Derniers Avis sur Perdita Durango

Alex de la Iglesia est un réalisateur dont le seul nom me fait regarder ses films, non pas que je lui voue une adoration particulière, mais parce que je sais que le bonhomme va toujours proposer quelque chose d'original et de déstabilisant. Ca vaut donc le coup de voir ses oeuvres même s'il y a une forte probabilité de ne pas totalement adhérer et d'être déçu. Et ce qui constitue ma principale critique pour "Perdita durango" est qu'il ne propose rien que je n'avais déjà l'impression d'avoir vu en dehors des scènes de magie noire, et encore. On est devant un road movie sanglant finalement assez conventionnel et pas très imaginatif même si ses anti-héros charismatiques sont très bien portés par Javier Bardem et Rosie Perez.

Un road-movie ultra trash dans la ligné de "tueurs nés".
Quelques bonnes idées surtout graphiquement parlant et des acteurs très investis et crédibles, malheureusement l'intrigue tourne vite en rond et devient assez redondante.

Cette incursion de Alex de la Iglesias dans le polar n’est pas anodine. Il adapte un roman de Barry Gifford, celui de Sailor et Lula (d’ailleurs dans Sailor et Lula Perdita Durango fait une apparition sous les traits de Isabella Rossellini). Comme dans ses films d’horreur le réalisateur ne fait pas dans la demi-mesure : son film est violent, provocateur et plutôt débridé (Il fallait penser à Screamin Jay Hawkins pour le rôle du voodoo man !). Malgré quelques chutes de rythme , l’histoire de cette cavale endiablée d’un couple de psychopathes est plutôt plaisante pour les amateurs de polars déjantés (on pense évidemment à Tarantino). A la longue Perdita Durango pourrait même devenir culte

À la lecture du synopsis, le film d'Alex de la Iglesia partait sur des bases prometteuses, entre Une nuit en enfer et Tueurs Nés. Malheureusement, le film perd son spectateur progressivement, étant baladé sans trop comprendre pourquoi dans la virée de nos deux personnages principaux. On a donc une impression de gâchis et de gratuit devant ce mélange des genres, hélas infructueux à mon goût.

J'ai découvert sur les conseils d'un ami, ce film sorti il y a deux décennies. Alex de la Iglesia, réalisateur espagnol, titré, dont je n'avais jamais vu aucun film, parvient ici à atteindre le meilleur. "Perdita" est très voisin en qualité des meilleurs films des frères Coen et notamment de "no country for old men", dont certains éléments du scénario m'y ont fait penser. J'ai aussi bien sûr trouvé des concordances avec "sailor et Lula " de Lynch et aussi de "Cartel" de Scott. Il s'agit de l'histoire d'un couple déjanté qui décide entre le convoyage illegal d'un chargement , d'enlever un couple de jeunes touristes et des les sacrifier lors d'un cérémonie de Santeria. La seule réserve que je ferais, porte sur la photo qui est très banale pour un film de cette qualité. Javier Bardem est dans un de ses grands rôles et Rosita Perez, actrice de petite stature mais terriblement sexy crèvent l'écran. Lors de la projection à laquelle j'ai assisté, il était proposé la version longue du film. Elle ne présente aucun temps mort malgré ses 126 minutes. Un film que je recommande chaudement à tout amateur de film grand public de qualité. A mes yeux, c'est une révélation. A voir sans réserve.

