Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
JeffPage
33 abonnés
534 critiques
Suivre son activité
2,0
Publiée le 24 novembre 2012
Dernier film de Claude Miller, le film est l'histoire de Therese qui, après son mariage, va développer un caractère destructif. Avec ce pitch plutôt alléchant, le film aurait put etre sympathique. Seulement, on s'ennui très vite et l'intrigue a du mal à décoller. spoiler: Quelle dommage que le coté suicidaire de Therese n'est pas été plus poussé. Une grande déception.
Trop long et je n'aime pas tautou qui n' a qu'une expression depressive incompréhensible du début à la fin . Sans intéret sauf quelques images de la nature ou des lumières intérieures qui ne sont pas sans rappeler des peintures de vermeer...
Le film est bon, je pense....La seule réserve que je poserais concerne la dimension psychologique des personnages ( Thérèse et Bernard)....On s'aperçoit dans les denières dix minutes que Thérèse vivait un véritable drame intérieur (qui n'apparait que comme une "bizarrerie lunatique" pendant les 100 minutes précédentes...). La distribution est assez cohérente (Audrey Tautou devrait quand même soigner cette moue permanente, sorte de grimace intérieure qui discrédite un peu son jeu), Anais Desmoutier apporte beaucoup de pertinence au personnage de Anne (soeur de Thérèse) et ajoute une corde à son arc....Quand à gille Lellouche, il est parfaitement en symbiose avec ce mari enjoué et bon vivant et fidèle du roman de Mauriac (?).....Moi qui n'est pas lu le livre , je confesse avoir une bonne idée du roman maintenant....L'époque entre deux guerres était difficile et trop pragmatique, voire intéressée, rêche peut être, plus sans doute que ne le montre le film.... Le couple du film (et du roman) marié par quelque contrainte, révèle un drame sans doute intemporel....J'ai aimé.....
Apres la version de Georges Franju avec P Noiret et E Rivat . Magnifique adaptation du "Thérèse Desqueyroux" de François Mauriac, que nous offre le Grand Claude MILLER pour hélas son dernier film . Magnifiquement filmé jusqu'aux détails (ça frise le sublime) comme la scène de l'incendie . A Tautou est incroyable dans toutes ses métamorphoses et G Lellouch joue admirablement . L'ambiance pesante et étouffante transparaît dans tout le film .
"Thérèse Desqueyroux" a tout simplement les défauts de ses qualités. Ultra-classique, ce film est lent, long et esthétiquement beau. Le jeu des acteurs est sans faille, Audrey Tautou très sombre (enfin !) est très très bonne et Gilles Lellouche est plus subtile que d'habitude (enfin !). Avis donc assez mitigé sur un film réussi mais, encore une fois, classique et littéraire.
N'ayant pas lu le roman, je ne peux effectuer de comparaison. Sinon le film est magnifiquement réalisé et interprété, un Gilles Lellouche et une Audrey Totou impeccable, d'ailleurs d'une façon générale le casting est très bon. Certes tout est dans la réflexion, le ressenti, mais le désarroi existentiel dans la vie de couple de cette femme est assez bien rendu. Les longueurs font hélas partie de l'histoire et ceux qui ne supportent pas cette relative lenteur et pesanteur devront renoncer. Pour ma part j'ai plutôt bien aimé sans m'enthousiasmer.
J ai été agréablement surpris. Dans ce portrait de femme de la bourgeoisie provinciale du début du siècle Audrey Tautou incarne parfaitement l ambiguïté de son personnage à la fois moderne et terriblement conventionnelle, manipulatrice et sans arrière pensée. Face à elle Gilles Lelouche est vraiment épatant. Il joue dans une première partie de film un bourgeois inintéressant et balourd au possible si bien que le dégoût monte chez le spectateur comme chez le personnage de Thérèse. Dans la deuxième partie il se trouve étonnant d humanité et de compassion pour son épouse, un jeu et une mise en scène d acteur très brillant. Cependant je reprocherai au film certaines longueurs surtout dans la partie finale.
Un film qui nous laisse saisir toute la complexité de cette femme et de sa vie qu'elle subit. Un film simple traçant avec force le désespoir d'une femme n'étant pas faire pour la vie qu'elle affronte.
