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jeremie747
38 abonnés
484 critiques
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3,0
Publiée le 3 septembre 2012
C’est l’un des films plutôt plaisants de l’été. L’idée même du scénario est réjouissante : un livreur de viande incroyablement loser se retrouve au centre d’un procès intenté par les 500 enfants que ses dons de sperme ont engendrés. Ces derniers veulent connaître la véritable identité de leur géniteur. Comme dans tous les films canadiens, on se demande si l’on rit plus des situations elles-mêmes ou de l’incroyable sabir qu’utilisent les personnages pour les caractériser. La comédie est légère et on sourit beaucoup. Malheureusement “Starbuck” n’évite pas l’écueil d’un sirupeux message à la “tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil”. Le cynisme gentil des premiers instants du film est finalement noyé dans un océan de niaiserie qui permet d’éviter, plus ou moins adroitement, la question pourtant intéressante – moralement et juridiquement – de l’anonymat du don de sperme.
Insolite et plein d'humour, ce film ne manque pas non plus d'être touchant, et prend parfois des allures de conte de fée en exploitant la cocasserie de la situation !
Film au concept sympathique mais qui frôle sans cesse le feel-good movie superficiel destiné à divertir le gentil bourgeois bien-pensant en fin de semaine. On n'en est vraiment pas loin, mais le film est sauvé par son personnage particulièrement revêche, quelques scènes où l'émotion marche vraiment et un exotisme québecois sympathique. Un bon moment.
Cette bouffée d'air frais, servie par de très bons acteurs et des personnages attachants, font de cette paranthèse cinématographique un film mémorable, l'une des surprises de cette année.
Il y a dans ce "petit" film tout ce qui fait les ingrédients d'un excellent moment : scénario bien trouvé, dialogue savoureux car québécois vraiment difficile à comprendre et fort heureusement sous-titré, de nombreux personnages attachants ... on ne s'ennuie pas et on rit d'un bout à l'autre. Et surtout, ce film n'est pas prétentieux ! Bravo !!!!
Quelle délicieuse petite comédie ! Qui force peut être un peu trop sur les bons sentiments (surtout à la fin), mais l'enthousiasme des acteurs (Patrick Huard en tête, formidable) et quelques scènes gouleyantes font de ce film la plus agréable surprise de cette année. De plus, situation inédite, 01 fois sur 2 il y a une traduction bien utile pour comprendre les dires de l'accent québécois. Hilarant et bien utile aussi !
Comédie francophone de l'année bien que québécoise lo... Beaucoup d'humour, tout en simplicité, de courtes séquences, d'émotions, de belles musiques inde., de paysages lointains, d'ambiances feu de camps, de nostalgie, de famille, d'amour. Bref, on s'amuse bien.
C'est vrai que ces quatre étoiles sont peut-être un peu généreuses, mais il est devenu tellement rare de découvrir un film à la fois plaisant, chaleureux et humain que je ne ferais pas la fine bouche. Il faut dire qu'hormis une introduction légèrement lourdingue, la première partie de « Starbuck » s'avère jubilatoire. Quelle pêche, quelle drôlerie, quelle répartie ! Enfin une excellente idée de départ exploitée comme il se doit, sans leçon de morale ni démagogie, mais avec du talent et des idées. Enfin un personnage sortant des sentiers battus, loser attachant conscient de sa situation et faisant tout pour l'améliorer. Difficile dans ces conditions de ne pas adhérer à cette stimulante expérience, très humaine sans jamais tomber dans la bêtise et surtout écrit avec une réelle habileté, le scénario n'oubliant pas d'exploiter les différents aspects d'un tel postulat. Après, on regrettera clairement que l'œuvre perde dans le dernier tiers de son piquant et de son originalité pour livrer un message nettement plus conventionnel, mais même à ce moment mon capital sympathie pour ce « Starbuck » a modérément baissé, celui-ci sachant toujours nous prendre dans le sens du poil, y compris dans ses temps faibles. Il faut dire que l'énergie revigorante de Patrick Huard et Julie Le Breton n'y sont sans doute pas pour rien, tous deux donnant beaucoup de leur personne pour permettre au film d'être une réussite. Ne vous attendez donc pas à un futur classique de la comédie, mais « juste » à une belle réussite, touchante, drôle et surprenante : avouez que l'on emploie pas tous les jours ces trois mots pour décrire un long-métrage...
