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    Armadillo
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Armadillo" et de son tournage !

    Film à risques

    Tout comme la section de soldats, Janus Metz et son chef-opérateur Lars Skree ont dû écrire leur testament et des lettres à leurs proches au cas où ils seraient blessés ou tués durant leurs six mois de séjour.

    La musique, un soutien nécessaire

    Le metteur en scène explique l'importance de la musique dans Armadillo : (...) "Quand les soldats sont sur leurs motos, ils sont dans un état d’esprit festif. Pour moi, il y a là-dedans quelque chose de presque fou et de tragique qui est lié à la perte de leur innocence. Je voulais alors que la musique souligne cette dimension-là. Le plus souvent, la musique suggère le sentiment de peur, de paranoïa et d’aliénation qui envahit les soldats : c’est d’autant plus efficace que, dans ce documentaire, je n’utilise ni voix-off, ni témoignages".

    A chaque scène son thème

    "Avec mon chef-opérateur, nous avons travaillé sur le film comme s’il s’agissait d’une fiction", raconte Janus Metz : "avant le tournage de chaque séquence, on réfléchissait aux thèmes qu’on voulait mettre en avant. A partir de là, on choisissait quelle technique de mise en scène adopter. Je pense qu’à cet égard, je me suis inspiré d’autres grands films de guerre comme Apocalypse Now".

    Tournage endeuillé

    Plusieurs soldats ont été blessés durant leur déploiement, et trois soldats d’un camp situé a proximité ont été tués par des engins explosifs.

    Isolation stricte

    Le réalisateur confie : "Ce qui m’a beaucoup frappé en étant sur place, c’est à quel point les soldats et les Afghans vivent dans deux mondes totalement séparés. Le campement militaire est protégé contre les incursions d’ennemis potentiels, mais c’est aussi une forteresse qui empêche les soldats d’avoir le moindre contact avec la population locale. Du coup, quand ils sortent à l’extérieur, ils sont toujours méfiants car leur esprit est marqué par cette séparation."

    Un choix de réalisateur

    Le réalisateur évoque sa façon de filmer pour ce documentaire : "(...) quand on a fait beaucoup de recherches et qu’on sait exactement où on veut en venir, on peut se permettre de s’éloigner de la forme habituelle du documentaire. Je tenais notamment à ce que le spectateur vive la guerre de l’intérieur, sans avoir un point de vue extérieur sur ce que je décrivais. Du coup, je ne voulais pas que le film soit, comme beaucoup de documentaires, une succession de témoignages. Ce qui m’intéressait aussi dans ce dispositif, c’était de montrer que la guerre crée une sorte d’hyper-réalité dans laquelle il devient difficile d’évoquer la mort ou l’extrême violence. Bombardés d’informations et nourris de jeux vidéo, les jeunes gens du film ont du mal à se considérer comme des soldats au combat, car ils n’arrivent plus à percevoir la réalité telle qu’elle est. C’est pour cela que le film offre une représentation poétique de la réalité."

    Nommé et récompensé

    Armadillo a été sélectionné au Festival de Cannes en 2010, en compétition durant la Semaine de la Critique et y a gagné le Grand Prix. C’est la première fois que le Danemark présente un film de ce genre au festival.

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