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    The We and The I
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    181 critiques spectateurs

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    Julien D
    Julien D

    1 115 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 septembre 2012
    Michel clôt le bec aux sceptiques doutant encore que son génie s’appliquait à tous les styles. Après avoir mis sa touche personnelle dans le bricolage visuel ("Soyez sympas rembobinez", "La science des rêves"…), la science fiction lyrique ("Eternal sunshine of the spotless mind"), le blockbuster estival ("The green hornet") et le documentaire intimiste ("L’épine dans le cœur"), le touche-à-tout français s’attaque aux teen movies indé américains. Il pose cette fois sa caméra dans un bus ramenant, pour la dernière fois avant les vacances, chez eux des lycéens, très caricaturaux mais joués avec enthousiasme par des acteurs non-professionnels. Au fil de ce road-trip singulier, la vie de groupe est distillée avec une finesse incontestable, la psychologie des personnages évolue, selon les effets de masse modulant inéluctablement la nature humaine, les faisant passer d’emmerdeurs immatures à des âmes perdues. Le film passe donc du délire collectif pour finir en mélodrame plein de profondeur. Malgré son système de construction très mécanique que l’on peut, à juste triste, trouvé lassant, ce regard porté sur la jeunesse new-yorkaise est donc une œuvre atypique pleine de dynamisme, d’humour, de bons sentiments mais surtout de philosophie.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 185 abonnés 4 003 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 octobre 2017
    Nous sommes dans un bus. C’est le dernier trajet de lycéens avant leurs vacances scolaires. Le groupe d’adolescents est très bruyant et sans gêne. Cela a de quoi choquer les autres voyageurs. Mais qu’importe, chacun s’exprime comme il en a envie. Entre bizutages et confidences, The We and the I nous invite dans le bus pour un trajet de presque deux heures. Forcément, le bus se vide peu à peu, mais les langues se délient aussi. Réalisé avec des comédiens amateurs, Michel Gondry invente le genre du bus-movie, qui nous donne l’impression d’être en direct et d’avoir notre place dans le bus. Espérons que personne ne nous verra, car tout le monde y passe ! Tantôt dur et tantôt très drôle, The We and the I est un exercice plutôt entrainant, voir fatiguant, mais dans un sens positif. En quelques mots, le film montre comment un individu peut se comporter au sein d’un groupe et souvent, la personnalité évolue en fonction de qui est en face.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    Christoblog
    Christoblog

    748 abonnés 1 621 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 septembre 2012
    La Quinzaine des réalisateurs 2012 fut d'un excellent niveau, joyeuse et exigeante. Deux films jouissifs en furent les étendards parfaits, celui qui en fit l'ouverture, The we and the I, dont il est question ici, et celui qui en fit la cloture, Camille redouble de Noémie Lvovsky.



    Michel Gondry a tourné The we and the I avec des ados New-Yorkais qui jouent pratiquement leur propre rôle. Nous sommes à la fin de l'année scolaire, et tout le monde monte dans le bus pour rentrer chez lui en banlieue, après avoir récupéré son portable laissé en consigne à l'épicerie du coin (une idée !).



    Gondry construit son film quasiment exclusivement à l'intérieur du bus, filmant avec une habileté insensée les conversations entre les différents protagonistes.



    Au fond du bus, une belle brochette de racailles. On n'a plus d'une fois envie de les baffer tellement ils sont ignobles, verbalement violents, mais ... drôles. A l'avant, une conductrice de bus qui se fait respecter. Entre les deux, tout un monde où toutes les personnalités se retrouvent : un couple gay, deux copines, un dessinateur de manga timide, deux musicos trolls, une vieille dame blanche, etc.



    Entre ces personnages se dessinent bientôt des arcs narratifs parfois anecdotiques, souvent graves (l'amour, l'estime de soi, la relation au corps et à la sexualité, l'insertion sociale dans le groupe, la violence, les rapports entre filles et garçons) et même dramatiques. Gondry, qui exploite ici une veine réaliste et même naturaliste, n'oublie pas toutefois de parsemer son film de trouvailles géniales (l'utilisation des smartphones est un des ressorts narratifs du film, des vidéos imaginaires reflètent les sentiments des jeunes) et bricolées dont il a le secret. Il réussit même à donner à voir de véritables moments de poésie.



    Si le film est génial, c'est aussi parce que les jeunes acteurs / actrices possèdent une énergie débordante, une gouaille irrésistible qui rappelle les premiers Spike Lee.



