Mon compte
    Mardi après Noël
    Note moyenne
    2,9
    96 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Mardi après Noël ?

    27 critiques spectateurs

    5
    1 critique
    4
    6 critiques
    3
    13 critiques
    2
    3 critiques
    1
    1 critique
    0
    3 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    aymericl
    aymericl

    13 abonnés 160 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 30 décembre 2010
    Je ne sais pas par quel miracle je suis resté jusqu'au bout de ce film ( peut-être car je ne voulais pas déranger les autres spectateurs de la rangée en plein roupillon ;)).
    Ce film est soporifique, il ne se passe vraiment rien. Un couple, un adultère, une séparation... Voila comment résumer le film!
    Une mise en scène classique, un scénario qui tient sur une boîte d'allumettes, des acteurs plus que médiocres..
    Rien de bon, à jeter
    Lucille T.
    Lucille T.

    34 abonnés 375 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 décembre 2010
    Dindon, n, m : grand oiseau mâle de basse-cour dont la tête et le cou sont recouverts d'une membrane granuleuse.

    Attendre ou non pour gâcher les fêtes ?
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    2 809 abonnés 3 956 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 février 2017
    Mardi, après Noël est un film sur lequel je suis tombé totalement par hasard et sur lequel je ne connaissais logiquement rien avant de le voir. Il est arrivé à me surprendre par sa proposition de cinéma en traitant d'une histoire toute banale d'adultère, mais en la traitant avec une grande justesse. Je ne suis pas certain d'avoir déjà vu un film aussi réaliste dans sa manière de traiter de la question.

    Le film s'ouvre sur un plan séquence de 7 ou 8 minutes sur un couple nu, dans un lit, entrain de parler amoureusement, de "jouer", de s'aimer... Quelle n'est pas la surprise du spectateur lorsque quelques secondes plus tard il se rend compte qu'en fait cette fille avec laquelle il se sentait tellement complice n'est pas sa femme et qu'il est en fait marié, avec une petite fille de 8 ans. Et c'est là que le film devient très intéressant, parce que la scène que l'on vient de voir, qui semblait si belle, si juste, si pure se retrouve à la fois contrastée et limite salie par ce que l'on voit ensuite... le quotidien banal d'un type marié qui s'il ne semble pas ne plus aimer sa femme, mais le charme des débuts a disparu. On la voit lui couper les cheveux à la tondeuse alors qu'il est totalement nu. La nudité n'est plus ici source de désir, de plaisir, mais juste banale, triviale, limite médicale... Néanmoins le film ne joue pas la dichotomie grossière, puisque l'on a quand même quelques moments de grâce dans ce couple mourant, la femme qui se fait masser les pieds par son mari, qui lui glisse les pieds sur le visage tendrement... et même ce passage de cadeau à Noël, alors qu'ils se séparent, où ils arrivent à agir en symbiose pour leur fille afin de lui mettre les cadeaux sous le sapin.

    Le fait que le film ne soit pas manichéen donne tout son charme au film, notamment le fait que le type ne soit pas présenté comme un salaud, que comme lui on est perdu, entre la belle blonde, jeune, où l'on sent toute la passion qu'il éprouve pour elle et la brune, plus âgée, où le couple s'est mis dans une certaine monotonie, mais qui n'est pas non plus insupportable.

    J'aime également le fait que contrairement à ce que l'on pourrait s'attendre le film va finalement moins montrer la fille qu'il choisit, comme si elle avait déjà tout offert, qu'on était déjà dans le quotidien (on parle de faire de la place dans un placard) et que finalement c'est celle qui est quittée qui devient le plus intéressant, la plus tentante...

