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    Impardonnables
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    selenie
    selenie

    5 437 abonnés 6 016 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 21 août 2011
    On a connu Téchnié plus inspiré... Malgré des acteurs superbes (Dussolier dans un de ses meilleurs rôles) et des dialogues toujours aussi bien écris l'histoire est une coquille bien trop fade pour créer un temps soit peu d'intérêt. On arrive jamais à s'interesser ou bein même à être ému par les personnages qui, au final, semble tous plus ou moins antipathique ou sans réel richesse intérieur (à part peut-être l'amie dédective). La face cachée de Venise est une bonne idée mais l'absence d'intrigue comme fil conducteur reste un handicap sérieux.
    Patrick Braganti
    Patrick Braganti

    83 abonnés 375 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 août 2011
    À cet égard, Venise pourrait bien constituer la quintessence de la géographie chère au cœur du cinéaste. C’est une évidence d’énoncer l’omniprésence aquatique, mais ce truisme ne doit pas faire oublier que la Cité des Doges est entourée d’une campagne luxuriante. En trouvant l’endroit idéal, André Téchiné a probablement régénéré son inspiration que nous avions, pour notre part, trouvée en baisse pour La Fille du RER, son précédent opus (2009). En effet, dans le déploiement romanesque et l’enchevêtrement de destins qui font coexister légèreté et gravité – avec un net avantage pour la seconde – le réalisateur tarnais semble synthétiser l’ensemble de ses thématiques. Il est ici question de rapports parents enfants, de filiation, d’amour et de confiance. Comme d’habitude, Téchiné travaille la complexité de ses personnages, révélant les failles et les faiblesses de chacun. L’écrivain à succès venu se réfugier dans la campagne vénitienne peine à gérer la relation avec sa fille, qui préfère prendre la fuite, et sabote sciemment celle qu’il entretient avec la gérante de l’agence immobilière. L’introduction de personnages secondaires multiplie par la même occasion les ramifications et les interactions d’une histoire se rapprochant de plus en plus du tragique et de l’irréversible. Les films du réalisateur des Témoins n’ont jamais été angéliques tant ils mettent à nu les blessures et les désillusions des protagonistes, mais peut-être sentons-nous poindre une noirceur supplémentaire. Adapté du roman de Philippe Djian, Impardonnables, en dépit de la lumière solaire qui le baigne, est au final une œuvre crépusculaire, où la mort est présente ainsi que les échecs des rapports humains délités par la méfiance et les malentendus. Loin des visions de cartes postales, André Téchiné arpente les coins secrets et inconnus de la ville et de la lagune en en faisant la singularité du film. André Dussolier est parfait – cela finit par devenir un pléonasme – alors que Carole Bouquet trouve là son plus beau rôle depuis longtemps. Les amateurs de romanesque y trouveront largement leur compte et malgré l’âge qui vient, le cinéaste continue à croire en la jeunesse (en découvrant toujours de nouveaux acteurs à qui il donne leur chance transformée souvent en rampe de lancement). Au-delà des errements des révoltes et des faux pas, les jeunes gens chez Téchiné se voient toujours offrir un nouveau départ. Preuve que l’optimisme n’a pas encore totalement disparu
    JamesDomb
    JamesDomb

    82 abonnés 1 061 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 mars 2012
    Après la décevante Fille du RER, André Téchiné revient en pleine forme avec Impardonnables, adapté du roman de Philippe Djian. Le cinéaste parvient à transcender cette œuvre de commande en se penchant avec radicalité sur la multiplicité des personnages, tous traités avec égalité, en entrecroisant leurs histoires respectives dans une Venise magnifiée par la photo de Julien Hirsch, véritable élément narratif et échappant miraculeusement aux clichés carte-postale qui la caractérisent. André Téchiné aime raconter plusieurs histoires à la fois en prenant le point de vue de chacun des personnages en perpétuel mouvement, en observation permanente. Film sur le processus créatif, sur la filiation, la passion du couple, la jalousie, le voyeurisme (comme le montre déjà l’affiche du film où les personnages sont vus à travers des jumelles), mais également oeuvre sensuelle, singulière, émouvante, teintée d’humour noir, excellemment interprétée et mise en scène, Impardonnables est tout simplement le meilleur film d’André Téchiné depuis Alice et Martin.
    mazou31
    mazou31

