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real-disciple
68 abonnés
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3,5
Publiée le 24 janvier 2013
L'histoire est confuse surtout si l'on a pas lu le livre. Pour autant une fois avoir suivi tous les crépages de chignon successifs dans la quête du Graal (qui se révélera décevante au final pour ceux qui le cherchaient), Le Faucon Maltais ne démérite pas son statut de film noir culte. Pourquoi ? en premier lieu pour la performance unique de Bogart en détective cynique et désabusé, ensuite la photographie expressionniste et les cadrages précis, enfin la gallerie de personnages bien que la femme fatale se révèle assez fade ce qui est le principal défaut du film. Mais Peter Lorre, Sydney Greenstreet et Elisha Cook Jr forment une sacrée brochette de personnages faiblards. Ne vous attendez pas à voir une quête d'une statue de Faucon mais plutot des rapports humains tendus qui caractérisent le film noir.
Intrigue aussi absconce que Le Grand Sommeil, mais ce qui l'emporte sont les numéros de Bogart (cynique et sardonique), Lorre (mielleux) et Greenstreet (Wellesien). Le reste importe peu. Un classique.
Nul besoin de s'étaler un fois de plus sur "Le Faucon Maltais" sauf pour citer quelques unes de ses multiples qualités. Datant de 1941, le premier long-métrage de John Huston reste le polar noir de référence des années quarante. Rythmé, efficace porté par la formidable prestation de Peter Lorre et un Bogart au sommet de son art, l'oeuvre et à la fois un mystère et un ravissement jusqu'à son ultime acte.Certains trouveront peut être cela bavard mais avec "Quand la ville dort" réalisé huit ans plus tard, John Huston aura porté à son point d'orgue le film noir américain.
Souvent considéré comme le premier film noir (titre par ailleurs discuté), "Le Faucon Maltais" est également le film qui a vraiment lancé la carrière du grand Humphrey Bogart, jusque là abonné aux seconds rôles. Il faut bien le reconnaître, son personnage cynique et désabusé lui va à merveille. Il est d'autant plus bon que ses partenaires sont également à la hauteur (Peter Lorre, célèbre "M" de Lang). Mais pour son premier film, John Huston, qui a également écrit le scénario, s'appuie sans doute un peu trop sur des dialogues très longs plus que sur l'image, quitte à ce que le spectateur un peu fatigué décroche par moments. Un peu trop théâtral et bavard à mon goût, donc, malgré les qualités indiscutables de ce film...
Pour son premier film Huston a fait fort. Bogart excelle comme d'habitude et l'ambiance de ce film est jouissif. Un très grand classique incontournable.
Premier film noir, premier film de John Huston, premier grand rôle pour Bogart. Si Le faucon Maltais s'avère être en fait qu'un sympathique detective story assez bavard, la mise en scène et son sublime noir et blanc, ainsi que le jeu des acteurs et l'enchaînement des péripéties suffisent à nous captiver. Un excellent film, presque chef d'oeuvre, en tout cas culte !
Un des films les plus connus de ces années, on est en 1941 avec Bogart et John Huston à la réalisation. Adaptation d'un roman de 1930 qui a déjà eu droit à plusieurs versions en film avant 1941. Roman noir et image du détective assez peu pour moi habituellement mais le film lui même a bien une pâte de grande envergure et tout en étant une histoire sombre mérite que l'on s'y attarde.
Le quatrième long-métrage de John Huston, et déjà l'un de ses films les plus brillants. Succés critique et publique, The maltese faucon est à la hauteur de sa réputation. Un film passionnant, doté d'un scénario captivant, sans bavure, aux multiples rebondissements et qui fonce à vive allure, nous laissant à peine reprendre notre souffle tellement les surprises arrive toutes les minutes. On sent une profonde maitrise, Huston, à l'image de son scénario, nous gratifie d'une mise en scène rythmé, cohérente et surtout, d'une perfection au plan près, minutieuse et plaisante. Devant la caméra, Humphrey Bogart est solide, et assure le spectacle par son charisme et sa prestance, qui font souvent mouche et qui le place au sommet de l'affiche, bien aidé par des secondes rôles tout aussi justes et imposants. Le final nous laisse bouche bée, et la bande son d'Adolph Deutsch immortalise cette dernière séquence comme un twist endind des plus mémorables, et des plus fatidiques. Le film qui lança la carrière de John Huston, et qui se place parmi l'une de ses oeuvres les plus abouties.
Pour son premier film en tant que metteur en scène, John Huston, jusque là scénariste, réalise un classique du film noir à l'ambiance réussie et aux personnages fouillés et parfaitement campés. Le Faucou maltais est aussi le film qui fait de Humphrey Bogart une star de premier plan. L'acteur alors cantonné la plupart du temps dans des seconds rôles de bad guy qui ne voient jamais le générique de fin marque le film de son empreinte et de son charisme. Huston ne s'y trompe pas puisqu'il n'y a aucune scène du film sans son acteur principal. Bogart campe un privé flegmatique, rusé, séducteur, au sens de la répartie et à l'ironie remarquable. Sa composition est si forte que le personnage de Sam Spade (et celui de Marlowe qu'il interprête l'année suivante dans Le Grand Sommeil) devient le maître étalon du genre. Difficile par la suite de voir un privé dans un polar sans penser à Bogart. Le reste de la distribution est également irréprochable. L'intrigue tournant autour de ce mystérieux objet qu'est le faucon maltais est assez anecdotique (on tient un bon exemple de McGuffin), Huston privilégiant l'ambiance et ses personnages.