    C'est vraiment un beau film et ça me donne envie de m'intéresser de plus près à la nouvelle vague roumaine.
    Patrick Braganti
    Patrick Braganti

    83 abonnés 375 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 décembre 2010
    L’épuisement des scènes comme procédé de filmage apparaît du coup moins comme un artifice. C’est en effet le reproche principal à adresser à Radu Munteanu de trop mettre en avant le dispositif de sa mise en scène qui dès lors fait passer l’examen clinique et précis de la décomposition d’une histoire d’amour au second plan. Une décomposition qui s’opère quasiment sans cris ni violence – Adriana reprend très vite le contrôle de la situation dans l’organisation des futures vacances avec sa fille. Alors qu’au premier plan se joue entre Paul et Adriana la dissolution de leur couple, la mise en place des cadeaux par les grands-parents et leur petite fille encore ignorants des faits semble tellement légère, presque irréelle. Il n’en reste pas moins que Mardi, après Noël est une auscultation juste, précise et forcément amère, sans jugement moral, de la fin tragique et ordinaire d’un couple.
    ffred
    ffred

    1 501 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 décembre 2010
    Des critiques presse élogieuses et une non moins enflammée de Chris m'ont poussé vers ce film. Ce deuxième film du réalisateur roumain Radu Munteanu fait quelque peu penser au magnifique et incomparable 4 mois, 3 semaines, 2 jours, palmé à Cannes. On retrouve ici une atmosphère âpre voir sèche, une succession de longs plans fixes et une absence de musique. Vraiment très minimaliste. Très peu de mise en scène. Uniquement de la direction d'acteurs qui, il est vrai, sont tous extraordinaires. Le fameux triangle amoureux : le mari, la femme et la maîtresse trouve ici une nouvelle variation. Sur le papier cela pourrait paraitre très austère et ennuyeux. Mais je n'ai pas vu le temps passé. La fin arrive sans crier gare et on est un peu contrarié car on aurait bien continué à suivre leur histoire. Mais finalement tout est dit, la page est tournée et on passe à autre chose. Je rejoins Chris sur un point : je m'aperçois que je pense au film assez souvent. Et comme il dit, c'est peut être un privilège de l'avoir vu. Car ce film est fort. Et ce qui fait sa force c'est sa simplicité. Des gens simples, qui vivent, qui aiment, qui trompent, qui partent... la vie quoi. Vie banale et normale qui pourrait être la notre. Voilà le point sensible. C'est cette simplicité quotidienne qui touche pour finalement devenir complexe, déchirante et émouvante. Et puis quel bonheur une caméra qui ne bouge pas. Je veux bien voir cent films comme celui-là contre un seul de Kechiche qui me donne la nausée... Mardi après Noël est, comme dit un ami cinéphile, un de ces films qui se mérite. S'il est diffusé dans très peu de salles et sera vu par très peu de personnes (ce qui est bien sûr, dommageable), finalement ce n'est peu être pas plus mal, comme un secret ou quelque chose de particulier, que seuls quelques privilégiés auront partagé...
    velocio
    velocio

    1 165 abonnés 3 027 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 janvier 2011
    Après avoir été présent à la Quinzaine des Réalisateurs en 2008 avec "Boogie", le roumain Radu Muntean était de nouveau à Cannes en 2010, cette fois ci dans la sélection "Un Certain regard". Comme l'écrivent les Inrockuptibles, avec qui, pour une fois, je suis d'accord : "cette "qualité" roumaine, à base de très longs plans-séquences et de vérisme écorché, commence à tourner un poil au procédé et au label d'exportation pour les festivals". En effet, on est obligé de dire que "Mardi après noël", c'est du beau boulot, c'est du cinéma qui recherche tout sauf la facilité : absence totale de champ-contrechamp, longs plans-séquences, en caméra fixe ou quasiment fixe, les plus longs devant approcher la dizaine de minutes, absence totale de musique (sauf sur le générique de fin !). Cette façon de construire le film exige d'excellents comédiens : Radu Muntean les a bien choisis (on notera que les 2 comédiens jouant les rôles masculins principaux faisaient partie de la distribution de "Boogie"). Je ne sais pas combien de prises ont été nécessaires pour chacun de ces plans, je ne sais pas si la dernière était en général meilleure que la première, toujours est-il que tout est criant de vérité dans cette histoire racontant la fin d'un couple, l'homme de ce couple ayant une liaison avec une femme plus jeune. Si on ajoute que Muntean a choisi de ne pas s'impliquer, de ne pas démontrer, de ne pas choisir, mais "uniquement" de montrer, on se dit qu'on a sur l'écran la vie dans ce qu'elle peut avoir de beau et de cruel. Et c'est là, peut-être, que le bât blesse : d'une manière générale, je suis davantage attiré par les films "réalistes", ceux qui nous montrent des moments de vérité plus que ceux qui font dans l'exagération et la surenchère. Mais là, c'est presque trop ! Pendant la première moitié du film, en particulier, il se passe des choses, certes, mais des choses d'une telle banalité que l'on peine à s'y intéresser. "Mardi après noël" est donc un film dont, objectivement, on n'a pas le droit de dire du mal mais dont, honnêtement, on a du mal à ne dire que du bien !
    vidalger
    vidalger