    The we and the I est donc intelligent, extrêmement drôle, émouvant, passionnant, et sa projection le soir de mon arrivée à Cannes fut l'un des plus grands moments de ma semaine sur la Croisette. Plein d'autres critiques sur : http://www.christoblog.net/
    Acidus
    Acidus

    629 abonnés 3 659 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 janvier 2014
    Dans "The We and the I", Gondry nous immerge dans un bus new-yorkais (du Bronx plus précisément) en compagnie de jeunes lycéens en sortie de classe. Il s'entremêle alors de nombreuses histoires d'adolescents portant sur l'amour, l'amitié, l'humiliation, etc... Si les dicussions ne sont, dans le fond, pas trés intéressantes, la force de ce film vient principalement de la mise en scène mais aussi du jeu des acteurs (amateurs qui plus est). On a vite rapidement l'impression de se trouver assis dans ce même bus à écouter, voir et partager les émotions de chacun des protagonistes. Ce huis clos est une réussite.
    Laurent C.
    Laurent C.

    239 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 septembre 2012
    Gondry fait du Gondry. C'est astucieux, la mise en scène est intelligente, efficace, le propos est stylisé, c'est long et décousu et pourtant magnifiquement sensible et cohérent.
    Hastur64
    Hastur64

    196 abonnés 2 289 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 septembre 2013
    Comme dans « The Green Hornet », il est difficile de reconnaître dans « The we and the I » le cinéma inventif de Michel Gondry, est la créativité faite de bouts de ficelles qui le caractérise et qui n’apparaît que de façon sporadique dans ce film. Mais contrairement au premier « The we and the I » est vraiment une réussite. Le cinéaste réussi, dans ce huis-clos roulant, à condenser toute la problématique adolescente qui, ici portée par des lycéens américains du Bronx, pourrait tout aussi bien être retourné avec n’importe quels adolescent du monde tant les problématiques abordées sont universelles. On y retrouve le mal-être adolescent dans une quasi exhaustivité : rapport difficile au corps et à l’apparence, formation de l’identité sexuelle, peine de cœur, amitiés compliquées, rapport aux parents et au monde, peur face à l’avenir… et surtout conditionnement des attitudes sous le dictat du groupe. Tourné avec des acteurs amateurs jouant presque leurs propres rôles et racontant parfois en partie leurs propres vécu, le film est un quasi docu-fiction où la sincérité de ces interprètes nous fait plonger sans mal dans l’ambiance survoltée de ce bus. Les histoires sont multiples et les personnages très nombreux, mais c’est sans peine que l’on suit le déroulé de l’histoire et qu’on se plonge dans des problématiques qui parfois se prolongent bien après l’adolescence. Un film dopé à la sincérité qui doit beaucoup à la fraîcheur de ces interprètes et à la sobriété d’une mise en scène qui n’en est pourtant pas insipide. Du très bon Gondy à voir sans hésitation.
    Parkko
    Parkko

    138 abonnés 2 020 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 septembre 2012
    Le nouveau film de Michel Gondry est magique. C'est une ode à la jeunesse sans complaisance, sans idéalisation, juste et passionant. Gondry nous fait monter dans son bus au début de son oeuvre. On y restera bloqué quasiment tout le temps, jusqu'à la fin où le voyage iniatique se termine. On est bloqué avec ces lycéens, pas d'échappatoire possible, contrairement aux ados qui descendent progressivement du transport.
    Dedans c'est la jungle, on pouvait s'en douter. Meilleur moyen de survivre, se montrer aussi dur que les autres. Ce n'est plus des individualités que filme alors Gondry, c'est des troupeaux de carnivores qui sont prêts à se jeter sur la première proie, pas par méchanceté mais par instinct de survie. Cette fougue de chaque instant est parfaitement retranscrite par la caméra de Gondry qui parvient, et c'est absolument génial, à proposer son univers même dans ce bus du Bronx.
    C'est tour à tour drôle, énervant, exaspérant, déprimant, désespérant. Mais Gondry ne cherche pas ici à complaire son spectateur. Il n'est pas là pour faire un film d'aigri non plus. Pas question de montrer la jeunesse comme une bande d'idiots irrespectueux qui ne comprennent rien. Non, c'est un regard beaucoup plus doux qu'il pose, sans idéalisation aucune.
    Lorsqu'il est temps de passer à filmer chaque individu, le film devient merveilleux. Cette fois-ci, la caméra de Gondry s'attarde sur les visages, se pose un peu. L'effervescence première a progressivement disparu, ils ne sont plus que quelques uns dans le bus. On peut s'intéresser à eux, ils ne sont plus "des lycéens", ils sont des individus complètement différents. Mais leur autre visage, celui "de groupe" fait également parti de leur individualité. Gondry le sait, il ne cherche pas à dire qu'en fait quand ils sont seuls ils sont parfaits, non, ce n'est pas ça. Cette dernière partie est vraiment magnifique, ce temps de calme qui suit la tempête, la bataille. On voit ces jeunes comme des êtres fragiles, en pleine construction, ridicules mais émouvants à la fois, avec leur propre problème. Sous la caméra de Gondry ils semblent touchés par la grâce.
    Depuis combien de temps, Michel Gondry n'avait pas lui, était touché par la grâce ? En tout cas, avec The We and The I, il signe son meilleur film depuis bien longtemps. Ou peut-être son meilleur film tout simplement.
    Thierry M
    Thierry M

