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    Anonymous
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    Jonathan J.
    Jonathan J.

    32 abonnés 187 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 février 2013
    Une belle production : décors, costumes, effets spéciaux (mis à part un plan ou deux) sont au top.

    De bons acteurs, et un pitch de départ intéressant.

    Mais voilà, le scénario est trop brouillon : on se perd un peu dans les époques entre jeune et vieux duc de oxford et dans les nombreux personnages secondaires.

    En effet, contrairement à un film récent où l'on noterait tout de suite la différence entre les années 70 et 2000 par exemple, il n'est pas toujours évident de se situer à 30 années de différence dans l'Angleterre de l'âge d'or (seconde moitié du 16e siècle).

    Sans parler des nombreux rôles secondaires avec des ducs de ci ou des ducs de ça.

    Et au final on a plus une saison de la série "Les Tudors" en moins chaude et résumée sur 2h, avec trahison, amour et un peu de sexe.

    Un film assez agréable à voir au final, mais qui ne restera pas forcément dans les mémoires.

    13/20
    bobbyfun
    bobbyfun

    30 abonnés 1 216 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 27 janvier 2020
    Malgré une belle mise en scène sur la société Anglaise de l'époque, l'ensemble reste trop confus et un brin trop élitiste.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 21 janvier 2012
    Attention, surtout ne pas s'attendre à une reconstitution historique car ceci est une pure fiction.
    Anonymous est un agréable divertissement, le réalisateur prend certes toutes les libertés avec l'identité de l'auteur des pièces de William Shakespeare ainsi que pour les Tudors mais ça n'empêche pas au film d'être ce qu'il est : bien filmé, bien joué et sacrément divertissant.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 13 avril 2012
    Excellant film. Même si ce n'est probablement que fiction, a la fin on croit a ces dires.
    L'AlsacienParisien
    L'AlsacienParisien

    593 abonnés 1 402 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 11 janvier 2012
    "Anonymous" est un film qui m'intriguait énormément car ce scénario tout à fait plausible détourne la réalité du plus grand dramaturge de la culture anglo-saxonne. Cependant, le film se base sur des faits réels. En effet, de nombreux historiens et chercheurs en théâtre et de l'Angleterre du XVIIé siècle ont constaté qu'aucun document, poème ou pièce avaient été signé par le véritable William Shakespeare. Aucune trace écrite n'a, en tout cas, su traverser l'Histoire et les siècles. Roland Emmerich réalise donc autour de ce mystère, probable mais cependant surprenant. La reconstitution de la période élisabéthaine est retranscrite à la perfection, avec en prime un parti-prix gothique pour la photographie qui assombrit et accentue considérablement l'intrigue. Cependant, le scénario se révèle très complexe, même pour les connaisseurs de William Shakespeare, ce flot de personnages embrouille plus qu'autre chose notre perception, sans compter une série de flash-back peu clairs et précis. Des transitions plus soignées auraient permis une compréhension générale bien plus logique. J'ai pris les 3/4 du film à faire les liens entre présent et passé, à reconnaître les différents personnages qui ont vieilli,... Les retours en arrière sont donc mal signalés et on se perd dans ce tumulte d'informations. Cela dit, le début reste plaisant, car comme tout bon thriller, on se demande qui est alors le véritable William Shakespeare; le suspense plane, les menaces s'accumulent et les esprits s'échauffent face à des pièces faisant tant écho à la réalité politique et sociale du pays. Le scénario a une force imposante car il s'étend notamment sur le règne politique de la reine Elisabeth, raconte ses déboires amoureux. Au départ, on a du mal à établir les liens entre tous ces personnages, provenant de la famille royale, d'autres de la populace, représentés à différents âges. Beaucoup d'intrigues secondaires viennent brouiller les pistes, la plupart d'entre elles étant simplement inutiles. Cette version plausible de l'Histoire est donc un divertissement scrupuleux, mettant en scène amour, trahison, complot et menace, constituant presque une pièce inédite de l'auteur, car empreintant ses thèmes majeurs. Il n'est pas indiqué en guise de remarque que la pièce se base sur des faits supposés, mais ce n'est en aucun cas la réalité. Shakespeare est ici un comédien, jouant le rôle de l'auteur, presque un second rôle au milieu de tous ces autres personnages qui participent activement ou passivement à l'élaboration des écritures de nouvelles pièces. Cela dit, c'est le genre de film qu'il faut voir deux fois afin de mieux déceler ces mystères et les interrogations mises en suspens. J'ai apprécié mais dans la phase de découverte, je crois qu'il y a beaucoup d'éléments qui me sont passés à côté...
    Ti Nou
    Ti Nou