Adaptation du roman éponyme de Barry Gifford, Perdita Durango est une excellente série B version chili con carne. Barry Gifford avait déjà inspiré David Lynch pour Sailor et Lula où le personnage de Perdita était présent sous les traits d'Isabella Rossellini. Dans le film de Lynch, Perdita est l'amante de Bobby Perù (Willem Dafoe), le mec qui se fait sauter la cervelle avec son propre fusil à pompe. On la retrouve quelques temps après cet évènement dans le film de Alex de La Iglesia. Elle rencontre un autre cramé du ciboulot en la personne de Roméo Dolorosa (Javier Bardem), un adepte du "Santeria", une version latino du vaudou. Pour son troisième film en tant que réalisateur, De la Iglesia nous convie à participer aux nombreuses exactions d'un couple maléfique. A côté d'eux, Bonnie and Clyde ressemblerait plus au duo formé par Dora et son singe Babouche. Road Movie épicé à l'hémoglobine et aux cérémonies occultes, Perdita Durango est un grand huit cinématographique assez jubilatoire. Bourré d'humour noir comme tous les films du réalisateur ibérique, le film est resté dans les annales pour sa propension à dérouler des scènes bien gratinées. Dans le rôle de Perdita, l'actrice Rosie Perez est assez flippante. Complètement possédée par ce personnage de psychopathe, elle fait de Perdita une espèce de flamenco-sorcière à la libido exacerbée. Javier Bardem ne dépareille pas dans un rôle de cinglé notoire qui ne quitte jamais ses tiags en serpent. Quelques stars s'invitent à la fête comme le grand James Gandolfini (Tony Soprano) et la super vedette espagnole Santiago Segura (Torrente, Action Mutante). Alex De La Iglesia est un des plus grands réalisateurs européens actuels. Je vous conseille vivement de vous procurer Le Crime Farpait, Muertos De Risa et son prochain film Balada Triste de Trompeta qui a obtenu le lion d'argent de la mise en scène et le prix du scénario à la mostra de Venise 2010.

Perdita Durango c’est un peu (beaucoup ?) le Sailor et Lula d’Alex de la Iglesia. Une version peut-être moins fantasque et déjantée, plus humoristique quoique trash malgré tout ! Un film à ne pas mettre entre toutes les mains, c’est sûr !
Maintenant c’est un peu le génie de de la Iglesia, c’est de rendre digeste des films très excessifs, et du coup son Perdita Durango se laisse voir avec un certain plaisir si l’on adhère au gros délire qu’il représente. Certains trouveront cela un peu frustrant de le voir dégoupiller les moments les plus violents et les plus sombres par de l’humour noir, mais je crois que c’était la meilleure approche d’une part pour imposer sa patte, et d’autre part pour ne pas se retrouver avec un film sérieux qui aurait virée vers le graveleux facile. Ici au moins on voit que le réalisateur ne se prend pas trop au sérieux, et à la limite ça évite aussi que certains passages paraissent assez ridicules !
Le scénario est celui d’un road movie trash comme on peut l’imaginer ! Histoire d’amour torride, meurtres, viol aussi, scènes de vaudou, Perdita Durango est un métrage radical qui se veut sanglant et érotique. C’est spécial, mais l’humour très noir est toujours là, et le film, malgré ses deux heures et ses enchainements peu ragoutants passe vite et bien, bénéficiant du savoir-faire du réalisateur en matière de narration. Son film est intense et plein, et du coup pas de scènes en trop, pas de longueurs, pas de dialogues inutiles, d’une certaine manière cette version est plus accessible que le Sailor et Lula de Lynch.
La réalisation est typique du réalisateur. Alerte, violente et pourtant toujours très clair, on sent ses effets de style particulier, son sens du montage tranché, et on se retrouve avec un métrage pêchu, porté par la photographie mordorée là aussi récurrente chez le réalisateur et par des décors attrayants aux allures volontiers excentriques (voir le final). C’est propre. A noter bien sûr des scènes de violences graphiques assez significatives, mieux vaudra éviter de se lancer dans Perdita Durango si l’on est une âme sensible ! Un peu déçu en revanche de la bande son qui ne propose pas grand-chose de marquant.
Le casting est très bon sur le papier. Pas de grosses stars de l’époque, mais un Javier Bardem qui a fait son chemin et qui s’avère convaincant, bien que sur le début il laisse un poil dubitatif dans son rôle de frappé du bocal. Rosie Perez est très efficace dans son rôle, elle a ce côté sensuel et torride logique pour le rôle, mais aussi un côté froid, un peu salace qui ne colle pas moins au rôle ! A noter aussi un très drôle James Gandolfini ! Le jeune couple qui nous permettra de reconnaitre la jeune Aimee Graham, sœur d’Heather est sympathique mais sur la longueur du film ils finissent par devenir un peu inutile et leurs mésaventures lassantes car redondantes.
Perdita Durango n’en reste pas moins un film bien mené par Alex de la Iglesia. Pas mon préféré du réalisateur, et ce n’est pas un film de chevet, mais c’est un métrage qui bénéficie du savoir-faire du réalisateur qui se montre impliqué et appliqué dans son travail de films en films. Encore une fois il ne se loupe pas ici, prenant manifestement plus d’ampleur et d’ambition. 4

