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    Kinshasa Symphony
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Kinshasa Symphony" et de son tournage !

    Kinshasa mon amour

    Ce documentaire se déroule à Kinshasa, anciennement Léopoldville, et capitale actuelle de la République Démocratique du Congo. Kinshasa est considérée comme une "méga-city" du fait de son extraordinaire croissance démographique et de ses dix millions d'habitants. S'étendant sur plus de 30 km de long et 15 km de large, elle représente l'une des citadelles les plus importantes d'Afrique. Kinshasa est aussi l'une des villes les plus chaotiques du monde.

    Un pays meurtri par son histoire

    L'histoire de la République Démocratique du Congo se constitue de plusieurs périodes de répression : depuis le XIXème siècle jusqu'en 1960, la région était administrée par la Belgique et inféodée aux colonisateurs européens. Une première république, sous l'égide de Lumumba, naît après le processus de décolonisation. Mais elle est vite renversée par Joseph-Désiré Mobutu qui instaure une dictature des plus radicales. Celle-ci durera près de trente ans et sera marquée par de nombreux massacres d'opposants politiques ainsi que par une profonde déchéance économique. Une guerre civile en 1997 met fin à la tyrannie de Mobutu. Le territoire congolais redevient ainsi une république démocratique.

    Le droit à l'image

    Pendant longtemps, nul n'était autorisé à filmer à l'intérieur du territoire du Congo. Mobutu refusait que le monde entier puisse voir des images qui constitueraient de réelles preuves témoignant du déclin propre à son pays. Même depuis la chute du dictateur, les seules images disponibles sont celles réalisées dans le cadre de reportages d'actualité.

    L'unique orchestre subsaharien

    L'Orchestre Symphonique Kimbaguiste a été créé dans les années 90 par une poignée de musiciens amateurs. Il est désormais constitué de plus de 200 musiciens. Pour information, il s'agit du seul orchestre symphonique existant au Congo et dans toute l'Afrique subsaharienne. Le véritable fondateur de ce groupe, qui en est aussi le chef de l'orchestre, est le petit-fils d'un ancien martyr qui a affronté les colons belges de l'époque. C'est d'ailleurs lui qui avait imaginé la création d'un tel orchestre.

    La musique nous appartient

    Les principaux protagonistes de Kinshasa Symphony sont de modestes commerçants (vendeurs de pain, électriciens ou coiffeurs) ou de petits artisans. Tous ont en commun d'exercer un instrument de musique et de jouer dans cet orchestre symphonique. Les répétitions ont lieu presque quotidiennement et s'achèvent tardivement dans la nuit. Notons que la plupart des membres de cet orchestre n'ont jamais pu bénéficier auparavant de cours de musique et de solfège.

    Une collectivité autogérée

    Les musiciens de cet orchestre symphonique s'organisent par eux-mêmes. Ainsi, quelques-uns, artisans de métier, sont tout à fait capables de réparer les instruments en cas de besoin. Pour les concerts, l'ensemble des costumes sont confectionnés par les femmes musiciennes. Lors de longues répétitions nocturnes, une garderie est aménagée pour que les enfants puissent rester sous surveillance.

    Des partitions classiques

    L'orchestre symphonique de Kinshasa joue les partitions d'illustres compositeurs comme Händel, Carl Orff, Verdi ou encore Beethoven.

    Concerto de cinéastes

    Claus Wischmann, co-réalisateur de Kinshasa Symphony, a tourné plus de 40 documentaires, portés pour la plupart sur la musique classique. Son acolyte Martin Baer a filmé de nombreux opéras. Il a aussi participé à des documentaires sur l'Afrique et a écrit plusieurs textes en hommage à ce continent. S'ils se sont lancés dans un tel projet, c'est parce que les membres de l'orchestre symphonique "interprètent leur partition comme si rien d'autre n'avait d'importance dans leur vie, chaque note exprimant une puissante volonté de vivre", nous renseigne Claus Wischmann.

    Tournée en festivals

    Kinshasa Symphony a été présenté dans de nombreux festivals, non seulement en Afrique comme en témoigne le Fespaco au Burkina Faso, mais aussi dans le monde entier. Projeté à Berlin, au German films, au FID de Marseille, ou encore aux 27èmes Vus d'Afrique à Montréal, il a raflé au passage le prix du Meilleur Documentaire de l'édition 2010 au VIFF de Vancouver et au New-York Music film Festival.

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