Derniers Avis : Intruders - Page 5

Un film à 13M$ ? Si ce n'est pas pour aller dans le salaire de Clive Owen, il faut donc expliquer où est passé cette argent !
Car ce n'est sûrement pas dans le salaire des acteurs, plus que mauvais ; sûrement pas non plus dans les effets spéciaux, qui auraient pu avoir un prix en 1920 mais qui ne sont que bien drôle en 2o12.
A coup sur, le scénariste devait être bénévole en plus d'être débutant dans l'écriture des intrigues..
En somme, on ne comprend rien à cette histoire qui n'a ni début ni fin et qui a des moments directement volés à d'autres films spoiler: comme "Trouble Jeu" de John Polson
.
Même l'explication finale ne convainc pas, on s'ennuie à tenter de comprendre.
C'est un film qui n'a vraiment aucun intérêt !

Malgré un bon départ, une mise en scène plutôt haut de gamme et une interprétation solide, le film est extrêmement décevant à cause d'un scénario dont on repère les (grosses) ficelles très vite. Pourquoi de bons acteurs sont venus se fourvoyer dans ce film très poussif (Carice van Houten est carrément transparente même si Clive Owen se défonce pour remonter le niveau) qui tente de pomper les premiers Shyamalan. Avec un peu d'expérience de ce genre de film, on a tout compris 30 minutes avant la fin et on se fait royalement chier avant le générique. Fresnadillo avait été autrement plus explosif dans son "28 semaines plus tard", même s'il travaillait sur un objet non personnel. Encore un réalisateur espagnol qui bascule du côté obscur de la force ??

En général, Fantastique et cinéma espagnol font bon ménage, je partais donc avec un a priori positif lors du visionnage de ce film. Je vais faire court: ce film m'a déçu.
Concernant la réalisation, rien à signaler de particulier ni en bien ni en mal. Elle est à mon goût correcte.
Idem pour ce qui est du jeu des acteurs, qu'on va dire "dans la norme". Bref, ce ne sont pas ces points qui m'ont rebuté dans ce film, mais bel et bien le sujet et le scénario.
Tout d'abord, il ne s'agit pas d'un film fantastique à proprement parlé car les dernières 20 minutes du film nous révèle l'aspect réaliste de la chose: spoiler: Le petit Juan est "hanté" par l'image d'un père ex-taulard qui est mort en essayant de le kidnapper à sa sortie de prison. L'enfant refoulera ce souvenir en développant une psychose hallucinatoire dans laquelle ce père inconnu prendra la forme d'un croquemitaine. Cette psychose, il la partagera avec sa mère, lui transmettra et tous deux seront enfermés dans ce cauchemar jusqu'à ce que l'enfant parvienne à s'en débarrasser grâce à l'écriture... 30 ans plus tard, les vieux démons de Juan vont l'assaillir de nouveau et cette fois-ci, c'est à sa fille qu'il transmettra toute sa psychose...
Bref, un film bien plus penché sur la psychiatrie que sur le fantastique car au final, tout s'éclaire et ne laisse aucune place au doute et à la peur du surnaturel.
Dommage...

Après "28 semaines plus tard", on attendait bien plus de Juan Carlos Fresnadillo qui signe pour son troisième long-métrage un film d'épouvante académique. Les effets de style sont maitrisés mais le cinéaste donne trop vite corps et forme à son monstre mal exploité et peu effrayant. Le scénario manque d'enjeux pour faire naitre la tension.

Après un film comme "28 semaines plus tard", avec Juan Carlos Fresnadillo à la réalisation, on se dit que "Intruders", à la lecture de l'intrigue et au visionnage de la bande annonce, à du potentiel. Cependant, manque de budget ou autre, le scénario reste tout de même un peu incompréhensible!


Tout d'abord, le scénario est assez intéressant. Original même. Dès le début on se pose pas mal de questions car on est face à des faits qui ne sont pas encore expliquées. On a beau attendre la fin du film, et finalement, la plus part de nos questions ne trouvent pas réponse, et on en reste en quelque sorte déçu de cela. Si il y avait une bonne idée au départ, j'ai trouvé qu'il y avait un manque d'approfondissement dans le scénario pour permettre au spectateur de comprendre le film, tout en lui laissant quelques doutes. Mais ici, les doutes étaient bien trop nombreux. C'est bien dommage à vrai dire.

