Derniers Avis : Minuit à Paris - Page 9

Minuit a Paris est un film très agréable, premièrement, c'est Paris en elle même qui ebloui le spectateur, puis c'est le scénario, toujours de Woody Allen qui épate. A première vue assez étrange, ce scénario se révèle être d'une intelligence assez rare, le film nous emmène avec son personnage dans l'ambiance parisienne du début du 20ème siècle et tous les artistes de l'époque pour donner au film une atmosphère très spéciale mais aussi très plaisante. Le film est empli d'une certaine poésie et d'une culture très agréable à écouter et a voir, Woody Allen retranscrit parfaitement le charme a la française et présente un film très réussi. Le casting du film est aussi assez impressionnant, autant du côté français qu'américain, Les personnages principaux sont tous bon mais le véritable plaisir est de voir tous ces seconds rôles, parfois furtivement mais il est vraiment plaisant de retrouver autant de têtes d'affiches. Le seul défaut du film est la fin un peu trop expéditive a mon goût mais le film est réussi, le concept est très original et il arrive à maintenir un certain niveau de qualité tout le long.

De la caricature en veux-tu en voilà pour habiller un autre des personnages vus et revus dans d'autres Woody Allen, encore un de ces personnages riches et ternes en proie à des questionnements existentiels que seuls ses richesses matérielles et culturelles peuvent lui offrir, lui qui est si exceptionnel et au-dessus du commun des mortels. Pour cette interprétation fantasmagorique, Owen Wilson incarne à la perfection le prolongement du réalisateur dans ce qu'il a de plus instable, hésitant et perdu (du moins est-ce l'image qu'il semble aimer à donner, inlassablement). Et on retrouve à ses côtés une myriade d'acteurs célèbres plus ou moins ridicules en fonction de leurs rôles et interprétations pour appuyer une vision typiquement américaine de la France (la bouffe), de sa capitale (suspendue dans un rêve) et des français, qu'on ne voit finalement... pas, d'ailleurs, autrement que sous les traits de femmes désirables pour leur côté gentille potiche (Carla Bruni) ou leur sex appeal (Marion Cotillard). Restent les références culturelles, - intéressantes forcément quand on réunit les plus grands -, mais qui restent plates tout de même vu qu'elles ne sont absolument pas exploitées au-delà de leur façade. Et c'est là que je crie un énorme dommage !! Les questionnements soulevés par le héros sauvent un peu la mise mais ça va pas très loin non plus de ce côté-là... Non, pas la peine de chercher, y aura pas d'engagement de la part d'Allen ou alors si banal spoiler: l'argent ne fait pas le bonheur, love
. Au final, j'ai l'impression d'avoir assisté à l'exposition presque sans voile d'un fantasme profondément personnel plutôt qu'à une oeuvre cinématographique fouillée et présentée avec fierté à un public qui demande tout de même mieux que la seule signature "Allen" au générique pour applaudir.

Un Owen Wilson qui crève l'écran, un scénario original fabuleux, le chef-d'oeuvre de Woody Allen pour m part.