Extrêmement bien interprété et reconstitué, même si les acteurs sont proches de leur propre personnalité, et qu'un film ne peut jamais égaler un chef-d’œuvre littéraire.
Appréciation mitigée pour l’ultime réalisation du talentueux Claude Miller. Cette nouvelle adaptation du roman de François Mauriac qui dénonce les conventions d’une société bourgeoise manque singulièrement de mordant, d’originalité et demeure au final bien sage et trop cousue de fil blanc. Claude Miller signe pourtant une fois de plus une belle mise en scène mais l’histoire ne décolle jamais vraiment. Lui, habituellement si brillant directeur d’acteur, n’arrive pas à sortir grand-chose de son couple vedette : Audrey Tautou paraît déjà bien éteinte avant la disgrâce vécue par son personnage (n’est-elle pas non plus trop âgée pour le rôle ?) et ne suscite guère d’empathie tandis que Gilles Lellouche est complètement transparent. Les seconds rôles souffrent de conventionnalisme et seule Anaïs Demoustier tire son épingle du jeu. On oubliera très vite le fils Weber qui a un futur en or dans le roman-photo.
"Thérèse Desqueyroux" est un beau livre d'images qu'on regarde avec plaisir mais sans passion dévorante. Le remake du film de Geiorges Franju y a gagné en couleurs et de magnifiques vues sur la forêt des Landes, mais reste froid dans les émotions qu'il tente de faire passer en dépit du rôle tout en nuances fort bien interprété par Audrey Tautou. Il est vrai qu'on évolue à pas feutré dans l'univers de la bourgeoisie terrienne chère à François Mauriac et qu'il est difficile de faire passer certaines choses à l'écran...Claude Miller a essayé sans convaincre tout à fait, sauf peut-être au début du film car c'était un cinéaste doué pour filmer l'enfance et l'adolescence et là c'est réussi.
Tout est impeccable, à commencer par les comédiens dont le jeu sonne toujours juste. Mais, franchement, ce n'est pas passionnant. Le portrait de cette bourgeoisie de province commence sérieusement à dater et on ne voit pas ce que la version de Miller du roman de Mauriac apporte par rapport à celle de Franju avec Noiret et Emmanuelle Riva, excellente elle aussi et peut-être plus distante et ironique. Une oeuvre ultra académique qui confirme le savoir faire du regretté Claude Miller, mais ne figure pas parmi ses meilleurs films.
le dernier film de Claude Miller , tout en nuances , en finesse , à demi-mots , ce qui est assez louable sur une adaptation d'un classique de la littérature française , exercice toujours difficile. Il est vrai que ça pourrait faire un bon téléfilm de dimanche après-midi au coin du feu , mai s un téléfilm plutôt très réussi , dans des paysages odorants .
J'adore Claude Miller depuis Garde à vue, La Classe de neige ou Betty Fisher et autres histoires pour n'en citer que trois... Je suis allé voir son dernier film avec un rien d'appréhension (ces dernières années avaient été plus décevantes) et bien voilà un sacré dernier film pour tout dire. Les défauts souvent avancés (de facture trop classique peut-être, l'ensemble ronronnerait un peu trop ?) ne tiennent pas vraiment puisque tout l'intérêt pour Claude Miller est de montrer combien les convenances d'une époque redoublent d'effort et d'imagination pour étouffer le feu sacré sous la glace. C'est pourquoi je veux parler des vraies réussites : pour commencer, on plonge littéralement dans la grande bourgeoisie landaise du début du vingtième siècle (années 20 plus précisément). L'immersion est saisissante. Notamment grâce aux acteurs vraiment impeccables (Audrey Tautou sachant divinement contenir avec fragilité son mal-être face à un Gilles Lellouche dans son meilleur rôle), à la musique idéalement choisie comme toujours chez Miller. Puis cette douce et cruelle mélancolie du roman de Mauriac nous est finement restituée à l'écran (superbe travail sur l'image en passant, d'une sobriété et d'une justesse magistrales), et plus précisément cette condition féminine sous les trait d'une Thérèse bafouée, foulée aux pieds dès l'adolescence, dès les premiers émois, dès les envies d'ailleurs au gré de promenades en barque aux côtés sa petite amie d'enfance sous le beau soleil du Sud-Ouest... Ainsi allait la vie d'alors Claude. Encore merci pour tout et bon vent !