Ensuite, le casting est plutôt bien choisis, même si je trouve que Clive Owen n'était pas le choix idéal pour ce rôle. Un inconnu aurait fait l'affaire selon moi. Puis, sa prestation n'est pas mauvaise, loin de là, mais on aimerait tellement qu'il réussisse à ne pas garder ce même visage tout au long de ses films. Un peu comme s'il n'avait pas le talent requis pour éviter de garder ce "mono-visage", un peu gênant quand on le revoit à travers tous ces films. Enfin, avec encore Carice Van Houten, entre autre, au casting, globalement, ce sont de bons acteurs!

Enfin, "Intruders" est un bon film, mais qui manque de précision dans son scénario. Le film n'est pas mauvais en soit. Le casting est bon, et la réalisation bien maîtrisée. Puis, s'il y a tout de même un petit bémol dans ce film, c'est le démon qui ressemble un peu aux dé-traqueurs de Harry Potter. Coïncidence ou pas, cela m'a semblé fort proche!
Un film que je conseil quand même! Et qui réussi à nous faire peur quelques rares fois pendant 1h30!

Nos amis espagnols sont décidément assez doués en films d’horreur (je repense, par exemple, à l’Orphelinat qui était excellent, à REC, assez bon dans le genre, et à Malveillance, sorti il y a peu au cinéma et qui vaut également le détour). Juan Carlos Fresnadillo, qui nous avait sorti un 28 semaines plus tard quasiment à la hauteur du premier opus (exercice périlleux lorsque l’on suit les pas du 28 jours plus tard de Danny Boyle), livre un petit film d’épouvante assez réussi, et qui aurait mérité quelques salles supplémentaires.

SYNOPSIS

Juan, petit garçon d’Espagne, et Mia, fillette anglaise de 12 ans, ne semblent avoir en commun que cette vision qui les hante chaque nuit : une sorte de monstre qu’ils surnomment le Sans-Visage, apparemment nourri de leur peur. De son côté, la mère de Juan s’adresse à un prêtre en vue d’un exorcisme, tandis que Mia est emmenée chez une psychologue. La frontière entre imagination et réalité se brise lorsque les parents commencent, eux aussi, à voir le Sans-Visage.

AUX FRONTIÈRES DU RÉEL

Je trouve la presse et la distribution bien dures avec cette production qui dépasse de loin certaines nullités envahissant nos grands écrans (je ne citerai pas de noms, mais The Darkest Hour est assez pourri). Le suspense y est omniprésent, bien mené, et si une partie du dénouement semblera prévisible à certains, le spectateur aura des doutes sur la véracité du monstre jusqu’aux dix dernières minutes (personnellement, j’ai perdu quelques ongles dans le processus ; j’avais deviné un élément de la fin mais n’avais que des hypothèses concernant le reste). Fresnadillo affirme d’ailleurs avoir réalisé un film encourageant le spectateur à réfléchir, à se poser des questions au lieu de simplement “subir” le scénario.

"Fool, no man can kill me"... oh wait, mauvais film.

Petit bémol : les effets sonores parfois pénibles (à coup de je te stresse avec une bande son de plus en plus fort et oh, non en fait rien), mais heureusement, ceux-ci ne sont pas utilisés à outrance, et la BO est parfois même bien effrayante. Tout comme le Sans-Visage, d’ailleurs (Hollow-Face en anglais, rien que le nom est… brrr). Ceux qui souffraient de terreurs nocturnes (le monstre du placard ou planqué sous le lit) n’en seront que plus impressionnés (moi, j’avais peur du noir, ça n’a donc pas aidé). Un film devant lequel je ne mettrai jamais mes enfants : c’est un coup à se faire réveiller à 4h du matin par des “MAMAAAAAAAAN”.

Fresnadillo joue sur l’ambiguïté entre l’imagination et les faits, le cauchemar et la réalité, le fantastique et la psychologie. En outre, les cinéphiles apprécieront la présence de Clive Owen, Daniel Brühl, ou encore la jeune Ella Purnell, repérée dans Never Let Me Go. Abstiens-toi donc d’aller voir un énième blockbuster décevant et dirige-toi plutôt vers ce petit film intéressant avant qu’il ne quitte nos salles.