    80 abonnés 1 263 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 27 août 2012
    Un film de Téchiné très, très décevant. Ennuyeux, plat, même creux, une vraie purge alambiquée où des personnages sans relief vivent des affres, celles de la création, de l’amour, de l’homosexualité, du vieillissement. Aucune consistance, même Venise est sans charme. André Dussollier éclaire un peu le film par sa présence, Carole Bouquet n’éclaire rein du tout, tant sa beauté paraît fanée, et un jeune inconnu mérite d’être découvert, Mauro Conte. Passez votre chemin, vous ne perdrez rien ! On regrette bien le Téchiné des années 90 !
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    6 178 abonnés 7 231 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 27 août 2011
    En adaptant le roman éponyme de Philippe Djian (auteur entre autre de "37°2 le matin"), André Téchiné en fait trop, beaucoup trop. Flirtant avec les 120 minutes, le film paraît long, on s’attendait à un thriller (la bande-annonce nous le vendait comme tel), en réalité on est face à un mélodrame romantique (pratiquement doublé d’un film choral), avec ses thèmes multiples et cette profusion de sous-intrigues et de personnages en second plan mal développé ou inutile, on finit par ne plus trop suivre et atteindre l’overdose. Entre le couple fraîchement formé entre l’écrivain et la femme fatale (l’agent immobilier), respectivement interprétés par André Dussollier & Carole Bouquet, ajoutez à cela, la fille de l’écrivain (Mélanie Thierry) qui fugue en abandonnant sa fille pour aller rejoindre un aristocrate (Andrea Pergolesi) sans le sous et dealer à ses heures perdues, le mari de cette dernière (Alexis Loret) qui ne sert pas à grand chose, l’amie (et ex-petite amie) de l’agent immobilier (Adriana Asti) et son fils qui sort de prison (Mauro Conte), bref, ça commence à faire beaucoup pour une simple virée à Venise. Au final, si on peine clairement à y croire, on pourra toujours se rabattre sur le tandem Dussollier/Bouquet qui fonctionne à merveille, on aurait simplement préféré qu’André Téchiné se limite au stricte minimum et évite le superflu.
    Akamaru
    Akamaru

    2 801 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 5 août 2012
    Pour sa nouvelle manifestation des errements du coeur et de l'insondable familial,André Téchiné est parti tourner à Venise.Entre mélodrame heurté et polar tout en lignes de fuite,"Impardonnables" déconcerte tant il veut brasser de thèmes ambitieux,inclure de personnages connectés laborieusement entre eux,sans donner les clés de sa compréhension.Pour ceux qui connaissent bien l'oeuvre de Téchiné,il est clair ici qu'il s'agit d'un récapitulatif de ses obsessions:attirance pour les jeunes garçons,amorce d'éléments du thriller et secrets inavouables.On se surprend même à trouver des points communs avec Pedro Almodovar.Après,il faut reconnaître qu'on se languit de voir la fin,et que l'attachement aux personnages ne se fait pas.Chacun ne se dévoile pas,reste dans sa case mystérieuse.Pourtant;André Dussolier fait le job,comme toujours,en écrivain en panne sèche.Carole Bouquet n'a pas l'air très impliqué,alors que l'interprétation rocambolesque de Mélanie Thierry n'aide en rien.Téchiné évite l'écueil du Venise romanesque,mais commençe à gagater.Il est temps pour lui de faire fi de sa nostalgie,et de montrer autre chose.
    velocio
    velocio

