Derniers Avis sur Riddick

Ce Riddick-là reprend à la fin du précédent (le magnifique Les Chroniques de Riddick) pour faire un film de survie comme le premier de franchise (Pitch Black, un bijou dans son genre) avec le mystère en moins. Celui-ci est un film de survie composé de trois parties ou trois étapes: Riddick seul sur la planète hostile où il essaie de survivre et s'adapte à son environnement; Riddick pourchassé par les chasseurs de primes et dernière partie: comment échapper au déluge et aux animaux agressifs et quitter la planète devenue extrêmement hostile (où le petit groupe qui se chamaillait se trouve un ennemi commun autrement plus dangereux). Soit trois films de survie en un.
Ces trois parties sont un peu inégales : la deuxième est plus faible sur les personnages, qui sont nombreux, mais leurs mouvements intéressent peu le spectateur, même si David Twohy sait ce qu'il faut faire pour intriguer. La troisième partie est la reprise de Pitch Black et ses séquences de nuit, avec le suspense en moins au profit de l'action pure.
Mais les qualités de la franchise sont là: une direction artistique superbe, des personnages secondaires plus fouillés que la moyenne dans ce genre de production, avec une densité certaine - même si archétypique -, une bonne direction d'acteur, un bestiaire inventif et rouage important du récit, de la violence (avec du gore pour la version vidéo).
Ici le film n'est pas aussi plastiquement réussi que Les Chroniques de Riddick (même si le premier survival puisse s'en rapprocher) mais il fonctionne parfaitement et garde son ton unique.

J'avais mis pas mal de temps à me décider à la regarder, mais… Pas si mal, comme suite. Une suite plutôt de Pitch Black avec les mêmes ingrédients qui fonctionnent. Une histoire assez similaire dans les grandes lignes. Faut pas s'attendre à quelque chose de complètement fou ou révolutionnaire, mais c'est pas trop mal ou décevant pour passer une soirée pleine d'action et de quelques rebondissements. Vin Diesel incarne toujours très bien le personnage énigmatique de Riddick, pourtant sur la fin on reste un peu sur notre faim, car il a d'autant plus de vengeance à assouvir et un retour chez lui encore bien inimaginable… jusqu'à la prochaine ? Ça serait pas mal qu'il explose la tête de celui qui l'a laissé subir tout cela. Le film est sombre, parfois trop pour apprécié les sales bêtes qui s'en prennent à notre héros. Le plus important, c'est que spoiler: tout se passe à peu près comme il s'est aimé à le raconter à l'avance.

Riddick est un film d'action qui dépend trop de ses propres effets spéciaux. Ces derniers sont d'ailleurs ce qui maintient le film à flot et le rend quelque peu regardable. Cependant cela commence à devenir trop quand tout sur la planète est quelque chose qui veut tuer Riddick et que cela devient progressivement plus grand et plus dangereux à chaque obstacle passé. Cela devient alors une sorte de parodie ou du moins c'est ce qu'il me semblait. Ils ont essayé de mettre un peu de comédie aussi la partie avec le MRE et le chien c'était amusant en soi mais pour ce genre de film de science-fiction la comédie n'était pas vraiment appropriée. Le concept de l'homme-armée est vraiment dépassé et aurait dû rester à la fin des années 1980 et au début des années 1990 avec Stallone, Schwarzenegger et d'autres. Il est juste trop peu convaincant qu'un seul homme soit capable de tels exploits à lui tout seul. J'ai regardé ce film sur la recommandation d'un amis. Bien sûr ce que vous aimez ou n'aimez pas est relatif et varie d'une personne à l'autre. Il a parlé en bien de ce film mais il ne correspondait pas à mes goûts particuliers en matière de divertissement cinématographique. Je veux être diverti et pas seulement regarder Vin Diesel prétendre être mercenaires à l'écran tout en battant un alien après l'autre...