Après avoir passé beaucoup de temps aux Etats-Unis, plus précisément dans sa ville natale qui lui tant à cœur (New-York), et avoir fait récemment un petit détour à Londres et en Espagne, Woody Allen arrive (enfin) en France, plus précisément à Paris. Paris est une grande ville. D'une part par son nombre d'habitant et d'autre part par sa culture e sa symbolique. Car Paris est également l'une des villes les plus fantasmées du monde, ce n'est pas rare qu'elle arrive première du classement des villes les plus visitées. Pourquoi ? Parce que Paris c'est le PSG (non ! enfin oui, mais là on s'en fiche). Parce que Paris, c'est la ville du romantisme, de l'amour et de l'art. Cette belle ville a une grande histoire, des artistes de renommée internationale (forcément mort depuis longtemps parce qu'ils sont célèbres) y ont séjourné et même travaillé. Et c'est justement là où veut en venir Woody Allen dans son film. Il profite de son voyage à Paris pour faire une ode au romantisme et à l'art. On suit Gil (Owen Wilson), un scénariste de films hollywoodien qui travaille depuis quelques temps sur un roman. Il est en voyage à Paris, ville qu'il adore, avec sa femme Inez (Rachel McAdams). Tous deux vont se marier à la fin d'année. Pendant ce voyage dans la ville-lumière, le couple va tomber par surprise sur des amis de Inez avec qui ils vont rester quelques temps. Gil, n'appréciant pas forcément la compagnie de ces nouveaux venus, va préféré rester seul et marché dans les rues de Paris, au gré des rencontres et des envies. On savait, au vu de sa filmographie, que le cinéaste Américain était quelqu'un de romantique. Beaucoup de ses films sont des romances. On savait également qu'il était une personne intéressé par l'art. "Midnight in Paris" est donc un concentré de tout ça. Et le résultat est un film captivant, souvent drôle et toujours pimenté de petites touches de magie qui ne font que renforcer l'originalité du récit. Woody Allen s'amuse avec les époques et les artistes qui y ont vécu pour nous faire voyager dans Paris et nous faire redécouvrir la ville sous un nouvel angle. Pour ce voyage, le réalisateur de "Match Point" s'est entouré d'un casting franco-américain prestigieux avec le très bon Owen Wilson dans le rôle principal mais également composé de Marion Cotillard, Tom Hiddleston, Léa Seydoux, Adrien Brody et Gad Elmaleh dans un rôle surprise. Dans l'ensemble, les acteurs sont bons mais tous les petits rôles de personnages français dans le film sont clairement à côté de la plaque. Etonnant que Woody Allen est laissé passé ça, sûrement à cause de la différence de langage. On notera également que même si l'histoire est originale, le scénario est finalement assez léger mais rien qui ne soit dérangeant. "Midnight in Paris" est très probablement l'œuvre la plus romantique de Woody Allen. Il déclare via ce film tout son amour pour la ville-lumière et les arts. On ne peut qu'admettre que le message passe bien, c'est une réussite.

Petit problème pour moi à la base du film: ça a beau s'appeler "Minuit à Paris" c'est un film américain pour américains.Déjà, on nous présente un Paris des années 20 qui serait soit-disant l'âge d'or de la ville, ça fait un peu mal de se rendre compte que tous ses "acteurs" sont des étrangers et essentiellement des américains (Hemingway, Fitzgerald, Stein, Baker, Porter, Picasso, Dali, etc....)Que faut-il comprendre? Qu'on a besoin des américains à Paris pour connaitre une grande période artistique et créatrice??Pas étonnant que ça ait plu aux américains, moi, personnellement ça m'a un peu agacée. Et les français là-dedans, quel rôle leur a-t-on accordé?? Des jolies nanas!... Marion Cotillard, fantasme du modèle de peintre du vieux Montmartre qui se déshabille facilement et a couché avec tout le monde (so frenchy!), Léa Seydou, fantasme de la jolie petite française rencontrée à Paris (mais qui habite selon ses dires juste à côté du Grand Palais, pas si typique que ça) et enfin, cette chère Carla Bruni, parce qu'il fallait la mettre quelque-part, mais voilà à quoi se résume le talent des français, fournir des jolies filles...C'est presqu'aussi insultant que son fameux "Vickie, Cristina, Barcelona" qui se déroule intégralement à Barcelone et où tout le monde parle "castillan". Il devait pourtant le savoir qu'on parlait "catalan" là-bas, il y est allé. Un tel mépris de la réalité au profit d'une image qui puisse séduire le plus grand nombre (le pays d'accueil en dernier) ne mérite pas tous les éloges qu'il a eu parce que c'est Woody Allen.Un gros bof!!