    408 abonnés 3 362 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 11 juillet 2012
    Voir Roland Emmerich s'atteler au film historique est surprenant. Malheureusement, malgré des images très léchées, son sujet lui échappe vite et "Anonymous" ne devient qu'un banal film de complots et de lutte de pouvoir.
    Brice B
    Brice B

    199 abonnés 58 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 mars 2013
    Beau film un peu mou et compliqué parfois mais vraiment bien joué et mis en scène. Et personnellement je ne connaissais pas cette hypothèse autour de Shakespeare : mais c'est énooooorme !
    cristal
    cristal

    165 abonnés 789 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 février 2012
    Le nom de Roland Emmerich derrière la caméra est souvent sujet à une immense crainte de blockbuster débilisant. Expert en la matière avec "Godzilla" ou "10 000", on a pourtant oublié qu'il était aussi, parfois, un bon faiseur. Les phénomènes naturels glaçant dans un rythme trépidant les facades d'immeubles new-yorkais dans "Le jour d'après" ou la simple gestion d'effets spéciaux dans "2012" donnent à voir - malgré les nombreuses réserves que l'on peut avoir face à la démarche messianique de ses spectacles - un véritable talent de programmateur d'effets à gros budget. Certes jamais Emmerich n'a pu être considéré comme un cinéaste digne d'un interêt supérieur à ce déferlement budgétaire, et voilà qu'"Anonymous", étrange évocation d'une escroquerie historique et littéraire, pourrait bien faire remonter sa popularité. Face à un genre nouveau (le film à costumes où le tout-numérique est remplacé par une dramaturgie conséquente et un dialogue dense), Roland Emmerich signe de loin son meilleur film. Si la première demi-heure semble condenser le pire du cinéma spectaculaire britannique (jeu emphasé, dialogues plats, rythme outrancier, hystérie de l'élocution, dimensions sexuelles caricaturales, maquillage pesant, chausse-trappes scénaristiques sans substance), c'est pour mieux évacuer tous les dangers de l'entreprise dans les deux heures qui suivent. Montage d'équilibriste traduisant à diverses époques les enjeux sociaux, sentimentaux et artistiques des personnages, "Anonymous" parvient à donner une dimension inattendue à cette possible histoire d'une entourloupe à laquelle on finit par croire. La force du point de vue (les scénaristes y affirment leur vision historique au risque de passer pour des révisionnistes) et, finalement, la subtilité qui se dégage des comédiens donnent une largeur épique au récit de ce Shakespeare de l'ombre. Emmerich n'y abandonne pas sa gestion des effets numériques, dantesque mais contenue en seulement quelques plans larges, mais cette fois il ne trahit pas pour autant les promesses du scénario et se contente d'imager avec une efficacité hors-normes la tragédie littéraire, digne justement d'une pièce de Shakespeare où foisonnent les trahisons et les cupidités, offrant une immense perspective à la cruauté humaine dans les domaines nobles de l'Angleterre élisabéthaine. La richesse du scénario ne dément pas le possible bien-fondé d'une telle hypothèse et la force du montage est bien d'en retraduire les subtilités sous le biais d'un éclairage évolutif qui soutient d'un bout à l'autre le suspens de cette mascarade politique en construction. Quelle ironie - bien anglaise - de voir en Shakespeare un bouffon illettré et opportuniste afin de remettre les - véritables? - honneurs du génie à Edward De Vere, Comte d'Oxford! N'y voyons pourtant pas une pratique abusive de l'encouragement du Pouvoir, car le film ne met jamais en perspective une quelconque modernité ou des faits sociaux venant y faire écho. "Anonymous" n'est qu'une imaginative reproduction du temps auquel fait seulement écho le plan d'ouverture et de clôture, deux présentations que ne renierait pas Peter Greenaway pour la chorégraphie scénique et l'enchâssement du réel et de la fiction, du passé et du présent en un même mouvement de cinéma. Quant au générique final, il remet en place cette fameuse question de la mise en abyme propre aux tragédies Shakespeariennes en inventant un public fictif qui se découpe dans l'ombre du vrai public dans la salle de cinéma, enfin participatif, physiquement, à l'énergie d'une mise en scène.
    Hastur64
    Hastur64

