Le scénario est original et aurai pu être mieux exploité, à condition d'avoir eu de véritables acteurs. (pour le plaisir de vos oreilles, je vous conseil d'éviter la version française).
Le principe de départ n'est pas forcément minable, non, non, du tout....fin heu, si quand même un peu ! Ça fouette la mauvaise idée mal exploitée. Parce que Niccol nous propose une vision complétement sur-manichéenne, surfaite et sur-caricaturale, avec une histoire et un casting radicalement fadasses, sans caractères, sans nuances, sans reliefs, rien si ce n'est énormément de ridicule et de mauvaise foi. Les répliques carnavalesques ne manquent pas, le genre de répliques que même John McClane n'en voudrait pas. Et en plus d'être mauvais, Time Out est étonnement hypocrite, mais bon, on est plus à ça près. Dommage pour Cillian Murphy qui incarne un "gardien du temps" qui garde...devinez quoi....le temps (ouaah, j'y crois pas), je le mentionne parce qu'ils insistent beaucoup sur ce point. Franchement, je suis pas pour le gaspillage mais là y'a rien d'autre à faire que de jeter le tout à la poubelle !
Si je ne l'avais pas vu, je ne l'aurai pas cru. Andew Niccol, réalisateur du grandiose « Bienvenue à Gattaca » se rattaquant à la S-F devait être un événement incroyable. Malheureusement l'évènement en question laissa place à une immondice sans nom. Lors de son précédent film traitant de science-fiction, il avait marié intelligence, subtilité et originalité. Ici ne règne que déception. Le concept « temps ayant remplacé argent » ne manquait surtout pas de sel, mais son exploitation fût des plus catastrophiques. Au lieu de jouer avec ce que l'on appelle finesse, on ne retrouve uniquement ce que l'on nomme couramment béatitude et grossièreté. Dès le commencement le traitement n'est que brutal et inconvenant de facilité. Un futur intéressant qui aurait put être brillamment exploité, n'est que partiellement survolé, représenté par quelques voitures avant-gardistes et péages délabrés.... La subtilité, n'était semble t-il plus à la page, la platitude règne. Le scénario qui aurait pu se révéler intéressant, n'est que trop peut soigné balançant courses poursuites incessantes, du Bonnie and Clyde revisité, un enjeu ridicule et niaiserie mal placée. Ne parlons pas des acteurs, qui mauvais, lourdauds et pathétiques descendent le film plus qu'ils ne le sauvent. Rajoutons de dialogues insipides, froids à la limite de l'exaspérant et le tout se transforme en blockbuster futuriste. Est ce réellement ce dont nous avons besoin? Surement pas! Ce ne sera pas la musique criarde et insupportable ni la mise en scène bâtarde et classique qui se risquerons à relever le tout. Tout cela donne la forte impression que « Time out » s'est obligé à atteindre un quota d'action pour se rendre accessible à divers publiques. Trop de nombreux films se sont fixés cet objectif et si les seuls réalisateurs capables de le contourner ne le peuvent plus le cinéma en pâtira. Que dire mis à part que ce fut une énorme déception en vue de ce qu'un pareil réalisateur aurait pu faire. Remarquez, une phrase bien connue stipule qu'un réalisateur n'est venu au monde que pour ne réaliser qu' UN seul et unique chef-d'œuvre. Pour certains cette information est erronée pour d'autres elle s'est longuement confirmée. Ceci dit le conseil donné serait de ne pas y aller, un bon mal de crâne voilà tout ce que vous récolterez.
Très bon film d'anticipation; Time Out c'est un film (semi)futuriste où l'on cesse de vieillir à 25 ans et où le temps est devenu la monaie. Même si l'idée de départ est brillante le film se pert un peu en chemin et a quelques inchoérences ... Bref un très bon moment.
Une très grosse surprise pour ma part ! Andrew Niccol, après avoir été unanimement félicité par la critique notamment avec "Bienvenue à Gattaca" son premier film, signe avec "Time Out" son quatrième long métrage en tant que réalisateur (il est également scénariste). Ce film raconte l'histoire de Will Salas (joué par Justin Timberlake) qui vit au jour le jour dans un monde ou le temps remplace l'argent et bien plus encore, car sans temps, on meurt. Un jour un homme qu'il sauve lui donne une centaine d'année, c'est alors qu'il va rencontrer Sylvia Weis (joué par Amanda Seyfried) fille d'une des plus grandes fortunes. L'idée est originale et ce qu'en fait Niccol est franchement réjouissant, il créé un univers dans ces 1h50 qui mériterait beaucoup d'être approfondi, et si l'idée est bonne le scénario autour du film l'est tout autant, on pouvait s'attendre à une simple histoire banale ou le temps ne ferait que remplacer l'argent et rien d’autre autour mais ce n'est pas le cas et c'est ça qui fait toute la force du film ! Il y a une réelle histoire autour du temps, une réelle recherche et une réelle réflexion sur la société. Au-delà de ça, nous avons une mise en scène parfaite qui allie très bien scènes de tension, scènes romantiques et scènes d’action avec une justesse impressionnante. Quant aux acteurs, ils sont parfaits, que ce soit Justin Timberlake, Amanda Seyfried (qui est ravissante), Cillian Murphy ou encore Alex Pettyfer tous sont au niveau espéré. Du grand cinéma de fiction !
Comme à son habitude, Andrew Niccol ne fait pas dans le cinéma "traditionnel'. On est encore une fois, ni dans un cinéma "artistique", ni dans un cinéma de divertissement mais dans un cinéma "à message social". Si l'on essai d'y voir autre chose, on sera forcément déçu. Si on prend le film pour ce qu'il est, à savoir une caricature de notre société, comme ses précédents films "Bienvenue à Gataca", "The Truman show", etc. et qu'on accepte d'être réceptif au message que le film essai de communiquer, il prend automatiquement une tournure bien plus enrichissante. L'idée du "le temps c'est de l'argent" est bien plus qu'un concept de science-fiction (d'ailleurs il n'y a aucun repère temporel dans le film. Hormis deux ou trois détails "futuristes", l'univers reste effroyablement contemporain. On est plus là dans une réalité alternative que dans la SF), le film va même plus loin et on devrait dire "le temps c'est de l'argent, le temps c'est de la vie, donc l'argent c'est du temps de vie" et dans notre monde aussi. Dans le tiers monde, des enfants meurent de faim, faute d'argent, bien avant d'avoir atteint l'espérance de vie d'un être humain, tandis que les plus riches ont suffisament d'argent pour se nourrir durant des siècles et des siècles et repoussent la mort grâce à des opérations et des traitements médicaux hors de prix. Comment ne pas penser que ce "temps de vie" supplémentaire dont bénéficient les plus riches a été volé aux plus pauvres qui meurent beaucoup trop jeunes? C'est là qu'est tout le message du film. Si l'on est incapable de faire un parallèle entre la société décrite par le film et notre société, on passe totalement à côté du film.
L'idée de départ est excellente, mais le scénario ne tient pas debout... Dommage, cela aurait pu faire un film d'enfer... Enfin, ne gaspillez pas deux de vos heures pour ce film, c'est une daube...
Le scenariste s'est creusé la tête pour faire un film futuriste original. Mais leurs compteurs de temps m'ont plutôt fait mal au crâne, surtout que j'ai cherché en vain où était la métaphore.