MINUIT A PARIS retient notre attention aussi facilement qu’un énorme décolleté. Ce petit obsédé de Woody gerbe à mon sens sa meilleure réalisation à travers cette fabuleuse théâtralisation du « beau Paris » avec ces Moet Chandon, ces colliers en perles, ces grands restaurants, ces hôtels hors de prix, il ne souhaite pas nous montrer le « tout Paris » peuplé de toxicos, de clodos ronflants sur le macadam après une bouteille de gros qui tâche, de fille de joie négociant une pipe entre deux autos, il fait du classicisme comme à son habitude et ne revêtira en aucun cas l’habit du naturalisme. Woody nous enthousiasme, dès le début, avec une série de plans rapides sur le raffinement, la beauté mystique et la synergie que dégagent ces boulevards magnifiques sous forme de visite guidée.
Très vite aspiré par l’attractivité de Paris, la trame nous dirige sur le personnage traduit par Owen, un bohème souffrant du « syndrome de l’âge d’or » ; Gil.
Owen Wilson est l’incarnation angélique de Gil habillé de son blazer quadrillé, sa chemise blanche, sa montre haut de gamme, ses spaghettis blond qui lui sert de cheveux, son air exaspéré. Gil est un solitaire cherchant désespérément le chemin de la créativité, le chemin de l’inspiration, une forme de crise de la quarantaine.
MINUIT A PARIS exprime l’idée qui traverse chacun d’entre nous à toute époque ; « c’était mieux avant » mais avant quoi déjà ? Merci Wapalek. MAP est une encyclopédie farfelue expliquant avec précision différentes anecdotes, passant par Ernest Hemingway, par notre fidèle acolyte Scoot Fitzgerald ou encore par Pablo, on y voit un magnifique tableau d’artistes, des écrivains, des peintres, des hommes comme Woody qui combine travaille frénétique et art.
La force du discours présenté par notre petit bohème envers Cotillard est similaire à ceux de Gandhi lors des mouvements d’indépendance. Bravo M’sieur Woody, tu m’as offert une jouissance aussi bien visuelle qu’acoustique, reçois mes froides salutations.
Auditeur, auditrice, finissez vos sandwich merguez soldés et dépêchez vous de louer Minuit à Paris et allez vous faire foutre, bien à vous.

Bon film, il n'est pas le meilleur de Woody Allen. Très bien fait. Le casting est très bien: je vois enfin Owen Wilson dans un film non comique, Marion Cotillard talentueuse, Tom Hiddleston en Fitzgérald excellent, on note l'apparition de Carla Bruni, je me demande qu'est-ce qu'elle peut bien faire dans un film de Woody Allen...
Par contre le générique avec Parisen carte postale fait peine.

Excellente surprise que ce film. Passé le générique truffé de clichés sur Paris, c'est avec étonnement et plaisir que l'on découvre ce qu'il se passe pour le personnage principal à partir de minuit. Les images sont belles, la musique également. Le scénario est original. Bravo Monsieur Allen.

Un film carte postale sur la beauté de Paris, avec comme principal sujet la nostalgie.
Les film est sympathique, même si pas complètement renversant et se laisse donc regarder avec plaisir.
Pas indispensable tout de même.

Ah ce bon vieux Woody Allen, il se dédouble pour réaliser et aussi prendre possession du corp d'Owen Wilson. Du coup ça rend le film différent, bon Wilson est plus sexy que Woody Allen, ça change quoi. Ca démarre sur un magnifique jazz, on est à paris, il pleut et c'est beau. Visuellement c'est parfait, décor éclairage costumes etc... Intelligence et humour au programme servi par monsieur Woody, sans doute l'un de ses meilleurs films. Cotillard, Wilson, Woody, Seydou, Bruni, Paris à la belle époque. Parfait

Woody Allen étire son concept jusqu'à l'écœurement : son film n'est qu'une succession de rencontres sans intérêts avec des célébrités du début du 20ème siècle puis de la fin du 19ème. Sans imagination malgré le sujet, sans humour, le tout est d'une platitude confondante. Heureusement Woody s'est racheté depuis avec son très beau "Blue Jasmine".