    135 abonnés 2 435 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 12 septembre 2012
    On se lasse assez rapidement de cette bande de gamin , qui nous bassine pendant 1h 40 dans un bus.
    JCOSCAR
    JCOSCAR

    108 abonnés 1 100 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 12 septembre 2012
    The We and the I est une comédie dramatique, je ne sais pas pourquoi j'ai pris ce bus ?
    THE-CHECKER
    THE-CHECKER

    102 abonnés 713 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 8 mars 2014
    Quand Michel Gondry singe le Kids de Larry Clark avec 20 piges de retard et une absence cruelle de propos, cela donne le méga chiant "Ze oui and Ze aie" ou comment filmer du néant dans les transports en commun U.S. version documentaire animalier dans le ghetto, soit des personnages tous plus affligeants les uns que les autres, que le réalisateur feint d'appréhender avec une coolitude de plus en plus suspecte à mesure que le bus s'enfonce dans un Bronx aux allures de contrée interminable (si les gamins sont censés se taper ce trajet tous les jours, pas étonnant qu'ils soient devenus aussi débiles!!

    On s'interrogera une fois encore sur cette propension qu'on certains réalisateurs estampillés Hype, à utiliser des gamins tout juste pubères pour illustrer leurs lubies dans des scènes d'exhibitions sexuelles (même soft) absolument inutiles, tout en présentant sournoisement sous un jour banal des comportements en réalité parfaitement marginaux.

    A fuir pour tous les individus avec un niveau de conscience de plus de 15 ans!
    Uncertainregard
    Uncertainregard

    97 abonnés 1 285 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 août 2013
    Chapeau ! J’étais très sceptique en découvrant le principe et les 1ères images de ce curieux projet mais je ne peux finalement qu’applaudir cette merveille d’originalité et de difficulté à réaliser. Tourner le dernier trajet en bus de jeunes élèves du Bronx avant leur entrée dans les vacances d’été est un défi que peu de réalisateurs auraient été capables de relever. J’avais un peu peur que de rester confiner dans ce seul et unique décor avec ces jeunes qui racontent leur vie ne finisse par m’ennuyer mais pas du tout. Gondry a été judicieux dans son scénario faisant avancer progressivement la présentation et l’histoire de ces personnages au nombre qui se réduit au fil du trajet. Au début c’est le souk mais on finit par un duo et une très jolie rédemption du plus terrible de ces élèves. On est loin des prodigieux mondes imaginaires de ses précédentes œuvres mais ce qui est admirable ici, c’est que c’est finement réalisé et très authentique avec une excellente BO, encore bravo !
    willyzacc
    willyzacc

    74 abonnés 1 544 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 septembre 2012
    Un Road-Movie à la Gondry, dans un style bien moins clinquant qui réunira peut-être un peu plus de spectateurs. C'est en tout cas ce que l'on souhaite à ce film qui se démarque par ce "huis clos" entre les vitres d'un bus où les jeunes passent par toutes les émotions et nous aussi. On s'attache à ces jeunes et le système de Gondry fonctionne à merveille, on est dans le bus avec eux. Très bon film.
    Cluny
    Cluny

