Avis : Les Amours Imaginaires - Page 8

Beaucoup détestent le personnage de Xavier Dolan, jeune prétentieux d'après ce que j'ai pu lire un peu partout, du coup j'ai le sentiment que même s'il nous pondait le chef d'oeuvre du siècle, tout ce petit monde ne pourrait être objectif et le taclerait malgré tout... Je connais pas le bonhomme, pas lu d'interview, pas d'à priori sur lui et je viens de me faire ces films et j'accroche bien à son style, à ses mises en scène... Ici, tout ces gros plans passent vraiment bien grâce aux regards des interprètes particulièrement Monia Chokri que j'ai trouvé terrible! Dolan et Schneider aussi notamment ce dernier dont le personnage joue un rôle malsain sachant pertinemment l'effet qu'il produisait sur chacun des deux amis en laissant planer le doute, en jouant avec ces regards, ces attitudes etc... C'est très humain comme film, je m'y suis souvent retrouvé et je pense que beaucoup pourront s'identifier. Je comprends malgré tout que certains puissent trouver que Dolan en fasse trop dans sa mie en scène avec ces ralentis et gros plans dont certains semblent un peu inutiles, juste là pour donner un style mais qui finalement ne laissent pas passer grand chose. J'ai aussi beaucoup aimé la Bande Son éclectique, étonnement d'ailleurs puisque certains morceaux ne sont pas du tout mon style mais sont bien utilisés ici....
Gros bémol, comme pour les autres: l'accent!!!! je comprends pas tout, c'est agaçant! Pas compris un mot de la petite nana aux grosses lunettes dans les interviews! Suis je le seul à galérer dans cet exercice????

Les amours imaginaires : trouve son public, je n'en fais pas parti, la réalisation est originale par ces ralentis et une alternance de rouge ou de bleu suivant les plans, la musique est intéressante mais le scénario et les dialogues je n'ai pas kiffé... mais je n'ai plus 20ans

Le film apporte ce qu'il prétend apporter mais pour moi ce mélange de comédie brute avec les interviews qui sont pour la plupart vraiment hilarants et de comédie plus cinématographique (effets de ralentis, reprises de thèmes musicaux, parodies vestimentaires et autres) m'a gêné dans l'ensemble. Chacun aurait probablement mieux marché sans l'autre. En effet, en alliant les deux, les passages d'extrême esthétique ennuie plus qu'autre chose car tout ce qu'on attend c'est de retrouver l'authenticité des interviews. Et sans les coupures des interviews, je serai peut-être plus facilement entré dans cet univers loufoque. Pour moi, avec les Amours imaginaires, Xavier Dolan s'est privé de deux magnifiques films en essayant d'en faire deux en un.

Un film plat, sans fond, personnages semblant superficiels, de temps en temps X.Dolan veut nous montrer qu'il éxiste et nous gratifie des scènes sympathiques et originales, mais hélas l'ennui règne tout le long du film. Décevant.

Le style de Dolan est bluffant, au contraire de l'histoire qu'il raconte et qui est d'une banalité affligeante. Certains diront alors que la forme l'emporte largement sur le fond pour ce film d'un haut niveau esthétique. En ce qui me concerne, même si j'ai beaucoup aimé la dernière demie-heure, l'oeuvre du québécois a failli me perdre en cours de route car je m'ennuyais face à la banalité du scénario. J'ai finalement réussi à tenir car il est toujours rare d'avoir à faire à une telle originalité artistique, et bien mal m'en a pris. Ca reste quelque chose à voir.

Ode à la sensualité, leçon d'esthétisme. Mais tout cela sonne un peu creux, comme un clip musical (bande son impeccable) d'une heure trente. Mais on retient le positif, comme les témoignages très réussis et touchants qui incrustent le film régulièrement.

Très beau film sur la cruauté de l’amour non partagé. Les interventions des garçons et des filles qui entrecoupent le film en confessant leurs histoires d'amour, du premier échange de regard à la rupture, sont drôles et je m’y suis tellement retrouvé.
Enfin, quand on sait que le cinéaste Xavier Dolan qui est aussi l’acteur du film a tout juste 22 ans : on est épaté.

Fabuleux! Ce film nous entraine au coeur du sentiment amoureux, de la passion dévorante à la désillusion de l'intensité inégalée de celui-ci. La bande son apporte une touche de perfectionnisme au scénario et au jeu des acteurs qui nous transportent dans l'ivresse de leurs désirs

Pour ma part c'est pas le meilleur Dolan. Je ne sais pas pourquoi mais je n'ai pas accroché sur ce film. certains plans m'ont dérangé ainsi que certaines parties du scénario. Mais je resterai un fan de Dolan pour le reste de ça filmographie.