« Minuit à Paris » est ma piqûre de rappel avant « Magic in the moonlight ». Les deux projets de Woody Allen se ressemblent en effet plus que de raison. Si j’en ai aimé un, pourquoi ne pas aimer l’autre ? « Minuit à Paris » dispose de tous les arguments pour plaire. Le style déjà, qui est absolument typique de tout ce qu’est le cinéma d’Allen. Les dialogues sont omniprésents, vifs et intelligents. La pensée du réalisateur est ainsi finement retranscrite à l’écran. Qu’en-est-il de la représentation de la capitale ? Soyons honnêtes, elle n’a rien de réaliste. C’est une vision de rêveur, perçue à travers un voile de romantisme. Pas sûr que Woody Allen se soit baladé en dehors des quartiers chics de la capitale. Mais qu’importe, qu’il garde sa belle et innocente vision ! Paris est la capitale de l’amour et de l’art, le réalisateur l’a bien compris. Son œuvre transpire le romantisme et la nostalgie. Tout, jusqu’à la photographie, est délicat et émerveille la provinciale que je suis. Le film, même s’il ne dresse pas un portrait authentique, a le mérite de faire rêver tous les passionnés de peinture ! Imaginez rencontrer dans le même bar Dali, Buñuel et Man Ray ! Imaginez recevoir des conseils privés de la part d’Hemingway ! Imaginez danser en compagnie de Scott et Zelda Fitzgerald ! Le héros rencontre tous ces immenses artistes, et pour ça je ne peux m’empêcher de l’envier ! Le reste de la vie de Gil suscite moins l’admiration. Sa fiancée l’emprisonne et est en totale opposition avec son amour des choses simples, un des anciens compagnons de la jeune femme refait surface, et comme si cela ne suffisait pas, ce dernier est un insupportable je-sais-tout. L’envie de Gil de se trouver ailleurs, sa façon de regretter le temps où tout était moins compliqué est compréhensible, tout comme son attrait pour la superbe Adriana. Les deux personnages sont attachants avec leur nostalgie du passé. Finalement, chaque génération enviera toujours les précédentes, rattachant à ce temps passé le glorifiant terme d’âge d’or. Le propos, à l’image de cet ultime échange entre Gil et Adriana, n’entraînera pas de grandes réflexions sociétales ou de message. Il est finalement assez simple, comme la mise en scène de Woody Allen. Les acteurs réunis sont pour la plupart assez bons, sauf exceptions. Michael Sheen est comme toujours excellent et insuffle toute la suffisance et le charisme nécessaires à Paul pour faire de l’ombre à Gil. Owen Wilson s’adapte finalement mieux que prévu au style de Woody Allen, tout comme Marion Cotillard, à qui les années vingt vont à merveille. Mon jugement concernant Rachel McAdams est plus nuancé. Son personnage est creux, et du coup rarement intéressant. Du côté des français, Gad Elmaleh est très amusant dans son rôle et se révèle bien meilleur que Carla Bruni et Léa Seydoux. La plupart du temps, les acteurs interprètent un personnage de leur nationalité, ce qui est assez plaisant. Il est sûrement inutile de le rappeler, mais le film est à voir en version originale absolument afin de garder l’esprit sur les disparités linguistiques sévissant entre les différents protagonistes. « Midnight in Paris » est donc un joli film, que ce soit dans sa photographie, ses propos, ou dans l’enchaînement de ses évènements. A croire que la seule ambition de Woody Allen ait été de partager son incommensurable amour pour la France et sa capitale, chose qu’il réussit d’ailleurs plutôt bien.

La scène d'ouveture du film est spectaculaire. Les scènes ont capturé la magie de Paris. L'histoire d'un homme qui voyage dans le temps à une époque qu'il adore est originale. L'interet faiblit vers le milieu du film, mais c'est normal pour un film de Woody Allen. Les dialogues, quand l'homme rencontre ses mentors de l'époque, sont sans imagination. Aussi, ça prend toute la durée du film pour que l'homme réalise que sa fiancée le trompe. C'est un film agréable, on passe un bon moment, sans plus

Minuit à Paris est clairement une déclaration d'amour de Woody Allen à notre chère capitale. Il y confronte avec brio, l'attitude chimérique d'un yankee qui rêve de vivre dans une ville où il vivrait en personnage Romantique, au matérialisme Américain de sa belle famille qui ne voit en Paris qu'un endroit où on peut faire des emplettes dans des boutiques de luxe. On pourra facilement s'identifier au personnage de Gil qui représente à lui tout seul l'universel "c'était mieux avant", et on se laisse embarquer dans cet Comédie pleine de poésie et de charme en découvrant avec grand enthousiasme tous ces artistes d'époque comme si nous étions à la place du protagoniste.
On remarquera au final que Minuit à Paris engage également une réflexion sur le temps et sa subjectivité. Enfin le talent de Woody est aussi dans le fait que mince... on a beau avoir Owen Wilson devant nous, on aura l'impression que c'est Woody Allen qui aura tout simplement changé de corps tellement ça lui ressemble. On y retrouve tous ses codes: l'homme complètement largué aussi bien en amour que dans les différents éléments de la vie, le personnage avec un humour complètement barré mais qu'on adore, et puis celui qui a toujours une vision assez poétique de la vie et de chaque événement qui s'y déroule.
Il n'y a qu'une chose à dire: merci Woody !
Pour cette comédie drôle, légère, charmante, romantique, et philosophique je me vois dans l'obligation de mettre 20/20.

Un jolie film comme on les aime de Woody Allen, même s'il en a fait de meilleur. Les personnages sont intéressant et "Minuit a Paris" dégage un charme particulier et attachant, malgré son petit côté Paris "carte postale" touristique.