Le film est marqué par le très bon début qui pousse à croire que le reste est excellent, mais on se perd vite dans des scènes répétitives où il se passe presque la même chose... Mais on ne peut pas nier qu'on est attiré par un suspense exceptionnel et on frissonne dans quelques scènes. Carice van Houten est parfaite pour le rôle... Mais la fin reste un petit peu décevante mais acceptable, le film finit tel un conte, mais un conte qui s'est perdu dans son genre.

Deux histoires que l'on imagine dès le départ croisées, des cauchemars d'enfants et un film qui peine à lancer son sujet véritable (l'enjeu autour de ce croque-mitaine sans visage). Fresnadillo distille habillement la peur, maitrise parfaitement son atmosphère mais sur un air de scénario trop évasif qui a énormément de mal à se dégager de ses références (Le labyrinthe de Pan par exemple). Le cauchemar passe la barrière de la réalité et vient perturber les adultes, lançant la question centrale de l'oeuvre : qui est cet homme sans visage ? N'est-il qu'imagination ? Si le film trouve partiellement son créneau dans les détails (le conte, la recherche de visage, le mutisme, la folie supposée) il laisse aux spectateurs facilement répondre à ses questions, où en tous les cas leur permet de supposer justement les tenants et les aboutissants du scénario. Le fin mot, plus analytique restera peu exploité, la malédiction et le thème de la transmission (par le papier, la famille) pas assez fouillé et on sent bien que, même si elle est justifiée, la double histoire cherche à palier un film qui sans cela n'aurait peut être même pas dépasser une heure^^. Tout reste survolée et le film est avant toutes choses jamais convaincant. La pleine faute au scénario et à son angle d'approche : le réalisateur prouve une nouvelle fois tout ses talents et la composition musicale est intéressante. On peut apprécier cela, mais il manque quand même quelques choses pour que l'on soit vraiment convaincu.

Difficile de suivre ce film , qui apparaît dans le même univers de Trust ou de Dream House. La fin est brouillonne , du genre film d'horreur. Le film part d'un scénario qui marche assez bien pourtant : des personnages qui ne se connaissent pas , et qui sont confrontés au même problème de cauchemars. Mais voilà , dans un film , le film peut virer au cauchemar : Clive Owen continue à accepter les projets les moins convaincants. Car ce film ne prend rien en compte , il n'y a même pas de suspense , le spectateur se sent toujours autant en sécurité. On attend la chute du film , qui arrive enfin vers les 20 dernières minutes , alors que le reste est ennuyeux à en mourir

Intrigant. À mi-chemin entre le film de boogeyman et le thriller psychologique... L'histoire se démarque des films d'angoisse mais l'ambiance peine à inquiéter. Les acteurs sont bons, mais les effets spéciaux numériques plombent le sérieux du sujet. Au final, il s'agit d'un film retors espagnol tourné en Angleterre, soit : toujours le cul entre deux chaises.

Le début mettait l'eau à la bouche mais au fil du film le suspens s'étiole.
Scénario invraisemblable on a bien du mal à comprendre le but de cette histoire tirée par les cheveux!
J'ai été très déçu on s'ennuie malgrès les efforts des acteurs et la musique qui se veut plus angoissante que le film en fait!
Film à ranger dans les navets!

cela ne fait pas peur et surtout, j'ai pas vraiment compris l'histoire... c'est dire le niveau du film (ou le mien :D)

Pas mal. La première scène nous donne envie de voir la suite. Malheureusement on comprend le lien entre les deux enfants dès la découverte dans l'arbre. Mais on a droit à quelques scènes stressantes. La fin est bonne et arrive à justifier certaines choses mais sans plus. Les acteurs sont...des acteurs, et la musique s'emballe parfois pour rien. Quant aux effets spéciaux, ils sont très moyen. Ce film m'a fait penser à Two Eyes Staring, excellent film néerlandais.

Intruders est un film non pas d'horreur mais une sorte de drame fantastique. Touchant, prenant avec en prime une révélation bien amenée et au quelle on s'attendait pas. Clive Owen et le reste des acteurs (en particuliers la petite fille) tiennent bien leur rôle. Le film n'est pas un chef d'oeuvre certes, mais il s'inscrit dans ce genre propre aux films hispanique comme l'Orphelinat et Le labyrinthe de Pan. Des films entre réels et imaginaire, entre horreur et drame.

Une histoire pas très effrayante, malheureusement trop molle, mettant trop de temps a véritablement démarré, pour au final ne pas créer de vraies surprises ...