    291 abonnés 1 226 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 mars 2011
    Un très grand film venu d'un pays à la fois proche par sa culture et lointain par son long hiver communiste. L'exposition du sujet par de longues scènes très travaillées, et en même temps pleines de simplicité et de vérité, nous fait pénétrer peu à peu dans l'intimité d'un triangle amoureux classique mais avec une émotion rarement vue au cinéma. On comprend que cette situation est difficile à vivre pour chacun des protagonistes et on sait gré au réalisateur de ne jamais prendre parti. Les comédiens sont tous très bien choisis et la vérité qu'ils recèlent tant dans les moments de bonheur, dans l'intimité amoureuse ou familiale, que dans les scènes douloureuses de l'annonce à l'épouse ou du dernier Noël en famille sont saisissantes de vérité. Une réussite!
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 27 décembre 2010
    La chronique d'un adultère "ordinaire" qui pourrait se résumer par "shut up" (tais-toi). En effet, Paul, marié à Adriana, finit par avouer à cette dernière qu'il a une liaison avec (la plus jeune) Raluca, orthodontiste de leur fille Mara. Evidemment, ça va faire des étincelles et briser son couple, alors qu'on sent bien qu'il aurait pu ne rien dire et laisser les choses en l'état. La franchise n'est pas ici la bonne option. Ce n'est pas très moral, mais c'est comme ça. Le film est lent et un peu longuet, mais il se laisse regarder.
    Christoblog
    Christoblog

    742 abonnés 1 614 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 décembre 2010
    Et dire que des films aussi intéressants que celui-ci ne seront vus que par une poignée de spectateurs. C'est triste. Si mon blog sert à quelque chose, j'espère que c'est au moins à ça : que des films comme Mardi, après Noël, obtiennent quelques spectateurs de plus.

    De quoi s'agit-il ?

    Paul trompe sa femme avec Raluca, une dentiste, depuis juillet. Nous sommes dans la semaine précédant Noel. Tout à coup Paul décide de dire la vérité à sa femme. Ils ont une ravissante petite fille de 8 ans, Mara.

    C'est simple, c'est limpide. Le film ne montre pas de choses extraordinaires, juste une phase que des millions de couples ont vécu : pendant une semaine, la vie quotidienne, les petits tracas, le choix des cadeaux de Noel, les mensonges, puis la Grande Vérité.

    Radu Muntean filme ses protagonistes d'une façon assez extraordinaire, un peu comme un entomologiste étudierait des insectes. Je ne crois pas qu'il y ait une seule musique dans le film, et très peu de mouvements de caméra. Le tout est très dépouillé, presque ascétique. Les plans fixes (ou a minima les plans séquences très longs) se succèdent, les personnages entrants et sortants du cadre, le réalisateur jouant avec la profondeur de champ et la composition de ses cadres avec une précision hallucinante. La mise en scène est impériale.

    Paul est fabuleux de réserve et de conviction, constatant avec un calme et une détermination hors du commun la puissance de l'attraction qui l'attire vers une autre femme que la mère de sa fille. Sa maîtresse est superbe, gênée des dégâts qu'elle sait causer. L'épouse enfin est extraordinaire dans son orgueil blessé, puis sa résignation efficace.

