Avis sur Jeff, Who Lives at Home

Le synopsis n'est pas sans rappeler notre Tanguy national, mais la direction prise par le réalisateur est un voire deux tons plus dramatiques et philosophiques. Une belle recherche et une belle cohésion entre deux acteurs habitués aux situations comiques. A se demander pourquoi ce film est sorti direct en DVD.

ennuyeux et sans rythme, on s'ennuie ferme dans ce drame aux personnages mal écrits.

Un très beau film, impeccable dans son interprétation, dans ses émotions et pour le spectateur c'est un plaisir de suivre ces destins croisés, ces personnages qui semblent glisser dans cette vie. Une histoire qui nous fait poser beaucoup de bonnes questions, qui peut nous apporter quelques réponses aussi et qui, contraitrement à d'autres films, ne tombe pas dans l'ennui, surtout parce que le film est assez court et du coup, le rythme ne retombe pas, notre attention non plus !!

Les gens déçus par ce film s'attendaient visiblement à voir une comédie. Il ne s'agit en aucun cas d'un film drôle, contrairement à ce que pourrait laisser penser la présence des deux acteurs principaux. Une fable touchante et intéressante, mettant en avant la recherche de la destinée, et les différentes conséquences de la mort d'un parent sur les membres d'une famille. A voir.

WE NEED TO TALK ABOUT KEVIN. Le cinéma independant americain comme on l'aime. Segel touchant et le plaisir de revoir Susan Sarandon.

Pffff, ce fut long. Le mot qui decrit le mieux ce film serait soporiphique. On s'endort devant. Ce n'est pas une histoire nul, mais c'est trop long.

Ca doit être une blague ! Ca me rassurerais ! C'est dans mon top 5 des films nul ! Et heureusement que l'avant première était offerte par mon campus américain car je comprendrais que certain réclame un remboursement ! Du début à la fin on a attends de l'action, tout est prévisible, c'est niais qu'on en peut plus donc l'humour tout aussi bas... l'horreur !

Jeff est au chômage et lorsqu'il reçoit un coup de fil parlant d'un certain "Kevin", il se met en tête que son destin est lié à ce fameux prénom, ce qui va l'amener à suivre un Kevin dans un quartier mal famé, un camion de glaces avec ce prénom. Là où sa famille et les spectateurs savent que c'est stupide, Jeff reste persuadé que son destin est de trouver le Kevin qui changera sa vie. Après un début sympathique et malgré une bonne interprétation entre Jason Segel, Ed Helms en frère qui voudrait bien voir sa vie changer lui aussi et Susan Sarandon en mère terre à terre, le film s'embarque dans une histoire assez surréaliste pour justifier le délire de Jeff. C'est une comédie originale et avec un certain charme mais qui se perd dans ses intentions.

Une comédie dramatique qui enfile les tics du ciné indie américain, avec une nouveauté: la caméra gigotante. Les frères Duplass(déjà auteur du sous-estimé "Cyrus") utilisent ce style pour être au plus proche de ces 2 personnages de frères aux antipodes l'un de l'autre,et pour nous plonger avec eux au cœur de cette journée particulière. Dans "Jeff who lives at home",il y a d'un côté Jeff,chômeur paumé qui débite son charabia sur la philosophie tout en poursuivant tout ce qui s'intitule Kevin !! De l'autre,Pat est un vendeur de banlieue,qui prend la vie un peu trop au sérieux au point de faire fuir sa femme. Le premier porte les traits d'un Jason Segel qu'on voit de plus en plus au cinéma avec un bonheur égal,alors qu'Ed Helms continue à enchaîner les rôles de VRP mielleux. Le bonus,c'est la présence de Susan Sarandon,qui au milieu de ses échecs affectifs fait son coming-out! Le film a une trame squelettique et offre trop peu de respirations véritablement comiques. Il ne restera donc pas mémorable.

Dès la première seconde du film on est choqué par l'usage intempestif du zoom. Comme la réalisation n'est pas belle, ça donne vraiment l'impression d'être tourné avec les pieds. Ca ne serait pas grave si un scénario à la hauteur pouvait faire oublier ce point. Hélas, si l'idée de base offrait sans doute du potentiel - un adulte à côté de ses pompes persuadé qu'il doit se laisser guider par des signes envoyés par le destin -, son exploitation est complètement loupée. L'aspect comique ne décolle jamais et on a finalement du mal à comprendre la finalité de cette pseudo comédie phylosophique.

Très intéressant au niveau de la narration. Mais la réalisation est un peu déstabilisante. C'est un peu "la vraie vie" avec une caméra à l'épaule. Ça bouge beaucoup, l'œil est secoué, y a des zooms/dézooms rapides, c'est fatigant à regarder malgré l'histoire super bien foutue. Jason Segel fait vraiment des choses bien à côté de HIMYM. C'est très beau tout ça, cette famille atypique, ces relations compliquées, ces grands garçons :'). Donc bémol sur le style, mais l'histoire est très intéressante.

Il y a dans l’essence même de cette comédie une source indescriptible d’énergie, de peps de savoir-faire révolutionnaire. Mark Duplass propose une version assez satirique d’une société dans laquelle le paraître en dit long sur la personnalité, et qui ne fait que laisser peu de place aux déviants assez marginaux. Jason Segel, l’international Marshall de la sitcom How I Met Your Mother, signe une prestation des plus remarquables en se montrant juste et convaincant de bout en bout ! La bande-son, bien qu’un tant soit peu répétitive, reste dans les mémoires plusieurs semaines après le visionnage d’une comédie qui se doit de ne pas être prise à la légère.

Rien de bien méchant mais parallèlement rien de spectaculaire .
Les frères Duplass n'en sont pas à leur premier coup d'essaie , après le sympathique " Cyrus " notamment .
Par ailleurs ici on suit le périple de deux frères embarqués dans une sale histoire . Le duo marche bien mais c'est trop plat , il ne se passe pas grand chose et on se lasse assez vite !
Dommage .

Une comédie dramatique qui sort de l'ordinaire et qui est loin d'être nihiliste mais ou il manque un peu de poignant pour vraiment accrocher au maximum!Par moment drôle et tendre mais peut être un peu trop convenu,fleur bleue je sais pas c'est le ressenti que j'ai eu…2,5/5

Dès les premières secondes, quelque chose saute aux yeux: pourquoi les frères Duplass ont-ils cette fâcheuse manie d'utiliser des zooms courts façon The Office ? Cette technique n'apporte que dans des cas très précis; ici on a l'impression d'une tentative ratée d'insuffler du réalisme au récit, c'est mal utilisé et ça détourne même l'attention du spectateur.
Bref, le film commence déjà mal avec cette réalisation étrange. Pour ce qui est du scénario, on ne sait pas bien ce que les deux frères ont voulu nous raconter. L'histoire navigue à vue entre les trois personnages sans jamais chercher à approfondir quoi que ce soit. On ne comprend pas bien quel axe structure tout ça ni le message que l'on doit en tirer. Dommage car avec un duo Segel-Helms, on pouvait s'attendre à bien mieux.