    66 abonnés 593 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 octobre 2012
    Coincidence intéressante que la sortie simultanée de deux films américains réalisés par des Français, celui de Michel Gondry et le "Wrong" de Quentin Dupieux, alors que dans le même temps les films français qui viennent de sortir empestent la naphtaline, comme " Camille redouble", " Superstar" ou " Du vent dans mes mollets". A croire que pour exprimer de la créativité, de l'originalité et un véritable style, il faut traverser l'Atlantique... Paradoxalement, l'originalité de Michel Gondry par rapport à ses films précédents réside dans le classicisme de ce bus movie, qui joue à fond le principe de l'unité de lieu (un bus), de l'unité de temps (le parcours de ce bus) et de l'unité d'action (le délitement d'un groupe).
    Challenge difficile que de filmer une quarantaine d'ados et quelques pauvres passagers pris en otage de leurs délires dans l'espace confiné d'un bus en mouvement, en réussissant comme le fait si bien Gondry à faire apparaître les effets de groupe tout en faisant exister chacun des personnages. Jamais depuis " Entre les murs" je n'avais vu un groupe dans un espace clos filmé avec autant de rythme et de vérité. Comme Laurent Cantet, Gondry a choisi de serrer le cadre sur chaque ado, jouant parfois de la profondeur pour saisir les échanges, mais aussi des regards, du hors champ et surtout d'un montage extrêmement dynamique. Car si le résultat donne l'impression d'une grande fluidité malgré l'enchainement des vannes, des déplacements, des changements de pôles, on a affaire à un scénario extrêmement écrit.
    Michel Gondry portait ce projet depuis longtemps, peut-être depuis les bizutages qu'il a subis en 6° et en 5°. Il a commencé à travailler il y a trois ans avec une quarantaine d'ados d'un lycée du Bronx, construisant les personnages à partir du vécu des lycéens et des séances d'improvisation, ces derniers gardant à l'écran leurs prénoms. Ce travail préparatoire porte ses fruits tant vis-à-vis de la véracité des situations que de la qualité du jeu des jeunes acteurs aux tronches qui tranchent avec celles des acteurs des films Disney, et qui réussissent à donner la plupart du temps une impression de naturel, voire même d'improvisation ou de scènes saisies sur le vif.
    Le film est découpée en trois parties : Les Tyrans, Le Chaos, Le Je. Les deux premières correspondent au "We" du titre et nous montrent comment en groupe les ados peuvent se figer dans des rôles : bourreau, victime, tête de Turc, bouc émissaire, suiviste, bonne copine, reine du bal... Dans cet espace clos, s'enchaînent charriages, joutes verbales, coups de pression : tout est rapport de force, et vae victis ! La plupart se taisent pour éviter d'être les prochaines victimes, d'autres hurlent avec les loups, et seuls un groupe suffisamment fort, celui des quatre Chen, réussit à se faire respecter. Et puis, comme dans "Les Dix petits nègres" d'Agatha Christie, les protagonistes descendent les uns après les autres, dont les tyrans, laissant certains qui s'étaient extraits de ce chaos prendre une place déterminante, et les petites histoires apparemment futiles prennent une autre résonnance à la fin du récit : c'est enfin la phase du "I".
    Michel Gondry a su intégrer dans le récit le smartphone, prolongement de l'ado : messages envoyés à l'intérieur du bus, reçus de l'extérieur, vidéo reroutée de portable en portable, avec celle qui voit ce manège mais qui ne reçoit rien, personne ne pensant à lui renvoyer, comme quoi l'exclusion ne dépend pas de l'équipement numérique. On retrouve aussi Gondry dans sa façon d'insérer des scènes suédés ou tournées comme sur YouTube comme illustration des récits des lycéens, créant ainsi suffisamment de doute quant à la réalité d'un récit filmé image par image avec du papier vitrail. Ce n'est pas là la moindre de ses qualités que d'avoir réussi à "faire du Gondry" tout en renouvelant complètement sa façon de nous raconter une histoire et en nous impliquant d'un bout à l'autre dans ce qui est certainement son film le plus abouti.
    http://www.critiquesclunysiennes.com/
    annereporter94
    annereporter94

    47 abonnés 1 006 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 21 janvier 2014
    Une déception... Non pas que l'idée de base soit nulle, mais le traitement est tel qu'on a du mal à comprendre quel est le message du réalisateur... Peut-être aucun finalement?r
    weezlesanguinaire
    weezlesanguinaire

    56 abonnés 456 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 mai 2013
    Un film qui met du temps a démarrer mais au final ce film reste agréable a voir grâce au charme de ces acteurs tous amateurs . Le gros souci c'est qu'il n'y a aucun scénario le film patine donc tous le long et on a du mal a voir l'intérêt de ce film . La dernière demi heure est assez surprenante et le personnage principal se révèle assez humain .
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