » tient en haleine tout du long, des scènes d'action précipitées et enchainées constituent un rythme effréné pendant une heure vingt-cinq. L'omniprésente tension et ce suspense rare font mériter à cette production française de faire parler d'elle. C'est vrai, je m'attendais pas du tout à de telles surprises, cela étant du à un scénario aiguisé mais explosif! On a l'impression de perdre le contrôle de la situation tout comme les personnages, d'être piégé au cœur de l'action. Je redoutais la prestation de ces acteurs mais j'ai été agréablement surpris; notamment par Gilles Lellouche qui s'était complétement ridiculisé dans « Les Petits Mouchoirs », il sauve sa réputation et joue ici correctement, on y croit en tout cas. Je trouve même que Roscdy Zem est pas mauvais, ce qui relève du miracle parce qu'il a une tête et un jeu qui me reviennent pas du tout! Bonnes surprises aussi avec l'actrice espagnole Elena Anaya, la femme enceinte de Lellouche, fragile mais tenace. Actrice inconnu au bataillon: Mireille Perrier, que j'ai vraiment trouvé convaincante dans son rôle et je tenais à le noter (elle vient du théâtre elle, çà se sent!). Et le scénario ne cesse de nous surprendre, enfin j'étais vraiment à fond dedans du début à la fin. Sa m'étonne considérablement d'un film français, d'autant plus que çà me gênerait pas de le revoir! Un excellent polar, de bons acteurs et une atmosphère tendue et riche en péripéties! A voir!