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    Le Faucon maltais
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    111 critiques spectateurs

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    Parkko
    Parkko

    138 abonnés 2 020 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 15 juin 2013
    Le faucon maltais est une déception. J'ai trouvé que le scénario ET la mise en scène de Huston étaient finalement pas aussi exceptionnelles que ce que j'attendais. Alors, certes, le film a contribué à lancer le genre du film noir, mais avec du recul ses défauts sont assez patents. J'ai trouvé Assurance sur la mort, de Billy Wilder, qui a également contribué à lancer le genre, beaucoup plus réussi. Là, dans Le faucon maltais, y a vraiment pas grand chose à dire, le scénario est très vide au final, y a aucune ambiguïté alors qu'il voudrait y en avoir. Après je suis dur avec le film, je l'ai pas détesté en fait, c'est pas désagréable, mais c'est quand même pas aussi bien que ce que j'espérais. Et puis après je sais pas mais j'ai toujours eu du mal avec Humphrey Bogart, pas que ça soit un mauvais acteur, mais perso j'aime pas trop.
    Charlotte28
    Charlotte28

    94 abonnés 1 743 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 octobre 2020
    Une double enquête policière trépidante voire emberlificotée par ses rebondissements multiples qui nuisent à la cohérence d'un nœud pourtant facile à démêler. Remarquable par son casting qui ne cesse de flirter avec l'auto-dérision, ce film noir rendu léger par l'ironie sarcastique d'un Humphrey Bogart royal et le couple bondien qu'il forme avec sa secrétaire se laisse suivre plaisamment. Un divertissement emblématique.
    Claude DL
    Claude DL

    78 abonnés 1 594 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 septembre 2022
    Je ne mets pas mieux que bien car ce film, datant de 1941, a beaucoup vieilli : prises de vue statiques, beaucoup de bavardages. Autrement, l’histoire de ce privé incorruptible est bien racontée, et Humphrey Bogart toujours excellent. Un bon film noir méritant une place dans un musée.
    Starwealther
    Starwealther

    49 abonnés 1 161 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 avril 2021
    John Huston par son premier film est tout de suite monté au panthéon du film noir, ce "faucon maltais" est désormais un référence dans le genre. Effectivement, la mise en scène est bien menée seulement l'ensemble est bien trop bavard, il n'y aucun moment de repos. De plus, le scénario est archi compliqué, une intrigue valable pour un romain mais bien peu intelligible quand elle est transposée scène par scène au cinéma. Un film culte que je voulais absolument voir mais je suis assez déçu.
    ronny1
    ronny1

