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    The Artist
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    Sebi Spilbeurg
    Sebi Spilbeurg

    75 abonnés 1 005 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 juin 2014
    Un film muet en noir et blanc avec l’équipe d’OSS 177 : Le Caire, nid d’espions à la barre ? À savoir le réalisateur Michel Hazanavicius et le couple Jean Dujardin / Bérénice Bejo en tête d’affiche ? Autant le dire de suite : dès l’annonce du projet, on s’attendait tous à voir une parodie des vieux long-métrages des années 20. Voire un pastiche, reprenant les plus gros succès de l’époque qu’étaient les films de Charlie Chaplin, Mel Brooks et consorts. Jusqu’à ce qu’arrivent ses diverses consécrations. À Cannes et aux Oscars, notamment. Dès lors, le doute n’était permis : The Artist fait partie de ces films qui doivent être vus au moins une fois dans sa vie. Ce dernier se présentant alors sur le papier comme un chef-d’œuvre du 7ème art. Verdict !

    Hollywood, 1927. George Valentin (Jean Dujardin) est la vedette du moment. Celle à qui tout sourit, le cinéma muet faisant l’intégralité de son succès. Mais l’arrivée du cinéma parlant, ainsi que la montée en flèche de la jeune comédienne Peppy Miller (Bérénice Bejo), va bouleverser la carrière et la vie de l’acteur. Au point que celui-ci va sombrer dans la déchéance la plus totale, voulant à tout prix, par orgueil et vanité, retrouver sa célébrité d’antan. Même si cela doit nuire à l’histoire d’amour naissante qu’il entretient avec Miller.

    Ne perdons pas de temps à passer par quatre chemins : The Artist est loin d’être la parodie à laquelle nous pouvions nous attendre. Il n’est pas non plus un énième film qui abuse de références à outrance comme il aurait pu le faire. Non, le long-métrage de Michel Hazanavicius est un bijou à part entière, qui puise son charme dans son statut d’hommage au cinéma muet. Qui use de l’Histoire du cinéma pour bâtir tout son scénario (celle du passage du muet au parlant). Et qui veut montrer que le cinéma est universel (que nous n’avons pas besoin de mots pour être compris, que tout se joue avec l’image). Tout en mettant en avant des personnages écrits à la perfection (sans qu’ils aient besoin de répliques à balancer).

    Mieux que ça, The Artist n’est pas un long-métrage nostalgique de ces années 20. Mais un film tout droit sorti de cette époque ! Car tous les codes des films muets ont été repris : aucun son hormis une bande originale surexpressive (qui pousse souvent le bouchon pour faire exprimer un sentiment, une émotion), des tableaux qui s’incrustent à l’image en tant que répliques des personnages (quand la compréhension de l’image ne suffit pas), un noir et blanc somptueux qui offre énormément de charme (voire de poésie) à la photographie… Sans compter le jeu des acteurs, qui balance aisément entre surjeu et dramatisme, offrant un charisme monstre aux comédiens (Dujardin et Bejo en tête), qui dévoilent un talent insoupçonnable (notamment Dujardin, habitué de la comédie ou de films sombres qui passent inaperçus en salles).

    Plus qu’un « film muet de plus », The Artist est une véritable œuvre artistique (ne voyez pas là un jeu de mot avec le titre). Outre sa photographie et sa bande originale d’une poésie intense, le film se permet quelques moments de pure expérimentation sensorielle, en adéquation avec le style du long-métrage. À savoir une séquence finale où tous les personnages se mettent soudainement à parler, comme si le film en lui-même n’était qu’un spectacle en pleine répétition. Ou qui tout simplement marque le passage du muet au parlant. Ou encore une scène de rêve (ou plutôt de cauchemar, vu les circonstances) durant laquelle le personnage principal, toujours muet, fait face à un monde où le son se fait entendre (les bruitages de gouttes d’eau, d’objet posé et autres). Preuves que The Artist est une œuvre grandement travaillée.