Perdita Durango, femme au caractère volcanique rencontre le troublant Romeo, malfrat s'adonnant à la sorcellerie. Les deux caractères forts ne tardent pas à se mettre ensemble et à kidnapper un couple d'adolescents sur la route pour Las Vegas, poursuivis par un agent tenace de la DEA. Road-movie survitaminé fait de sexe et de sang, "Perdita Durango" ne manque pas de surprendre à chaque nouvelle scène, amenant ses personnages un peu plus loin dans l'excès et la folie. Il en résulte un film bouillant mais un brin bancal qui peine à pleinement convaincre sur sa durée. De la Iglesia lui-même semble avoir déjà été plus inspiré en terme de mise en scène. Par contre, il l'est toujours autant lorsqu'il s'agit de choisir son casting : Rosie Perez est magnifique, Javier Bardem offre une prestation hallucinée et James Gandolfini s'impose en agent de la DEA nerveux.

J'en attendais beaucoup plus d'un film de de la Iglesia et de Javier Bardem. Pour résumer, c'est une succession de scène désuète, qui vous emmène absolument nul part. J'ai franchement du mal à y trouver quelconque point positif, étant donné que c'est dépourvu d'humour, de sens et de suspense, on attend qu'une chose, que ça soit fini, pour rebrancher son cerveau et vite oublier.

Les acteur Javier Bardem et Rosie Perez font une interprétation impressionnante dans ce film très violent. Cependant alors que le film est bien avancé on commence à se demande où le réalisateur veut en venir. Pour ma part je m'attendais à trouver un second degré justifiant un scénario qui part en vrille mais cela ne vient jamais donc je reste un peu dans l' incompréhension.

Une femme au caractère bien trempée rencontre un voyou avec lequel elle entame une cavale particulièrement sanglante... Voilà le sujet de ce road-movie bien déjanté que l'on doit au metteur en scène Alex De La Iglesia. La réalisation bien percutante nous donne le droit de voir quelques scènes bien déroutantes et où la violence s'avère omniprésente du début à la fin. Les interprétations complètement barje de Rosie Perez et de Javier Bardem doivent aussi beaucoup à la qualité de cette oeuvre assez atypique, mais tellement dans l'univers de ce metteur en scène loufoque.

Ah ah ah le film le plus déjanté que j ai vu et revu , de la folie a l 'état pur , de l ' humour noir .. Tarantino aurait pu créer un film de ce genre , après tout chacun ses gouts ... Moi j adore

je recherchais le titre de cet exellent film un peu hardcore mais xavier bardem est impressionnant en psycopathe vaudou et rosie perez donne chaud comme la braise..a voir au moins une fois

Bien mais sans plus, ca se laisse regarder

un genre de tueur née a l'espagnol mais c'est loin de dépasse pas ce chef d’œuvre alors quand je li c’est le meilleur film du genre, je suis loin d’être d’accord. par contre il est quand même bien on ne s'ennuie pas. après si vous devez sélectionner vos films car pas le temps de tous regarder, vous pouvez le passer il n'est pas indispensable.

ps : pensez bien a utiliser l'option spoiler quand vous voulez donné trop de détails sur le film (psychologie du personnage, éléments qui nuirai a notre surprise pendant qu'on le visionne, point de vue sur les conclusion finale possible, etc...). l'option est disponible maintenant et c'est très bien ça évitera que les gens soit déçu ou en apprennent trop en lisant les critiques de certains internautes qui ont du mal à retenir l'envie d'en dire trop !!..le secret : toujours pensez a ceux qui l'ont pas vu quand on écrit.