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    Un Homme qui crie
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    56 critiques spectateurs

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    Julien Vasquez
    Julien Vasquez

    27 abonnés 1 080 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 octobre 2021
    Excellent film sur la difficulté de vivre dans un pays en guerre. Entre les aléas du quotidien se glisse la peur et les sacrifices.
    Arnaud A.
    Arnaud A.

    5 abonnés 193 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 août 2021
    Un film aux allures de conte (africain) qui n'évite pas certaines longueurs et surtout une forme d'artificialité - malgré l'excellent jeu des acteurs et l'intérêt de visiter un Tchad rarement montré au cinéma.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    3 405 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 19 mars 2021
    Un Homme qui crie est un film trop lent et il contient beaucoup de silences qui semblent interminables. Il commence dans une piscine et tout le film ainsi que les décisions prises par les personnages tournent vraiment autour d'une piscine. Le père adore travailler à la piscine et prétend que c'est sa vie. Mais à un moment donné son fils finit par le remplacer en tant que maître nageur et il est muté au poste de gardien. Cela déclenche son silence et finalement le fils est enrôlé dans l'armée et le père ne fait rien pour l'en empêcher. Je crois que c'était par cupidité et égoïsme. Le père a laissé son fils être enlevé pour qu'il puisse récupérer son poste de sauveteur et je trouve cela ridicule. Je le pense parce que plus tard dans le film il regrette sa décision et affirme qu'il avait tort. Il va sauver son fils mais il est gravement blessé et meurt sur le chemin du retour. Je n'ai pas beaucoup aimé ce film mais les messages qu'il contient sont forts...
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    73 abonnés 1 737 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 octobre 2020
    Prix du Jury au Festival de Cannes 2010, ce film tchadien raconte avec humanité et sensibilité l’histoire d’Adam, un père de famille qui assiste impuissant à la fin d’un monde dans lequel il avait trouvé sa place sociale, professionnelle et intime. Sur fond de conflit armé et de mondialisation sauvage, ce drame familial prend une tournure plus universelle et mythologique lorsqu’Adam, spoiler: imaginant ainsi conjurer son déclassement, va faire le choix de sacrifier son propre fils, Abdel, la vingtaine, en l’envoyant se battre dans un conflit absurde et meurtrier.
    Un film intelligent et délicat.
    Gentilbordelais
    Gentilbordelais

    265 abonnés 2 796 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 27 avril 2019
    de l'évocation des revers de la mondialisation au désarroi d'un homme, c'est la menace de guerre civile au Tchad (rarement vu au cinéma) qui plane. malheureusement ce drame, lourd, manque de densité et cruellement de variations. ainsi et à l'image de Timbuktu (2014), difficile de maintenir un quelconque intérêt pour ce récit!
    konika0
    konika0

    22 abonnés 778 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 juillet 2017
    « Retrouve-moi au fond d'la piscine avant que ça m'assassine ». L'action se déroule au Tchad à la fin des années 2000 lors de la guerre civile entre l'opposition et les partisans d’Idriss Deby président depuis 1990 et grand ami de la France qui aime beaucoup ce genre de pantins fervents démocrates. L’histoire, c’est celle d’un homme, récemment rétrogradé dans son entreprise rachetée par un groupe chinois. Faute de moyens financiers, il se voit contraint de livrer son fils à l'armée gouvernementale au titre de l'effort de guerre. Le film montre une triple déchirure. Celle du père qui voit son fils devenir un homme et prendre peu à peu sa place. Celle du chef de famille obligé de sacrifier un des siens. Celle d'un pays en proie à la division, nourri de propagande et asservi par ce qui ressemble à une nouvelle colonisation économique. Un film vraiment poignant et drôle à la fois à la photographie magnifique. Le récit dramatique est agrémenté d'une réflexion politique finement amenée, toujours présente en filigrane. Chouette chouette !
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    2 809 abonnés 3 956 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 11 janvier 2016
    Du réalisateur je n'avais vu que Daratt dont je n'ai aucun souvenir et que je ne crois pas avoir particulièrement aimé... et je pense que ça sera pareil dans quelques jours avec un homme qui crie... ça ne me parle pas du tout... Limite le seul truc dont je pourrai me souvenir ça va être quelques beaux paysages du Tchad sur la fin, mais le reste... nada...