    Après, évidemment, il est rare de tomber sur un film parfait. Et dans le cas de The Artist, son défaut provient de son atout. Si le film de Michel Hazanavicius est une véritable prouesse en tout point, il faut bien avouer que ce dernier se montre longuet par moment (alors que le film ne fait qu’1h40, c’est pour dire !). Comme la séquence du début où le personnage de Dujardin fait son show sur scène, qui doit durer cinq bonnes minutes alors que deux auraient suffit. Et ce genre de passages qui s’étirent inutilement, le film en regorge. Et du coup, avec ce manque de sons et de paroles, l’ennui pointe le bout de son nez un peu trop souvent, gâchant un peu le charme de l’ensemble et laissant un léger goût amer au rendu final. Car, honnêtement, la note maximale n’était vraiment pas loin !

    Il n’en reste pas moins que The Artist est un bijou du cinéma, ni plus ni moins ! Véritable déclaration d’amour au 7ème art de la part de Michel Hazanavicius qui s’est grandement battu pour lui donner naissance (je vous renvois à la genèse et à la production de The Artist). Et grâce à lui, le monde entier porte un regard différent sur la France, montrant que nous sommes bien capables de livrer de véritable film à part entière.
    jujutiti14
    jujutiti14

    9 abonnés 196 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 30 août 2014
    Bel hommage au cinéma, certes, mais ce film n'apporte rien. On s'ennuie fermement, 1h30 de "the artist" c'est long, très long. Globalement les jeux d'acteurs sont bons, mais rien d'extraordinaire non plus. Je mets quasiment la moyenne car il fallait effectivement avoir l'audace de réaliser un film de ce genre. Mais il est sans aucun doute surnoté.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 8 juin 2014
    Ce film est au septième art ce que la fourchette est à la soupe. J'ai conscience de ne pas y aller avec le dos de la cuillère.
    Nitquen57
    Nitquen57

