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P. de Melun
35 abonnés
1 071 critiques
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3,0
Publiée le 15 novembre 2023
Avec un démarrage un peu lent qui peut dérouter voire rebuter, « Sur la route » est finalement une belle surprise, bien que les voyages soient parcourus et reparcourus sans autre but que l'amitié et la fête, sur fond de drogue et de sexe. Les protagonistes sont de joyeux drilles et l’interprétation de Garrett Hedlung, envoutante. Walter Salles nous offre un road-movie endiablé et touchant, dans d'infinis paysages américains aux couleurs très souvent chatoyantes. Les choix scénaristiques sont assumés, y compris dans les scènes osées qui peuvent heurter la sensibilité du puritain. Il en résulte une belle représentation de la libéralisation sexuelle d’après-guerre, temporisée par une longueur excessive du film.
Deuxième film de W. Salles que je vois (après Carnet de voyage) et deuxième fois que je suis agréablement surprise ! Super rythme, scénario complet, bonne mise en scène etc. Les acteurs sont convaincants (même dans les scènes les plus trash). Les personnages intéressants, avec des traits de personnalité distincts les uns des autres. Les émotions et les choix de vie développés à travers ce film parlent à tout spectateur (surtout le final). Au niveau technique, la photographie est magnifique, le cadrage juste etc. Je pensais regarder un thriller donc j'ai été étonnée quand je me suis rendue compte que c'était un road movie, qui m'a plutôt plu au final ! W.Salles & ses acteurs réussissent parfaitement à transmettre des émotions et une réflexion sur la vie à travers ce film.
Intéressant, "Sur la route" revient sur le processus d'écriture et le vécu de Jack Kerouac ainsi que sa rencontre avec le poète Neal Cassady. Plusieurs années de rencontres diverses et de road trips à travers les Etats-Unis, de San Francisco à New-York et vice-versa, avec des arrêts à Denver. Si le film a au moins le mérite de nous donner envie d'en savoir plus sur ces écrivains de la "beat generation", il n'en reste pas moins un peu long et l'ennui pointe par moment. Malgré tout, l'ensemble a plusieurs bons côtés. Inévitablement ses acteurs, Sam Riley qui m'avait déjà bluffé en Ian Curtis dans Control et Garrett Hedlund, lui aussi impeccable dans le rôle de Neal Cassady. Bourrés de seconds rôles surprises, cette tranche de vie de Kerouac permet d'assister à ce que des auteurs comme lui, William Burroughs ou Allen Ginsberg ont amené à une amérique puritaine avec la libération sexuelle à travers des scènes parfois drôles, parfois touchantes, parfois glauques mais toujours réussies. Débauche, sexe, drogue, ivresse de tous les instants, c'est une jeunesse baignée d'expériences entre jazz, grands espaces et villes tristes qu'arrive à dépeindre Walter Salles, avec juste assez de retenue pour laisser planer sur son film un tas de questions, une envie de découverte. "Sur la route" n'est pas à voir pour le film en lui même mais pour l'intérêt de son sujet.
Je ne sais pas quoi dire sur ce film, c'est une épopée, un Road trip à travers l'Amérique. Dean Moriarty est un mec qui détruit tous les gens qu'il croise, mais personne ne peut s'en détacher, il s'autodétruit en emmenant un maximum de personnes avec lui sans le savoir. Kristen Stewart n'a pas un grand rôle dans ce film et Sam Riley n'est que le narrateur, l'histoire est plus centrée sur Dean Moriarty (Garett Hedlund). Cette adaptation du roman de Jack Kerouac est entraînante, je n'ai pas lu le livre je ne peux donc pas comparer les deux mais je peux dire que ce film est plutôt réussi.