    Le film culmine dans trois scènes remarquables : la première, long badinage de deux âmes et deux corps nus, la scène chez le dentiste où la maîtresse rencontre fortuitement la femme de son amant et se perd dans des explications techniques qui l'aide à supporter ce moment terrible, et la scène de rupture, un des plus beau moment de cinéma de 2010, si ce n'est le plus beau, formidable de maîtrise.

    On retrouve dans ce film cet instinct brut que semblent posséder les cinéastes roumains pour filmer le fatum en marche et donner toute la nuance de la palette des sentiments qu'un être humain peut éprouver. Même si le film est un cran en-dessous, on ne peut pas ne pas penser à la sécheresse épouvantablement humaine de 4 mois, 3 semaines, 2 jours.

    Un très beau film, qui n'est pas éclatant sur le moment, mais qui fait partie de ces oeuvres qu'on est fiers d'avoir vu, parce que des jours après, il vous font sentir plus intelligent, plus sensible, plus fort.

    D'autres critiques sur Christoblog : http://chris666.blogs.allocine.fr/
    alain-92
    alain-92

    305 abonnés 1 078 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 décembre 2010
    Grande réussite pour ce film minimaliste en tout. Une histoire simple et banale qui peut toucher tout un chacun. Peut-être, est-ce cette raison, qui rend difficile de se « séparer » des personnages à la fin de la séance. Tout simplement, un grand film. Beau et fort, et qui aurait mérité d’être mieux distribué.
    I'm A Rocket Man
    I'm A Rocket Man

    220 abonnés 2 858 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 1 mars 2019
    Horriblement ennuyeux ! Le thème à beau être intéressant et le ménage à trois intrigant, il ne se passe pas suffisamment de choses dans ce film pour passionner ne serait-ce que 10 minutes. On assiste à 4 énormes scènes en tout et pour tout (celle chez le dentiste dure près de 20 minutes... et pour pas grand chose au final) et franchement c'est rasoir ! La psychologie des personnages n'est pas creusée, le rythme est épouvantable et je me suis tout bonnement ennuyé à mourir !
    JCOSCAR
    JCOSCAR

    107 abonnés 1 100 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 18 décembre 2010
    Mardi après Noël Un film est d'une belle justesse, sur le drame intime d'un adultère où un homme contraint de choisir entre deux amours...
    ANDRÉ T.
    ANDRÉ T.

    68 abonnés 482 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 décembre 2015
    Ou chronique ordinaire d'un adultère...pas vraiment d'accord avec Louis Guichard pour y voir, une comédie, ni les hauteurs bergmaniennes.
    Ce qui m'a frappé, plus que tout, c'est la justesse de ton, des situations.
    Aucune recherche d'effets, pas de cris.
    On part de la joie insouciante des deux amants, puis par petites touches de la vie quotidienne, les interrogations, les doutes, les dommages collatéraux, deviennent une évidence.... jusqu'à la culpabilité, jusqu'au choix... Qu'est-ce qui est possible..... Ce n'est pas intellectuel comme Bergman; la vie quotidienne suffit à amener toutes les questions.
    Muntean, un cinéaste à suivre
    annereporter94
    annereporter94

    47 abonnés 1 006 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 février 2011
    Un homme, sa maîtresse... puis sa femme. Aux alentours de Noël, il lui faut faire un choix. Un film tout en pudeur, tendre et froid à la fois... pas de larmes, rien que des soupirs de tristesse...
    PhilippeToile
    PhilippeToile

    40 abonnés 740 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 décembre 2010
    La banalité de cette histoire d’adultère réunissant le classique triangle amoureux, est renforcée par le caractère plutôt lisse et ordinaire des protagonistes. Le talent de Radu Muntea, sorte de Bergman roumain, est d’exploiter cette banalité pour explorer les doutes, les espoirs et les rancœurs du trio avec un réalisme intimiste d’une rare profondeur. Exigeant pour le spectateur, en raison de très longs plan-séquences, son film dégage pessimisme et sentiment de détresse au fil du récit. Un cinéma tout simple, amer et prenant.
    Les meilleurs films de tous les temps
    Back to Top