    30 abonnés 913 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 février 2023
    En 1941, immense succès en librairie en 1930, « Le faucon Maltais » du grand Dashiell Hammett connaît sa troisième adaptation cinématographique après celle de 1931 (que je n’ai pas vu) et celle de William Dieterle «Satan Met a Lady » essentiellement comique, par moment plutôt risible que drôle. Ce furent deux flops. George Raft était pressenti, mais à la suite de ces deux échecs commerciaux, d’un budget réduit à 300 000 $ (environ 7 millions de nos jours soit un budget de série B), d’un réalisateur inconnu (John Huston, certes encouragé par Howard Hawks) et une partenaire, Marie Astor, ex star du muet, dont la notoriété à cette époque tenait plus de la presse à scandale que des réussites dans le parlant. C’est ainsi que débarqua un des acteurs montants, Humprey Bogart. « The Maltese Falcon » est un des rares exemples de théâtre filmé (excepté la meurtre du début) qui justifie parfaitement une adaptation cinématographique. En premier, le rythme impressionnant des dialogues (la plupart sont ceux du roman) pour lesquels il parait impensable de tenir la cadence sur scène plusieurs soirs de suite, sauf à changer les acteurs une fois sur deux, et encore. En second une mise en image qui capte sans cesse regards et sourires amusés de Bogart après chaque stratagème réussi. C’est avec la parole et une économie de geste parfaite que nait ici la légende du privé à la Boggy. Ce sont aussi les contre plongés qui rendent Sidney Greenstreet encore plus impressionnant, les gros plans sur Peter Lorre à la limite de la folie et appuie sur le côté sexy assumé de la menteuse pathologique, interprétée par une Mary Astor au physique plutôt éloigné des standards de la « bombe fatale ». Scénario compliqué, mais fidèle au livre, découpé en séquences et filmé ainsi, le déroulé de 100’ ne laisse aucun répit au spectateur, ni même de plan reposant. Pas une image, pas un mot inutiles, densité sans faille, illustrées par un noir et blanc d’anthologie d’Arthur Edeson, accompagné par une partition toujours juste d’Adolph Deutsch. Il est possible de ne pas voir dans “Le faucon maltais” un chef d’oeuvre, néanmoins très peu de films ont réussit à apporter une plus value par l’image, tout en restant d’une fidélité au texte. Historiquement, il reste LE fondateur d’un style de film noir, celui du privé. Premier film nominé aux Oscars, face à un autre premier film : le “Citizen Kane” d’Orson Welles. Le vainqueur fut “Qu’elle était verte ma vallée” de John Ford qui avait perdu coup sur coup les années précédents avec “Stagecoach” puis “Grape of Wrath”.
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    523 abonnés 2 526 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 avril 2017
    Ce n’est qu’à la troisième vision en 30 ans que j’ai apprécié ce film comme il le mérite. Plus jeune, son ambiance cloitrée, ses dialogues Interminables, son scénario confus, ses personnages secondaires caricaturaux, les mensonges incessants de Brigid O’Shaughnessy m’avaient fait perdre mon attention. C’est en le regardant en tant qu’œuvre cinématographique à part entière que j’ai pu en jouir pleinement. Bogart est extraordinaire en personnage double, répondant aux mensonges avec une personnalité feinte. Mary Astor est ici une partenaire idéale qui n’a rien à envier à Lauren Bacall. Les trois acolytes homosexuels sont d’un pittoresque unique. Les dialogues hyper intelligents, les flics butés comme il se doit et la mise en scène étonnante pour un premier film. Chaque personnage restant inoubliable lorsque la fascination pour ce film fonctionne.
    Il y a en plus un je ne sais quoi inhabituel qui fait que l’on ne peut jamais oublier que l’on est devant un pur spectacle imaginaire totalement hors de la réalité. Il nous est en permanence demandé de garder notre humour pour savourer chaque séquence dans lesquelles se trouve Bogart, c’est à dire toutes ou presque. J’ai enfin remarqué que le plus beau personnage féminin était Effie, la secrétaire, qui forme avec Sam un couple particulier mais formidablement optimiste sur la complémentarité homme / femme. Un très grand film peu classable.
    Alain D.
    Alain D.

    499 abonnés 3 208 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 6 janvier 2023
    Un grand classique de la vieille école dirigé de main de maître par John Huston dont la direction d'acteurs fait merveille. Même si ce polar n'a pas trop mal vieilli, j'ai été passablement déçu par la forme de ce film pratiquement tourné en huis clos, tant les scènes extérieures sont rares.
    J'ai été également frustré par le manque d'action de ce Thriller avec trop de dialogues et un scénario trop embrouillé. L'histoire frise parfois le ridicule avec des incohérences rendant certaines scènes irréalistes. Heureusement le film est sauvé par les belles prestations de Peter Lorre (Joel Cairo) et le charisme du légendaire Humphrey Bogart.
    soulman
    soulman

    69 abonnés 1 154 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 janvier 2022
    Parfaite adaptation du classique de Dashiell Hammett, "Le faucon Maltais" est aussi le premier long-métrage de John Huston, dont la mise en scène, dénuée d'effets, vient en appui d'une intrigue complexe et de comédiens parfaitement choisis. Dans le rôle de Sam Spade, Bogart impose sa présence nerveuse et virile, son jeu mêlé de douceur et de cynisme transcrivant bien les traits du personnage imaginé par l'écrivain. A ses côtés, Peter Lorre et Sydney Greenstreet imposent à merveille leur présence mielleuse, ambiguë chez l'un, plus ronde chez l'autre.
    Gregory S
    Gregory S