    192 abonnés 2 289 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 décembre 2012
    Roland Emmerich, vieux routier du film d’action/de catastophe/à grand spectacle, décide en cette année 2012 de changer de registre et de passer au film en costumes. Pour cela il s’attaque à la mise en scène d’une des nombreuses théories qui courent sur la réelle paternité des œuvres de William Shakespeare, qui ici sont attribuées à Edward de Vere Comte d’Oxford. Ayant vaguement parcourut les critiques du film j’en avais gardé l’impression globale d’un film médiocre, pourtant une fois celui-ci finit j’en ai personnellement tiré une certaine satisfaction. J’ai trouvé l’intrigue passionnante, le contexte historique intéressant et le jeu et les décors en tout point réussis. L’ambiance élisabéthaine est bien rendue (moins somptuaire que l’ « Elizabeth » de Shekhar Kapur). Rhys Ifans donne une prestation remarquable loin des personnages lunaires qui lui sont souvent dévolus (on peut noter qu’il fait sa deuxième incursion durant le règne d’Elizabeth I puisqu’il figurait déjà à la distribution du film de Shekhar Kapur). Vanessa Redgrave livre une Elizabeth au crépuscule de sa vie et dont le règne constamment menacé de l’intérieur comme de l’extérieur la laissée dans un état mental dégradé et paranoïaque. L’intrigue en elle-même demande d’accepter l’idée que Shakespeare loin du génie littéraire n’était qu’un imposteur qui s’est emparé de l’œuvre d’un autre. On peut trouver le film ennuyeux, voire plat, pour ma part je l’ai trouvé captivant ; à voir donc pour se faire sa propre opinion.
    ned123
    ned123

    126 abonnés 1 662 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 juin 2012
    J'ai vu un film... sur celui que je considère comme le niveau ultime de la création littéraire, à savoir William Shakespeare... Enfin, celui que je considérais comme tel, car grâce à ce film de l'inattendu R. Emmerich, dans un nouveau registre, j'ai plongé dans les méandres de l'Histoire... Lorsque j'ai vu le film, je ne savais qui en était le réalisateur, et tout au long du film j'y ai vu beaucoup de qualité, et de maîtrise... Une lumière de qualité et des décors assez bien reconstitués, malgré un peu trop de sensations d'images numériques... La plupart des comédiens sont intéressants dans leur rôle, mais la thèse de ce film est absolument fascinante... Je connaissais qq rumeurs sur l'auteur, mais, ces petites hypothèses mises bout à bout donnent une saveur particulière à ce film... Rhys Ifans m'a totalement séduit. J'ai aimé les dialogues que j'ai trouvé adaptés à l'époque, et aussi à la nôtre, et ça m'a donné envie de revoir encore et encore du Shakespeare... Bon cela dit, le film a quand même qq petits défauts tels qu'une certaine lenteur, des situations décousues et des comédiens peut-être toujours habités par leur rôle... A voir si on aime un auteur, si on aime l'histoire dans l'Histoire.
    Sebi Spilbeurg
    Sebi Spilbeurg

    75 abonnés 1 005 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 novembre 2012
    Etonnant. Voilà le premier mot qui nous vient à la bouche quand on connait la fiche technique d’Anonymous. Plus particulièrement le nom de son réalisateur, à savoir Roland Emmerich, papa de Stargate, Independence Day, Godzilla, Le jour d’après, le raté 10 000 et 2012. Bref, le cinéaste allemand le plus hollywoodien qui puisse exister ! Etonnant donc de voir ce personnage s’attaquer au cinéma de genre (bien qu’il se soit déjà occuper de The Patriot). Que nous vaut donc ce radical changement ?