    En fait j'explique ça assez facilement, je n'y crois pas à ces personnages, je ne crois pas la manière dont les événements sont amenés (alors que les événements en eux-mêmes me semblent intéressants), alors c'est peut-être culturel, mais bon voir un type obsédé par sa piscine, bien qu'il ait un été grand champion de natation, j'y crois moyen. Ce qui est sous-tendu par toute cette histoire autour de la relation père-fils, je veux bien, c'est intéressant à développer, mais pour moi ces personnages méritent surtout des claques à être là, à ne pas pouvoir se parler, ce qui empêche tout côté naturaliste au film, ces scènes font trop cinéma, c'est trop "lourd" pour être réaliste ou même crédible.

    Faut dire que je ne trouve pas la mise en scène vraiment dingue non plus, c'est assez lent (ce qui n'aurait pas été un défaut en soi) et plat, c'est sans relief, sans vie...

    Je regarde ça, je m'ennuie pas, mais ça ne m'intéresse pas non plus. Je n'apprends rien sur l'humain, je ne vois pas une histoire particulièrement originale, bien trouvée ou que sais-je... Je vois plus une idée... et une idée ne fait pas un film.

    Alors forcément tout ça passe vraiment difficilement.
    ANDRÉ T.
    ANDRÉ T.

    68 abonnés 482 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 décembre 2015
    Le titre m'a un peu dérouté; c'est un beau film fin et subtil.
    Un hôtel de luxe au milieu d'une ville déchirée par une guerre civile.
    L'hôtel devient un lieu clos,hors du temps. Le père, perd TOUT en perdant son travail, son statut mais surtout sa dignité. La noblesse des sentiments côtoie le "prêt à tout" pour conserver son travail.
    Le fond de l'âme humaine et ses noirceurs sont finement suggérés.
    Enfin, le rachat, le père parti à la recherche de son fils sont parmi les plus belles scènes du film.
    Le chaos de N'djamena fait place à la beauté de la steppe, jusqu'au bord du fleuve avec une scène bouleversante.
    Austère le film est plein de sensibilité
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 10 janvier 2017
    Un homme qui crie sans avoir un seul hurlement qui émane de sa bouche, c'est un peu compliqué. Je ne comprends pas ce qu'à pu voir le jury du festival de Cannes, car c'est vide, long et sans saveur. J'aime les films qui traitent de sujet inédit, les films que l'on contemple et les films d'auteur, mais celui-ci n'est dans aucune de ces trois catégories. Non merci !
    Ciné2909
    Ciné2909

    63 abonnés 1 638 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 octobre 2014
    Derrière Un homme qui crie se cache un drame familial qui se focalise notamment sur les relations Père/Fils sur fonds de guerre civile au Tchad. Un père supportant mal l’idée que son propre fils ait pu lui voler son travail et perdant par la même occasion son rôle familial se retrouve face à un choix crucial. De par son sujet, on tient un scénario assez fort mais associé à une réalisation plutôt sommaire et à un jeu d’acteurs qui manque souvent de conviction. Dans l’ensemble, on reste impassible devant ce film qui tente ce qu’il peut pour nous tirer quelques larmes. Un cri qui ne sera véritablement perçu que par les passionnés du 7ème art et qui ne sont pas réfractaires aux découvertes cinématographiques de tous horizons.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 28 janvier 2014
    Perso, je suis l'homme qui crie que ce film est superbe ! Une bonne ambiance, on reste dans le canapé posé devant de belles images (le Tchad) et de beaux acteurs.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 12 novembre 2012
    Cinéaste passionnant. Son rapport au temps est particulier : il prend sont temps pour raconter, trop de temps, pense-t-on au début du film, mais peu à peu on s’achemine vers une situation terriblement tendue. L’univers qui semblait de prime abord un peu vide, un peu lâche, un peu trop contemplatif devient d’une densité extrême. Mahamat-Saleh a son idée derrière la tête. Il va quelque part. Il débouche sur une puissance tragique presque shakespearienne. Il raconte la vie d’une manière forte et universelle qui parle à tous les être humains quelle que soit leur culture. L’émotion qui monte vient du plus profond et du plus authentique de nous-mêmes. C’est la marque des grandes œuvres d’art.
    Cluny
    Cluny

    65 abonnés 593 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 octobre 2012
    En publiant cette critique, je répare à la fois une injustice et une anomalie : sur 436 critiques clunysiennes, pas une ne portait sur un film d'Afrique Noire francophone. Il y a bien eu des films d'Afrique du Nord, marocains ou algériens, ainsi que d'Afrique du Sud, mais j'avais raté les sorties des films d'Abderrahmane Sissako, Souleymane Cisse ou Idrissa Ouedraogo.