“Sur la route” fait partie de ces œuvres réputées inadaptables au même titre que « Madame Bovary », «A la recherche du temps perdu », « Voyage au bout de la nuit » ou « L’attrape-cœurs ». Celui qui s’y risque se heurtera aux exégètes de l’auteur qui hurleront fatalement au sacrilège. Walter Salles n’a pas échappé à la malédiction, son film étant un échec au box-office et peu apprécié de la critique en général. Il est clair que ceux qui connaissent l’œuvre de Kerouac ne pourront retrouver dans le film le foisonnement du livre écrit par Kerouac d’une seule traite sur un tapuscrit (Kerouac était une virtuose de la Remington) de 36 mètres de longs à partir des notes prises et assemblées lors de ses errances sur le vaste continent qu’il traverse plusieurs fois dans le sens de la largeur, y intercalant une escapade très créative au Mexique. C’est sans doute trop attendre d’une adaptation cinématographique que de vouloir y retrouver intégralement l’esprit de l’auteur. L’ambition de Salles, lui aussi habité par les grands espaces, était de rendre l’humeur d’une démarche qui constitua le ciment de la beat generation dont Kerouac refusera toujours d’embrasser totalement le prosélytisme et la recherche de respectabilité qui piègera ses compagnons de route que furent Allan Grinsberg et William Burroughs. Cette volonté de ne jamais vieillir en ne se posant nulle part est clairement incarnée dans le personnage de Dean Moriarty (Garrett Hedlund) en recherche d’identité faute de la présence d’un père qu’il suppose devenu clochard à Denver et qui passe son temps entre l’absorption d’alcool et de benzédrine et une frénésie sexuelle dévastatrice . Le narrateur, Sal Paradise qui est en réalité une représentation à peine romancée de Jack Kerouac lui-même, se nourrit de la présence à ses côtés du fantasque Dean pour alimenter ses rêves d’écriture. Les grands espaces remarquablement filmés ne semblent être pour cette petite communauté qui se compose et se recompose au gré des rencontres qu'un simple décor entre deux étapes de beuverie et de débauches sexuelles. Walter Salles n’omet pas les grands moments de doute qui envahissent souvent Dean et Sal face à la vacuité de leurs existences et les dégâts affectifs induits par leur manque d’implication notamment dans leurs relations avec les femmes. Ce tourbillon qui les entraîne souvent au bord du précipice peut faire peur comme à Dean qui songe plus souvent qu’à son tour à en finir. Le film, témoignage d’une époque autant que d’une œuvre peut sans aucun doute servir d’introduction à l’univers de Kerouac plus méconnu qu’on le croie généralement et contribuer à désacraliser cette vie au bord des routes parfois magnifiée de manière un peu simpliste par les road movies qui ont fleuri depuis les années 70. Un film appliqué mais au final un peu vain comme la vie somme toute assez monotone et addictive des héros de « Sur la route ». Mais pouvait-il en être autrement ? On notera en sus de la magnifique photographie d'Eric Gautier la qualité de la reconstitution des décors d'époques qui donnent la crédibilité indispensable à ce type de films.
J'ai lu le livre avant de voir le film et je pense que c'est absolument nécessaire pour concevoir et replacer l'esprit de la beat generation dans le film. Je ne 'ai pas été déçue comme ça peut souvent être le cas dans les adapatations de roman. Surtout que celui de Jacques Kerouac était réputé inadaptable et que je me suis fait cette réflexion lors de la lecture du livre, me préparant au pire.
Mention spéciale à Sam Riley qui selon moi campe le personnage de Sal Paradise avec brio. Un peu moins convaincue pour le personnage de Dean, dont le caractère a été vidé de sa substance, s'attachant plus à son côté bipolaire et désespéré, moins à sa personnalité loufoque et grande gueule.
Il y a donc du plus et du moins mais dans l'ensemble, plutôt satisfaisant.
un road movie à travers les USA dans les années 50 des jeunes perdus, en décalage avec la société se cherchent et se trouvent et se perdent un film choc dérangeant montrant une jeunesse dépravée les acteurs sont excellents mention spéciale à garret heldund charismatique dans le rôle de dean, qui trace sa route sûrement l'actrice kristen stewart casse enfin son image de belle, naive , mais reste très en dessous des autres comédiens de beaux paysages j'ai bien aimé ce film qui peut choquer certains
Un classique des USA axé sur l'aventure et la liberté. J'ai lu le roman qui m'a donné envie de regarder le film. Les acteurs incarnent très bien les personnages. Bonne réalisation !
Sans être une réussite, Sur la route se laisse regarder et apprécier pour ses différents paysages et quelques bons titres de la BO. Je ne recommande pas forcement ce film mais si vous tenez à le voir alors soyez attentifs sur la fin, j'ai dû m'y reprendre à deux fois faute d'avoir décroché bien avant.
"Sur la route" se laisse doucement regarder. Rien de transcendent, puisque tout réside dans les interactions entre personnages. La première partie est assez classique dans le genre road-movie dramatique, le réalisateur préférant s'attarder sur les divagations philosophiques des personnages principaux. La deuxième partie est bien plus passionnante, et l'histoire gagne en intensité. L'interprétation est à la hauteur, la photographie finit par lasser, mais le tout reste très correct. J'aurais néanmoins aimé plus de folie.