Le cinéma québécois nous apporte là une nouvelle bonne surprise avec, ce qui est sans doute, le "feel-good movie" le plus touchant de cette année. Si le pitch de départ est absolument irréaliste, le fait d’y adhérer nous entraîne dans une superbe réflexion sur les craintes prénatales d’un père complètement immature et malchanceux. Autour de ce personnage, surnommé Starbuck (merveilleusement interprété par Patrick Huard, qui réalisa déjà l’excellent "Les trois petits cochons"), viennent s’ajouter au fil de l’histoire toute une pléiade de protagonistes débordant de tendresse et de sincérité. La narration se base donc essentiellement sur des situations très drôles et surtout des échanges aussi émouvants qu’hilarants au fur à mesure de leurs rencontres. Le ton est juste, ne sombre jamais ni dans le pathos tire-larme ni dans les gags faciles, pour traiter avec justesse d’un sujet d’actualité, autrement dit, une petite perle rare à ne pas rater!
Je me suis bien amusé mais je n'ai pas trouvé ça incroyable pour autant. Le scénario, s'inspirant sur une histoire vraie, est habilement écrit et conjugue humour et émotion. La réalisation manque un peu d'étoffe et se rapproche parfois trop du téléfilm du dimanche soir. Le début a du mal à se mettre en place et on attend avec impatience l'arrivée de la fameuse nouvelle. A la fois rocambolesque et invraisemblable dans les faits, l'histoire est écrite de façon très réaliste et l'interprétation déboussolée de Patrick Huard ne fait qu'accentuer l'ampleur phénoménales de cette situation. Paternité, famille, droit à l'anonymat, l'importance du père qui est souvent peu sollicité au cinéma ; tels sont les sujets abordés au sein du film. En effet, le point de vue est essentiellement masculin et intègre de multiples facettes de la paternité grâce aux seconds rôles. Entre ses deux frères, l'un qui est gaga des couches de son fils et l'autre est dégoûté par les enfants, son ami et avocat n'ayant aucune autorité sur ses enfants et enfin son propre père qui devient la seule figure rassurante et de confiance ; Starbuck a de quoi se faire une idée de ce qui va l'attendre avec ses 533 jeunes adultes et son premier véritable bébé reconnu et assumé. Tout aussi gros que "Les 101 dalmatiens", "Starbuck" propose des scènes drôles mais aussi touchantes, notamment lorsqu'il décide d'aller les visiter un par un dans l'espoir d'être leur ange gardien... Les scènes de groupe délivrent un beau message de solidarité et d'espoir. Patrick Huard et les autres acteurs ne déversent pas dans l'émotion et cela permet de maintenir le film au-delà de tout pathos, ce qui donne un résultat frais et vivifiant.
après le cinéma belge et hasta la vista,le deuxième ovni de l'année nous vient encore d'un pays francophone et cette fois c'est le canada qui est à l'honneur. un film fort,puissant,touchant et drôle, joué par un Patrick Huard exceptionnel de justesse. une bande son magnifique qui nous file le frisson et des seconds rôles très fort. à ne rater sous aucun prétexte.
L’idée est excellente. Le scénario bien ficelé est plus profond qu’on aurait pu le penser. Le tout ajouté à une mise en scène alerte et subtile permet de passer un très agréable moment. Une bonne comédie qui offre un éventail de situations, désarmantes parfois pesantes, souvent gaies mais jamais larmoyantes malgré la gravité du sujet traité avec talent sur le ton de l’humour. Le jeu de Patrick Huard est pour beaucoup dans la réussite de Starbuck. Un film distrayant et joyeux et qui rend heureux. http://cinealain.over-blog.com/
Les films sur la paternité sont rares. Ce film l'est d'autant que l'émotion est belle et juste. On rit, on pleure, on s'amuse et on réfléchit. Une jolie réussite ! Décidément ces canadiens ont du talent !
Vraiment la meilleure comédie de l'année, drôle et intelligente que l'on attend pour nous sortir de la crise. Nos amis canadiens ont trouvé certes un sujet marrant sur le papier, mais ont réussi à le faire vivre à travers de superbes personnages et dialogues. Un bon moment de rigolades et d'émotions.
L’histoire de Starbuck est originale. Celle de David, un homme de 42 ans, qui lorsqu’il était jeune a fréquenté la banque de spermes pour se faire de l’argent. Plusieurs années plus tard il apprend qu’il est père de nombreux enfants…. L’affaire est rendue publique et tout le monde cherche “el masturbator” !!!
La comédie est servie par deux acteurs formidables, Patrick Huard dans le rôle de David, et Antoine Bertrand, dans le rôle du meilleur ami très drôle dans le rôle d’un avocat père monoparental de quatre enfants… Les 2 acteurs sont drôles, gaffeurs, attachants… et jouent très bien.
Pour le négatif, L’histoire est rocambolesque, elle ne tient pas debout, elle a quelques longueurs et la fin est un peu tirée par les cheveux.
Mais qu’importe ces petits défauts, on ressort avec le sourire…