Très beau film. Je ne suis absolument pas fan de ce genre de film "intimiste, bcbg-intello, philosophique à 3 sous de l'heure etc." mais la j'ai été vraiment surpris. Surpris par une chose surtout, la réalisation et "style". La réalisation et la façon dont est tournée le film est vraiment bonne, les couleurs sont gaies, flash, agréables, le style des personnages est assez classe à l'image de Monia Chokri et son look 60s, 70s vintage et sa frange qu'elle assume totalement ! La scène ou trois femmes la dévisage est très bonne, car elle est la fière, autaine, ignorante et assume tout à fait son style que je trouve plaisant. Xavier Dolan joue excessivement bien et sa réalisation est bonne donc c'est vraiment un plaisir de regarder ce qu'il fait et je suis pas déçu. J'ai entendu plusieurs comparaisons avec Jules et Jim de François Truffaut, c'est donc un film qu'il faut que je regarde pour savoir si ce qu'on dit est vrai. En conclusion très bon film et bon moment de cinéma.

Malgrès des tics de mise en scène qui font craindre le pire, le film l'emporte grâce à une évolution vers plus de noirceur et des personnages attachants.

Le thème du triangle amoureux par Xavier Dolan, le réalisateur du déjà splendide J'ai tué ma mère était un projet prometteur. Ses effets de ralentis au rythme de magnifiques musiques lancinantes et de filtres de couleurs vives semblent tout droit sortis de sa féérie visuelle d'In The Mood For Love. La virtuosité de cette mise en scène rend son film envoutant malgré la complexité qu’entraine son construction un peu décousue et malgré que le procédé narratif des témoignages face caméra des personnages secondaires n'apporte rien à la trame de l'histoire. La délicatesse de cette œuvre lyrique tient beaucoup à la performance des trois acteurs, Dolan lui-même et deux de ses ses amis avec qui il a d’ailleurs écrit le scénario, qui permettent à leurs personnages et leurs connexions d’être profondément travaillés pour nous offrir une délicate situation mettant un couple en difficulté suite à l'arrivée d'un jeune homme dont le charme fera douter les deux amoureux de leur fidélité mutuelle mais surtout de leur attraction envers lui, et ce jusque dans une scène finale qui nous permet d'envisager un inévitable renouvellement de cette relation périlleuse.

Les Amours Imaginaires, le titre veut bien dire ce qu'il dit, pour son deuxième film Dolan s'intéresse à l'amour impossible, les relations d'amitiés qui débordent, les coups de foudres.
Encore une fois Dolan fait preuve de sa maturité pour son jeune age et de son amour pour le cinéma, sa mise en scène est magnifique et sa réalisation magique, ses ralentis qui reviennent souvent sont sublimes, surtout avec cette bande son choisie avec soin, un vrai bonheur ses musiques et ce dans tous ses films.

Là j'ai tout dit non ?

Non franchement ce jeune homme m'épate à chacun de ses films, et pour son jeune age il ne fait pas les choses à moitié, il écrit, réalise et joue dans le film, tout comme son premier et "Tom à la ferme", faut avoir une envie et une force pour faire tout ça, pas mal de réal le font mais lui n'a même pas plus de 25 ans, on sent le bosseur et le fan de cet univers qu'est le cinéma, j'aime voir ça moi, des passionnés.

Il se donne ici un rôle conséquent mais je ne pourrais dire qu'il s'agit du rôle principal car le film repose sur un trio, Monia Chokri et Niels Schneider l'accompagnent au cœur de ce trio, un trio soudé au départ et qui peu à peu se désagrège, à cause d'une chose toute bête qu'on appelle l'amour.

Encore une réussite pour le jeune Dolan, qu'il continu comme ça.

Xavier Dolan s'installe dans le gotha. 21ans, second film. Chapeau bas. Il aborde, très généreusement, l'émergence d'un sentiment, du plus beau. De façon grossière, il arrondit les bords, armée d'une playlist démente et dessine les contours de ce qui sera sa marque de fabrication. Made in Dolan, c'est made in émotion. Ce second film est un peu brouillon, mais le message est passé : il y a du talent.

Le film réserve quelques instants de purs moments de poésie, à la fois pop, sensuels et aériens, mais le côté poseur de l'ensemble risque d'en agacer plus d'un.