On est sur une série B bien grasse, les FX sont catastrophiques, les environnements ne changent pas du début à la fin, les incohérences se comptent par milliers. Cependant il y a une volonté de proposer un univers inhospitalier plutôt sympa et un peu d'action déjanté. Le film ne se prend pas au sérieux donc on a pas trop envie de taper dessus.
Bref : ça peut passer pour les fans de Vine Diesel

Hallucinant de nullité cheap. Effets spéciaux dignes d'Albator et Bioman. Uniquement des plans serrés, dans la pénombre, pour masquer le manque de moyen. Scénario incohérent et répétitif. Dialogues ineptes. Le producteur a mis de l'eau dans son Vin.

Une vaste blague. Je n'avais pas du tout accroché à Pitch Black, tant pour son concept (et ses créatures) beaucoup trop pompé sur Alien, sa photographie immonde et son casting de série B. Sa suite, les chroniques de Riddick, avait au moins le mérite d'être regardable (en grand partie en raison du gigantesque bond de budget par rapport au premier film) même si tout aussi peu originale (pâle copie de Stargate) . Au moins elle racontait quelque chose, montrait différentes péripéties, différents lieux et était cent fois plus dynamique que le premier film avec des effets spéciaux honorable pour l'époque. 9 plus tard sort une nouvelle suite que personne n'attendait, Riddick (quand on a pas d'imagination). Le film précédent nous avait laissé avec Riddick siégeant en tant que chef des "Necromongers" (Les Goa'uld de Stargate) après avoir tué le leur. On s'attendrait donc à connaitre la suite de cette histoire. Riddick va t-il devoir se battre contre le prétendant au trône interprété par Karl Urban dont le nom est une nouvelle fois à l'affiche? Va t-il sauver sa planète natale? Mettre définitivement fin au règne des méchant Necromongers? Et bien... Pas du tout. La transition est effectuée en l'espace des 5 premières minutes du film (de deux heures) dans une scène incroyablement molle et ridicule qui ne sert qu'à justifier la présence du nom de Karl Urban sur l'affiche (oui, on ne le reverra pas une seule fois de tout le film passées ces 5 minutes). Riddick se retrouve donc abandonné sur une planète hostile (oui, encore), chassé par des chasseurs de prime (oui, encore) qui devront s'allier à lui pour s'échapper de cette planète quand une armée de vilaines bestioles s'en prendront à eux (oui, ENCORE). On oublie donc totalement les Necromongers qui viennent d'attaquer plusieurs planètes de la galaxie, personne n'en parlera de tous le film, ni Riddick, ni ces mercenaires qui semblent continuer tranquillement leur travail sans s'en soucier, on y reviendra donc dans les 2 dernières minutes du film en fin ouverte (pour une autre suite nanardesque?). Sous couvert de suite, ce film n'en est donc absolument pas une mais bien une copie du premier film déjà très moyen avec un Vin Diesel de 47 ans fatigué qui semble jouer de plus en plus mal à chaque film.

Riddick est à la saga Riddick ce que Covenant est à la saga Alien ........ qu'est-ce qui c'est passé ?
Comment Twohy est passé des excellents Pitch Black, Dark Fury, les f## chroniques, à ..... cette mauvaise caricature, au scénar qui ne surprend jamais, aux fx plus moches que ses prédécesseurs, et aux personnages superficiels.

Riddick est rabaissé et plus lourdeau qu'impressionnant. Et Twohy a viré misogyne ou quoi ? Comment a t'il fait des super personnages féminins charismatiques et dignes dans tous les films, et là les seules fonctions de ses 2 persos féminins ... c'est d'être violé, littéralement ?

J'attend Riddick 4 Furia avec grand plaisir, mais j'attendrais les critiques, au vu de ce film à présent tout est possible : le meilleur film de SF de son année, ou une tombe pour la saga creusé par son propre géniteur.

Je n'avais pas revu ce film depuis sa sortie et j'avais besoin de voir si l'impression négative était justifiée.
Et bien oui : ils ont voulu faire trop grand avec trop peu. Trop peu de scénario, de personnages secondaires et d'effets spéciaux déjà peu réussis à l'époque.
Dommage d'anéantir la promesse délivrée par Pitch Black.