    1 164 abonnés 3 025 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 17 août 2011
    A 68 ans André Téchiné est un vieux routier du cinéma français. Depuis "Paulina s'en va", son premier long métrage, en 1969, il aligné une bonne vingtaine de films, alternant le bon et, soyons gentil, le moins bon ! Malheureusement, "impardonnables" fait partie des "moins bons". Tiré d'un roman récent de Philippe Djian, roman dont l'action se déroulait au Pays Basque, ce film, présenté à la Quinzaine des réalisateurs de Cannes 2011, a été tourné à Venise et dans l'île voisine de Sant'Erasmo. On aurait tendance à dire "heureusement", car Venise et cette île sont magnifiques, sont bien filmées et c'est déjà ça de pris ! Le reste ? Une histoire très, très alambiquée : Francis (André Dussollier), un écrivain en manque d'inspiration, espère retrouver celle-ci à Venise. Il y rencontre Judith (Carole Bouquet), ancien mannequin qui tient une agence immobilière. Histoire d'amour. Simple ! Mais voilà : il y a aussi Anna Maria, ancienne maîtresse de Judith et accessoirement détective privée plus ou moins alcoolique, Alice (Mélanie Thierry), la fille de Francis, par ailleurs comédienne, la comtesse, son fils, dealer devenant l'amant d'Alice. Les rapports entre ces différents personnages sont filmés avec une froideur désespérante, le film ne dégageant de l'émotion que lors des 5 dernières minutes. Les comédiens, Carole Bouquet et André Dussollier en tête, font ce qu'ils peuvent, sachons leur en faire gré, mais ...
    Maqroll
    Maqroll

    132 abonnés 1 123 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 27 août 2011
    Encore une fois, Téchiné ne m’a pas convaincu avec cette adaptation d’un roman de Philippe Djian (romancier assez surfait à mon avis). Et pourtant, il y a un très bon début, un rythme vif et juste, des comédiens qui jouent leur partition correctement (Dussollier sobre donc bien dirigé, Carole Bouquet dans son emploi habituel de femme apparemment froide mais qui se révèle passionnée). Il y avait donc tout pour faire un film plus que correct… mais au-delà de l’exposition, peu à peu l’intérêt mollit, les personnages ne se précisent pas, le sujet reste flou et l’histoire, qui va de saison en saison, se traîne de rebondissement en rebondissement (creux ou obscurs) puis finit carrément en queue de poisson… Le titre donne pourtant une idée du propos : les parents sont impardonnables aux yeux de leurs enfants, impardonnables d’avoir trop pensé à eux-mêmes, impardonnables de n’avoir pas été assez présents, impardonnables de prétendre à être aimé malgré cela… Joli cliché œdipien connu depuis la nuit des temps... Restent de belles images de Venise, sans les cartes postales traditionnelles, ce qui est à souligner. Mais c’est tout de même un peu léger et insuffisant !
    DarioFulci
    DarioFulci

    83 abonnés 1 412 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 novembre 2011
    Le scénario prend appui sur un roman de Philippe Djian où le polar se mêle aux personnages torturés dans une ville fantomatique. André Téchiné filme cette histoire et surtout ces personnages avec beaucoup d'attention et de rigueur. L'inconvénient, c'est que son film mélange un grand nombre de genres, d'intrigues, de pistes, qui font qu'au bout d'un moment on se demande où tout ceci va nous mener. Un difficulté à cerner les enjeux assez déstabilisante, et c'est peut-être l'effet recherché par ce scénario plus complexe qu'il n'y paraît.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 29 août 2011
    En dehors de très bons acteurs et d'un cadre splendide, un scénario poussif et ennuyeux, un film long et soporifique. Seules les belles images de Venise m'ont tenu éveillé. Un peu dommage pour un "Téchiné".
    tixou0
    tixou0