    16 abonnés 505 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 janvier 2022
    Un polar qui n'a pas pris une ride, un noir et blanc magnifique et des acteurs très convaincants avec des gueules comme on en voit plus tellement aujourd'hui. On pouuprait juste mettre un bémol sur les actrices mais le jeu était à l'époque à la "larmoyance".
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 013 abonnés 4 091 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 juin 2014
    Bogart trompe son associé avec sa femme. Le héros est un antihéros. Le faucon n’est qu’un prétexte à un discours sur la cupidité de l’homme. Sam Spade père d’une longue lignée de privés allant de Philip Marlowe à Tony Rome se trouve embarqué avec délice dans un engrenage dont il sera tour à tour le jouet et le manipulateur jonglant avec dextérité sur le fait que chacun des protagonistes le croie en possession de la fameuse statuette. La scène finale où tous les conspirateurs sont réunis dans un huis clos constitue le clou de ce film devenu culte alors qu’il n’atteint pas la vénénosité d’ Assurance sur la mort de Wilder ou le réalisme d’Asphalt Jungle du même Huston pour ne pas parler du parfum d’irréel entourant Sunset Boulevard ou Laura. C’est néanmoins le Faucon Maltais qui donnera sa réputation de réalisateur établi à John Huston. Bogart est parfait tout comme Sydney Greenstreet dans ce rôle de gros libidineux qui semble prendre un malin plaisir à cette quête sans fin qui le mène lui et ses acolytes aux confins du monde. Les bonus du DVD présentés par Angelica Huston, fille du grand réalisateur, sont très instructifs sur la place du film dans son époque et dans le genre noir.
    this is my movies
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    626 abonnés 3 087 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 31 juillet 2016
    Pour un 1er film, J. Huston s'imposait d'emblée dans la cour des grands. Propulsant H. Bogart tout en haut de l'affiche, il impose aussi sa figure du privé, signe un film noir tortueux, rempli de personnages troubles et accumule les rebondissements, mais, et c'est le principal souci du genre, on finit par s'y perdre et les personnages deviennent quelques peu désincarnés. Mais ne boudons pas notre plaisir car la mise en scène assure avec des cadrages et des jeux de lumières qui font toujours références, le casting est au poil, le rythme est suffisamment soutenu pour que le spectateur ne lâche rien et l'objet qui donne son titre au film fascine toujours autant. Un monument du genre, le mètre étalon absolu, le modèle après lequel tous les fans du genre se raccroche. Indispensable. D'autres critiques sur
    7eme critique
    7eme critique

    464 abonnés 2 778 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 septembre 2017
    Un scénario entrainant, des dialogues aiguisés, une mise en scène efficace, le tout emporté par le talent d'Humphrey Bogart (rôle le révélant au grand public), "Le faucon maltais", avec son intrigue prenante renfermant mystères et rebondissements, vient s'installer à la fois comme un modèle du genre mais aussi comme un grand classique du film noir.
    ManoCornuta
    ManoCornuta

    221 abonnés 2 792 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 octobre 2019
    Le style sonne vraiment "à l'ancienne", et l'on a de quoi être dérouté par cette façon de faire qui n'a plus cours aujourd'hui. Néanmoins, une fois la machine lancée, le déroulé est implacable: dialogues aussi précis que sournois, des rebondissements pesés au trébuchet pour relancer l'intrigue sans l'affaiblir, des personnages très travaillés, bref ce Faucon Maltais fleure bon le polar grand style (le jeu des acteurs date un peu dans certaines séquences, mais sur la longueur ça passe tout seul). Bogart posait là l'une des premières pierres de sa légende (de même que John Huston derrière la caméra) avec ce film au rythme soutenu, qui nécessite une attention de tous les instants pour être compris.
    CH1218
    CH1218

    158 abonnés 2 765 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 février 2020
    En portant à l’écran Dashiell Hammett, John Huston transforme son essai en coup de maître et ouvre l’ère du "film noir". Respectueux du roman, « le Faucon Maltais » maintient l’attention par un enchaînement mesuré, quoique pas toujours recevable, dont on suit l’évolution à travers le personnage de Sam Spade, magistralement interprété par Humphrey Bogart. L’acteur, cantonné jusqu’ici à jouer les seconds couteaux, va dès lors s’imposer comme l’incarnation iconique du détective privé, solitaire et ombragé.
    Bernard D.
    Bernard D.

    100 abonnés 604 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 janvier 2021
    « Le Faucon maltais » de John Huston (1941) est un grand classique du cinéma noir. Je ne l’avais curieusement pas encore vu et j’avoue avoir été un peu déçu ! L’intrigue policière autour de ce précieux joyau du XVIème siècle issu des Templiers de Malte et qui est la convoitise de Kasper Gutman alias Fatman, est quelque peu alambiquée. Mais surtout le rythme de ce film est tel qu’au début on a bien du mal à savoir qui est qui et quel rôle il joue dans cette histoire. Humphrey Bogart dont c’est le premier rôle principal s’en tire à merveille dans ce rôle typique de détective privé américain. C’est également le premier long-métrage de John Huston qui en plus de 50 ans de carrière a tourné pas moins de 75 films !
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