    Anonymous met sur le devant de la scène l’une des énigmes artistiques les plus fascinantes : et si Williams Shakespeare n’était pas l’auteur de ses propres pièces ? Et si le géniteur de ces œuvres n’était en réalité qu’un noble, Edward de Vere, comte d’Oxford, qui demanda à un metteur en scène de réaliser ses pièces anonymement, qu’un comédien va s’approprier la gloire, tout cela durant une époque agitée d’intrigues politiques, de scandales et de conspirations visant la Cour royale ? Une thèse que bon nombre de personnalités partagent (dont Derek Jacobi, sa présence en tant que narrateur étant alors explicite), que le réalisateur et son équipe désire partager par le biais de ce film. Un scénario pour le moins classique, qui ne fait que raconter cette hypothèse dans le moindre détail, tout en y introduisant des trames romantiques et d’humanité, flirtant un coup avec l’inceste, de l’autre avec la trahison et les complots… Digne d’une pièce de Shakespeare ! Une trame suffisamment intéressante à suivre, brossant le portrait de quelques personnages devenant sur le coup charismatique (notamment Edward de Vere). Malheureusement ralentie par des flashes-back malvenus, surgissant tels des clowns en boîte de manière énervante et maladroite. Tant que ne ressente aucunement les lenteurs de ce récit de 2h10, ce défaut peut passer ! Mais ce qui importe, c’est qu’Anonymous est la preuve qu’Emmerich peut nous livrer un film avec un scénario !

    Anonymous peut également surprendre dans la filmographie d’Emmerich sur le plan de la distribution. En effet, les films du réalisateur allemand sont réputés pour n’être que des blockbusters à 300% hollywoodiens, proposant un casting le plus souvent ridicule (Godzilla malgré Jean Reno, Le jour d’après, 10 000, 2012). Ici, la donne est totalement différente, bien que peu mémorable. Et pour cause, peu d’acteurs du film n’arrive à se démarquer des autres. Chacun joue le strict minimum, étant ni bons ni mauvais. Constat un peu rude quand on sait que David Thewlis fait parti de ces acteurs… Seuls deux comédiens arrivent toutefois à sortir du lot. A commencer par Vanessa Redgrave qui semble par moment s’éclater dans le rôle de la reine Elizabeth. Et puis, il y a Rhys Ifans, très loin de ses rôles de comiques (Coup de foudre à Notting Hill), de méchant (Hannibal Lecter : les origines du mal) ou de mec déjanté (Good Morning England). Le comédien confirme un certain talent, une certaine prestance dans sa manière de jouer le comte d’Oxford avec beaucoup de retenue. Bref, bien que le casting ne soit pas exceptionnel, Anonymous est la preuve qu’Emmerich peut diriger de véritables acteurs pour l’un de ses films !

    Anonymous sort tout simplement du lot dans le cinéma de Roland Emmerich par le fait qu’il y a une mise en scène stylisée. Un véritable travail effectué sur la photographie du film, donne à l’ensemble une certaine ambiance. Des couleurs aussi « jaunis » que la flamme d’une bougie ou bien aussi « lumineuses » que de la neige éclairée par le soleil, Anonymous s’offre un filtre visuel agréable à regarder, rapprochant tout de même le film au style visuel d’un clip de Mylène Farmer (dont notamment « Libertine »). Une atmosphère soignée enjolivée par la musique de Thomas Wanker et Harald Kloser qui arrivent (enfin) à composer des morceaux qui n’ont rien à voir avec les standards hollywoodiens, qui n’arrivent donc jamais à dépasser les limites de l’excessif. Néanmoins, avec un faible budget (30 millions d’euros contre 200 millions de dollars pour 2012), il ne fallait pas s’attendre à des merveilles au niveau des effets spéciaux, du numérique bas de gamme qui gâche indiscutablement des décors et costumes réussis. Mais cela prouve une chose : avec Anonymous, Emmerich montre qu’il est un metteur en scène, qui peut réaliser de véritable film, très loin des clichés budgétaires, scénaristiques et techniques des produits hollywoodiens.