De toute la trilogie Riddick + l'animé, j'ai préféré le deuxième, "les chroniques de Riddick". A cause du côté space opera que je trouve bien plus riche qu'un simple western futuriste, avec ses forts caractères. Bon le personnage est Riddick est quand même raffraichissant en tant qu'anti-héros. Mais j'ai quand même du mal à apprécier son individualisme borné à l'extrême. Sauf que dans cet opus-là, ça passe très bien. En effet Riddick est seul toute la première partie du film. En bon sociopathe, on le voit enfin heureux presque ! Puis v'là la deuxième partie, passable, où des gens débarquent et il défonce tout évidemment. Il arrive même à séduire une lesbienne ! Clichés sur clichés.
Ah et puis le salopard de réalisateur nous sert au début une brève explication bidon de pourquoi Riddick n'est plus l'empereur des Necromongers. Vous l'aurez compris, moi, c'est ce qui m'aurait vraiment plu : des Necromongers, des planètes, des civilisations, des vaisseaux...
Bon l'ensemble est tout de même bien. Ca sent quand même un peu le petit budget sur les effets spéciaux.

Cette suite est malheureusement en-dessous des deux précédents opus. Certes, les effets spéciaux sont meilleurs et la première demi-heure (avec son côté survival) est réussie mais le reste du film souffre d'un manque de rythme et les mercenaires ne sont pas très intéressants à suivre. On retiendra neanmoins quelques plans réussis (la fin notamment), des passages gores et des aliens impressionnants. Après le deuxième volet très Space-opera, l'idée de revenir à quelque chose qui ressemble plus à "Pitch Black" était un bon pari mais malheureusement trop maladroit et cliché pour en faire un bon divertissement. Reste le côté très "badass" de Vin Diesel en Riddick qui marche toujours autant et certains plans SF vraiment intéressants de la part de David Twohy qui relève légèrement le niveau. Vin Diesel (également producteur) a évoqué une possible suite... à voir si elle pourra se démarquer de cette série B très moyenne.

Richard B. Riddick (Vin Diesel) se retrouve une nouvelle fois piégé sur une planète très hostile. Afin de retrouver sa combativité il doit revenir un animal et ça fonctionne très bien... au début du moins. Passé la première demi-heure ça vire au cache-cache/massacre avec une nouvelle équipe de chasseurs de primes. Il faut attendre la dernière scène, en forme de teaser pour un dernier épisode qui ne verra jamais le jour, pour que l'histoire soit relancée.

Richard B. Riddick (Vin Diesel) se retrouve une nouvelle fois piégé sur une planète très hostile. Afin de retrouver sa combativité il doit revenir un animal et ça fonctionne très bien... au début du moins. Passé la première demi-heure ça vire au cache-cache/massacre avec une nouvelle équipe de chasseurs de primes. Il faut attendre la dernière scène, en forme de teaser pour un dernier épisode qui ne verra jamais le jour, pour que l'histoire soit relancée.

spoiler: Ce (faux) retour aux sources
, est dans l'ensemble très bâclé, poussif voire ennuyeux. A éviter.

Ca se laisse regarder si on n'est pas allergique au ton trop sérieux du film et à la voix du doublage de Vin Diesel. Les effets spéciaux sont au top avec des monstres bien réalisés qui font oublier la platitude des dialogues. L'action est bonne, mais ça pourrait être un western aussi bien qu'un film de S.-F.

Ce n'est pas le chef-d'œuvre, c'est quand même la transcendance recherchée pour le pouvoir révélé non convoité fragmentairement dans ce dernier volet, réduit à l'état actuel.
C'est un antihéros de jeu vidéo qu'est Riddick met du Vin dans son Diesel, au rappel de cette mise en scène jaune photo cliché stellaire, l'universalisme se clôture pacifiquement après tant d'embûche.
La question courte et unique du scénario est de savoir oui ou non, c'est les deux à la fois, immense et infiniment plus d'opportunité à saisir.