On a tout dit sur le "Faucon Maltais" et ce film est aussi précis et fonctionne avec la perfection d'un pendule qui sort des ateliers de Besançon. Il a tout pour lui. La précision des faits, une interprétation en acier, une histoire détaillée dans un scénario rondement adapté et tout les détails, jusqu'au Revolver Webley Fosbery semi-automatique que manipule Humphrey Boggart dans une séquence du début, est pinaillé au petits ognons. Du grand art !!!
Belle mise en scène de John Huston et un Humphrey Bogart génial en détective "sauvage et imprévisible" qui parle vite, beaucoup et qui ne manque pas d'humour. L'intrigue est un chouïa confuse par moments, mais l'intérêt reste intact jusqu'à la fin. Ce n'est, pour moi, pas le chef-d'oeuvre annoncé (peut-être suis-je passé à côté...), mais c'est incontestablement un bon film noir.
Pourquoi ce polar est-il culte ? Parce qu'il est le premier film de ce genre qui propose une ambiance sombre, en intérieure avec un scénario qui nous plonge au coeur d'une affaire complexe. C'est le film qui a engendré un style et qui sera l'influence de nombreux réalisateurs tel que Polanski pour son Chinatown. Humphrey Bogart est impressionnant dans son personnage. Il parle vite, a la gouaille, insolent et gênant pour ne jamais faillir dans cette enquête. D'ailleurs quelle enquête ! Je vais pas mentir, il faudra que je revois le film ou la fin pour mieux piger la révélation et le déroulement des évènements. Rien que pour son influence, ce film mérite son statut de film culte. 4 étoiles, parce que c'est excellent.
Le film noir pourrait être résumé ainsi : détective privé, femme fatale, tueurs mystérieux et excentriques et objet attirant toutes les convoitises. "Le Faucon maltais", c'est un mélange de tout ça puissance 10. Le film de John Huston a su imposer ces codes tout au long des décennies 40, 50 et même 70 avec le chef d'oeuvre de Roman Polanski, "Chinatown". Humphrey Bogart, considéré comme l'un des acteurs les plus talentueux du XXème siècle, nous joue ici un numéro savoureux en cumulant les atouts du détective renommé (élégance, ténacité, intelligence) mais aussi pas mal de ses défauts (machisme exacérbé, haute opinion de lui-même). Tout au long de l'histoire, on se demande si on doit détester ou adorer Bogart ce qui constitue un véritable exploit de la part de l'acteur. Son entourage n'est pas en reste et on retrouve toujours avec grand plaisir le fabuleux Peter Lorre, souvent cantonné dans des seconds rôles dans les grosses productions américaines de la décennie et qui pourtant avait fait preuve de son talent immense dans un premier rôle dans le film de Fritz Lang, "M le Maudit". Quoi qu'il en soit, "Le Faucon maltais" reste un must, un de ces films qui respire la perfection cinématographique et où la vision du cinéaste épouse à merveille celle des studios. Un film noir exceptionnel qui n'en finit pas de nous surprendre de par son scénario diabolique mais aussi grâce à son casting de premier choix.
Un très bon film noir un classique avec enfin une intrigue qui se tient parfaitement évidement il vaut mieux suivre et les mangeurs de pop corner risquent d'être un peu largués. Un très bon cadrage de bons acteurs mais quelques faiblesses quand les scènes virent aux burlesque
Les intrigues alambiquées, faites exprès pour perdre le spectateur, sont un trait relativement commun aux films noirs. Mais celle du Faucon Maltais, le long-métrage qui a initié le genre, reste parfaitement compréhensible pour peu qu'on s'adapte à son rythme. En effet, les personnages s'engagent dans des conversations pêchues et se répondent du tac au tac, sans temps mort. Mieux encore, ces échanges verbaux sont parfois interrompues par des appels téléphoniques qui lancent une autre discussion en parallèle de la première. Ces dialogues qui ne semblent jamais s'arrêter sont le véritable moteur du récit. Ils permettent d'amener l'enquête dans une impasse ou au contraire de la mettre sur une nouvelle piste avec beaucoup de fluidité, renforçant l'effet de chaque ressort scénaristique. De plus, le fait que le personnage principal touche la vérité du bout des doigts tout le long du film rend le tout passionnant. Évidemment, une partie de la qualité de ces dialogues provient de la personnalité des interlocuteurs. C'est Sam Spade, l'archétype de l'enquêteur cynique, intelligent et calculateur qui monopolisera l'attention. Mais il n'empêche pas les autres de briller, en particulier les deux rôles féminins. La première, c'est la secrétaire, très secondaire dans l'histoire, qui réussit pourtant à marquer les esprit par sa perspicacité, son intuition féminine comme elle le dit elle-même. La deuxième femme, jouée par Mary Astor, est la cliente du détective, particulièrement intéressante pour son goût pour le mensonge. Ses talents d'actrice seront pourtant loin de tromper Spade, qui n'hésitera pas à le lui faire remarquer. Mais John Huston est particulièrement joueur et termine des scènes sans que l'enquêteur donne son opinion, laissant le spectateur interpréter les déclarations de la jeune femme. En plus de sa qualité formelle typique des classiques de l'époque, Le Faucon Maltais bénéficie d'une intrigue palpitante, qui trouve sa conclusion dans une scène certes un peu longue mais riche en explications, mensonges et concessions. Un excellent moment.