    En bref, Anonymous est la preuve que Roland Emmerich peut faire du cinéma ! Même s’il n’est pas exempt de défauts, le film du réalisateur allemand mérite le coup d’œil (rien que pour la thèse qui y est décrite). Il est donc injuste qu’Anonymous soit passé inaperçu dans nos salles, pour une fois qu’Emmerich méritait véritablement toute notre attention avec une œuvre bien plus intéressante qu’une famille séparée fuyant des catastrophes hors normes aux alentours du 21 décembre 2012.
    Jerem69tt
    Jerem69tt

    84 abonnés 1 638 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 juin 2016
    Malgré un début un peu confus et compliqué par sa quantité de personnages et de noms, on prend plaisir à suivre cette histoire une fois les basés posées. C’est intéressant, touchant et pas forcément historiquement impossible. Anonymous monte aussi en puissance en finissant nettement mieux qu’il commence avec plus d’intensité et de rebondissements. Bref, un bon film.
    Flying_Dutch
    Flying_Dutch

    62 abonnés 770 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 février 2012
    Mr Catastrophe abandonne son genre de prédilection pour s'atteler à un film sur la théorie selon laquelle Shakespeare n'aurait écrit aucune de ses pièces. Sur le papier, c'est surprenant, mais pas très séduisant. Mais au final, Emmerich livre son meilleur film (après, pour moi c'était pas très dur). L'univers dans lequel il nous embarque est agréable, et la reconstitution est on ne peut plus parfaite. Anonymous est un très bel ensemble, malheureusement, si l'on regarde de plus près, l'intrigue s'emberlificote dans des tas de situations inutiles et plombent énormément le récit. Heureusement que la troupe est bonne, et que les scènes sont réussies, mais on reste sur sa faim (venant d'Emmerich, c'est une bonne surprise)
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 12 janvier 2012
    Désigné Maître de la Destruction, Roland Emmerich a, tous le long de sa carrière, réalisé les films catastrophe du XXIéme siècle avec Independance Day, Le Jour D'Après et surtout 2012. Mais il a déjà fait dans d'autre registre avec notamment The Patriot et le culte Stargate (certes une science-fictions mais il n'y a pas de but de destruction de la Terre). Mais tous les films cité ont une chose en commun, un budget de Blockbuster impressionnant. Le voir alors réalisé un film sur l'un des grand mystère de l'histoire de l'art avec un budget d'à peine 20 millions de dollars, c'était une belle curiosité. Curiosité qui peut nous amener à vouloir que Mr Emmerich tente un peu plus de coup comme celui d'Anonymous. Le film est une jolie réussite, surprenante car réussir a tenir la théorie sur le fait que William Shakespeare n'aurait pas écrit ses oeuvre était un postulat très difficile sur le papier : et pourtant... On y croit ! Surtout par l'interprétation d'un Rhys Ifans tout en justesse, un David Thewlis méconnaissable mais génial de sobriété sont accompagné d'un casting sobre mais efficace (sauf pour Sebastien Armesto en dessous de tous et Rafe Spall surement choisit pour sa forte ressemblance avec Ralph Fiennes l'acteur dans Shakespeare In Love). L'histoire est bien écrite et surtout digne d'une des meilleurs pièces dramatiques de Shakespeare surtout dans son twist final. L'idée également de commencer le film comme dans une pièce est, certes pas nouveau, une très bonne idée surtout quant il est servit par un Sir Dereck Jacobi toujours aussi classe et charismatique. Les dialogues explose à l'écran avec fulgurance. La mise en scène est très baroques donnant une impression européenne au film avec le style rapide américain. Les images de synthèse pour reconstruire la ville sont très belle, comme dans une peinture. Un film qui artistiquement sonne juste, prenant et intriguant. Dommage cependant qu'une certaine lenteur, répétition, le fait que le personnage soit trop frivole et "débile" enlève de la gravité au film, on constate aussi quelque partie exposé façon lycée qui sont regrettable. Mais fort et de constater que le Master Of Disaster peut bien renouveler sa filmographie si, bien entendu, les studios le laisser faire tant ce Anonymous est une belle petite réussite.
    belo28
    belo28

    62 abonnés 1 130 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 janvier 2012
    Même si l'idée est intéressante, même si la mise en scène est plutôt réfléchie...Le film ne tient pas sur la longueur! Une photographie trop approximative pour plaire, des acteurs qui ne sont pas vraiment des acteurs, des incohérences historiques et scénaristiques très difficile à avaler... Reste une ouverture ett une fermeture qui pourrait renfermer un contenu nettement supérieur sur la base d'une telle idée!
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