    630 abonnés 1 970 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 20 août 2011
    "Impardonnables", tous les personnages de ce nouveau Téchiné le sont certainement, à des titres et avec des intensités variables (raisons enracinées dans le passé, culture des problèmes au quotidien), et au premier chef Francis (André Dussolier) écrivain réputé qui peine à l'ouvrage et décide de s'"exiler" à Venise le temps d'un nouveau roman - les quelques mois prévus dans une chambre près du Grand Canal se changeant en 2 ans dans une superbe villa sur l'île "potagère" et vinicole de Sant' Erasmo, dans la partie orientale de la lagune, après sa rencontre avec Judith (Carole Bouquet), ancien mannequin (puis courtier en objets d'art, et maintenant agent immobilier, d'où la rencontre, ouf). Les destins et les histoires s'entremêlent (aux deux précités, il faut ajouter Alice, la fille trentenaire et fantasque de Francis - Mélanie Thierry, et Anna Maria, l'ancienne compagne de Judith (laquelle épouse pourtant Francis, car elle est bisexuelle…) qui achève de manière très alcoolisée sa vie de détective privé - Adriana Asti, tout en essayant de renouer avec son fils Jérémie, récent ex taulard très perturbé mentalement - Mauro Conte). On s'étonnera alors qu'avec un matériau scénaristique aussi prometteur (roman de Djian adapté par Téchiné lui-même) le réalisateur ne réussisse jamais à nous intéresser à ses personnages, nous perdant dans les péripéties alambiquées de vagues silhouettes dénuées de toute crédibilité psychologique. On s'ennuie ferme, à dire le vrai. Une étoile pour quelques belles images (plutôt de la lagune que de Venise d'ailleurs : on échappe ainsi à la carte postale), les efforts de Dussolier pour laisser la gondole à flot (le seul à sauver d'un casting inédit chez Téchiné) et une séquence réussie (le mariage de la fille du vigneron). Maigre bilan.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 16 avril 2012
    Ensemble intéressant et original. L'écriture automatique semble ici diriger tout le film, ce qui le rend à la fois audacieux et particulièrement dérangeant. Concernant la mise en scène, les plans sont d'une grande beauté, digne d'un très grand metteur en scène. Le jeu d'acteur est satisfaisant, en particulier le grand Dussollier. Certaines séquences sont excellentes. Le scénario, à l'inverse, semble réfléter quelques manques d'inspiration. Beaucoup de répétitions, pas toujours agréables mais surtout (il me semble) plutôt dénuées de sens. Il semblerait très intéressant d'analyser le film pour pouvoir l'évaluer correctement. En tout cas, un peu d'originalité dans le cinéma actuel ne fera de mal à personne !
    belo28
    belo28

    62 abonnés 1 130 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 août 2011
    Un film francais classique, trop classique... Un scénario bateau même si celui ci tente de multiplier les intrigues avant de se perdre dans ce méli mélo comme on se perd dans les rues de la majestueuse Venise! Cependant deux acteurs splendides dans des roles tragicomique et une ambition de mise en scène de plus en plus rare dans le paysage cinématographique francais!
    PhilippeToile
    PhilippeToile

    40 abonnés 740 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 18 août 2011
    Romance plate et fade, intrigue artificielle et embrouillée, personnages dénués de tout intérêt psychologique, rythme languissant, mise en scène qui se réduit aux cartes postales de la cité des doges, tout est réuni pour donner un spectacle long et ennuyeux. André Dussollier fait de son mieux dans un rôle de séducteur sexagénaire peu crédible, face à Carole Bouquet toujours aussi inexpressive. Les autres, français et italiens, semblent perdus dans un scénario qui a du mal à justifier leur présence. Une petite tache dans la belle filmographie d’André Téchiné.
    traversay1
    traversay1

    3 096 abonnés 4 624 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 août 2011
    Téchiné adaptant Djian ? Pas évident sur le papier (c'est une commande), bien que quelques thèmes leurs soient communs, l'entrecroisement des destins, notamment. Impardonnables, le livre, avait un ton automnal, dans un Pays basque fouetté par les vents, avec une introspection de plus en plus douloureuse pour l'écrivain qui en était la figure principale. Un roman sur la trahison et la solitude des êtres, d'un pessimisme intégral, accompagné de cette ironie typiquement "djianesque". D'emblée, le film trahit le bouquin en plaçant l'action à Venise. C'est d'ailleurs l'un des points forts de ce Téchiné, une façon de filmer la ville, et surtout sa lagune, hors des clichés touristiques, comme un personnage à part entière. Là où ne suit plus le cinéaste, c'est dans sa structure narrative, éclatée entre plusieurs intrigues, aucune d'entre elles ne prenant le dessus. Cela donne un climat flottant, à peine sordide, qui semble ne mener nulle part. Il y a des lacunes dans la lagune. A un moment où à un autre, il aurait fallu resserrer les boulons, arrêter de baguenauder d'une histoire à une autre. Non que Djian n'ait pas cette habitude, mais cela passe mieux dans une oeuvre romanesque et fait partie de sa "cuisine". Il a des qualités, pourtant, ce film : un montage trépidant, une interprétation hors pair, avec un Dussolier royal, une Bouquet impériale et des seconds rôles italiens al dente (seule Mélanie Thierry paraît complètement à côté de plaque). Impardonnables a le charme des films ratés avec style. A l'image de sa fin, brutale, et à contre-courant de la tonalité générale. Comme Djian est capable de le faire, avec cet art du plaquage de lecteur, qui est l'une de ses spécificités.
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