    "Un homme qui crie n'est pas un ours qui danse" : c'est ce vers d'Aimé Césaire qui a inspiré le titre à Mahamat Saleh Haroun. A la vision du film, on peut l'interpréter de deux façons : une dénonciation de l'indécence à monter en spectacle la douleur africaine (cela vise-t-il des films comme "Lord of War", " The Constant gardener" ou "Le Dernier Roi d'Ecosse" ?), ou, comme il l'explique lui même, "un cri face au silence de Dieu devant la tragédie", Dieu dont Adam dit à un moment : "Notre malheur, c'est que nous lui avons confié notre destin".

    L'originalité de "Un homme qui crie" réside déjà dans le choix du lieu principal de l'action, contrepoint de la première image qu'on peut attendre d'un réalisateur africain : un grand hôtel un peu défraîchi, accueillant la bourgeoisie tchadienne, les hommes d'affaires occidentaux et les casques bleus en permission. Comme l'élément déclencheur de la tragédie, le remplacement d'Adam par son fils, se passe dans cet hôtel, c'est donc là que démarre le film, dans cet univers clos, coupé de l'extérieur par une barrière qu'Adam va se retrouver à devoir ouvrir et fermer dans un costume de portier cheap trop petit pour lui.

    Monde clos, monde protégé et immuable, l'hôtel qui garantit un travail depuis trente ans à Adam et à son copain cuistot va se voir rattrapé par le monde extérieur : la mondialisation, qui a ici les traits de Mme Wang, directrice mise en place par des repreneurs chinois (même si Mahamat Saleh Haroun dit que" l'hôtel aurait pu être racheté par un Haïtien"), et la guerre civile, présente dès le début par les bourdonnements d'hélicoptères et les communiqués patriotiques à la télévision ou à la radio. Mahamat Saleh Haroun a certainement voulu opposer la quiétude artificielle de l'hôtel à la menace croissante représentée par l'avancée des rebelles ; mais pour lui, la guerre "est comme un vent qui souffle de temps en temps : au gré des mouvements, elle contamine le cours du récit. Cette guerre est comme un fantôme qui se manifeste de temps à autre."

    Adam est appelé par tout le monde "Champion", référence à un titre africain remporté en 1965. La natation, ce n'est pourtant pas le premier sport auquel on associe l'Afrique, aucune médaille olympique n'ayant jamais été remporté par un pays d'Afrique Noire. Cet exotisme est d'ailleurs souligné par la question d'un soldat à un barrage quand il apprend le métier d'Adam : "Cest quoi, un maître-nageur ?" Ce statut de champion s'additionne à celui de père, et quand Adam se voit à la fois remplacé par son fils et humilié par le chef de quartier qui lui reproche de ne pas avoir contribué à l'effort de guerre, sa fierté bafouée va dicter une conduite à l'encontre de ses valeurs.

    Car Mahamat Saleh Haroun inscrit son récit dans le registre de la tragédie antique et du récit biblique. Le père s'appelle Adam, le fils Abdel ; ils auraient pu s'appeler Abraham et Isaac. Pour le réalisateur, cette relation père-fils est une métaphore de la situation de l'Afrique depuis la décolonisation : "en Afrique, de manière métaphorique, ceux que l’on considère comme des « pères » – les dirigeants politiques – n’hésitent pas à sacrifier leurs « enfants » – autrement dit, leur peuple."

    Profondément africain et tchadien par son propos, "Un Homme qui crie" présente en même temps une facture qui le rapproche du film d'auteur européen, et particulièrement français : une prédilection pour le plan fixe, un rythme qui laisse le temps aux scènes de s'installer, sans peur des silences et de l'inaction censés révéler la pensée des personnages. En cela, il est à la fois bien plus achevé, mais aussi bien moins spontané que des films plus foutraques mais débordant de vitalité comme "Le Ballon d'or" ou le très touchant "La Petite Vendeuse de Soleil".

    Critiques Clunysiennes
    http://www.critiquesclunysiennes.com
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 17 septembre 2012
    L'Afrique, encore et toujours, à travers le regard embué d'un père coupable, d'un père aimant, d'un père désespéré. C'est fort, ça vibre, et parfois ça manque d'une mise en scène plus puissante.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 6 juillet 2012
    L'amour d'un père pour son fils comme fil conducteur d'une parabole sur les conflits africains. L'exercice était périlleux mais est réussi autour de ce placide Homme qui crie perdu en pleine guerre civile et qui tente de ne rien changer à sa vie, alors que son monde s'écroule.
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