    22 abonnés 348 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 mai 2014
    The Artist, le fameux film atypique (à notre époque) aux multiples récompenses. Bon, je ne parlerai pas des dialogues du coup, mais je note tout de même que les seuls mots prononcés par notre héros national à la toute fin sonnent carrément faux :p. Pour ce qui est du reste, The Artist est un film très rafraîchissant malgré les réserves que j'avais avant de le voir. En effet, il est préférable d'oublier les préjugés sur les films muets avant de regarder l'oeuvre, car on finit par totalement adhérer et rentrer dedans. Ceci est dû à une raison très simple. La mise en scène est magistrale, tellement claire et explicite, que l'on se passe de mots, ce qui me donne presque envie de regarder des films des années 30 afin de redécouvrir le talent des réalisateurs de l'époque (cf un certain Charlie). La scène où spoiler: Peppy découvre le costume de George dans sa loge
    est absolument magique par exemple. De plus, les acteurs sont vraiment excellents, John Goodman est toujours aussi drôle avec ses grimaces bourrues et Bérénice Bejo est attachante à souhait durant tout le long-métrage. Quant à notre Jean Dujardin, il est évident qu'il a ici un rôle qui était taillé pour lui, pouvant exprimer ce don qu'il a pour faire du comique de gestuelle dans des scènes burlesques. Alors c'est vrai que c'est ce qu'il fait la majorité du temps, mais il est l'un des meilleurs pour ça dans notre pays et je pense que, rien que pour ça, il méritait sa nomination aux Oscars. Méritait-il de l'avoir est une autre question. Face à Brad Pitt, George Clooney et Gary Oldman, le débat peut être ouvert. Les interrogations peuvent être d'ailleurs soulevées pour toutes les récompenses du film, car le pari était culotté. Il y'a deux écoles, soit on considère que l'on a moins de chances de montrer que l'on est pas très bon acteur sans parler, soit on considère que le challenge est d'autant plus grand dans ces conditions. Malgré la musique qui m'as un peu exaspéré, je me situe dans la deuxième école, et je ne peux que conseiller The Artist.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 19 mai 2014
    Je n'avais pas pu aller le voir au cinéma, mais j'ai eu la chance de le visionner à la télévision. Les prix et les diverses critiques dithyrambiques données et écrites cérémonieusement sur ce film sont, en générale, de bien sinistres tartines sans intérêt à côté de ce que représente la qualité de ce film et l'exploit de sa réalisation. Franchement, je ne crois pas que les acteurs, le réalisateur ou le producteur soient pour quelque chose dans cette réussite du 7ème art. l'histoire sympathique, est une peu pompée sur le scénario de "Singing in the rain". Les acteurs habituellement médiocres et sans saveur (en dehors de John Goodman un gros marrant et un déconneur froid, digne de Raymond Devos) se surpassent là pour devenir inexplicablement magiques. Surtout la technique incroyable imite à la perfection la production et la réalisation des films muets. Elle prend en compte et reproduit fidèlement les petits accrocs dans le montage et le séquençage des scènes que provoquaient les contraintes et les limites des technologies de ce temps-là. Enfin, le film est une fantastique reconstitution de l'époque dans la ville, les maisons, le matériel et les automobiles (seul anachronisme, le revolver De Georges Valentin, un SW 38 spécial de 1970 environ). Tout est presque parfait dans cette comédie sentimentale. Un film muet avec un beau noir et blanc et le charme suranné des années 1920-1930 au cinéma y est bien. Ce coup de génie est totalement unique et non renouvelable, à mon avis, pour les instigateurs de ce dernier autant que pour ceux qui voudraient les suivre sur ce terrain glissant.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 19 mai 2014
    j'avais beaucoup lu sur ce film et étais plutôt réticente (trop de pub donne souvent des films moyens et des déceptions)
    eh non, j'ai vu un film digne des charlie chaplin ou buster keaton.
    l'histoire est émouvante de cette descente d'un artiste, sa dépession
    émouvante avec cette femme qui l'aime, l'idolâtre
    les acteurs sont extras et font passer les émotions sans paroles (ce n'est pas donné à tout le monde!)
    bref contre tout attente, je suis rentrée dans le film par hasard et suis restée jusqu'à la fin scotchée
    à voir sans nul doute pour une histoire touchante, un jeu d'acteurs, une mise en scène extra, un bon petit retour en arrière qui change des grandes productions hollywoodiennes ou françaises!
    bref pour passer un bon moment sans se prendre la tête....
    Charlotte28
    Charlotte28

    98 abonnés 1 783 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 juillet 2016
    Wouah! Un film drôle, émouvant et rythmé! Très bel hommage aux œuvres en noir et en blanc tout en critiquant l'aspect commercial du cinéma. Des prix d'interprétation largement mérités pour Jean Dujardin...et pour Uggy!!
    BURIDAN
    BURIDAN

    19 abonnés 201 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 mai 2014
    Voilà un film qui devrait susciter des commentaires vifs, documentés, contreversés… « The artist » quoique muet est un film prothéiforme, gigantestque … C’est comme à Samaritaine… « A chaque instant il se passe quelque chose »… Ici deux ou trois références cinématographiques simultanées, ou là une surprise… Celles de la trentième minute par exemple.
    Donc une œuvre qui devrait émoustiller les intelligences !

    Or que lit-on ? Des platitudes d’une telle bêtise que l’on ne peut même en sourire… Celui qui, en expert, affirme qu’il s’agit d’un film du temps du muet… Ben non, justement pas…
    Certes c’est un film muet, mais d’une extravagante modernité…
    Ou encore cet autre qui lance une fois de plus son fiel vis-à-vis de Jean Dujardin en faisant remarquer, et c’est sa seule remarque, que l’acteur devrait se sentir humilié parce que le petit chien, ben il a reçu, aussi, un oscar d’interprétation ! Ben oui les dresseurs du petit cabot ont fait un travail magnifique… Et alors !

    Dujardin mérite amplement ses récompenses pour son talent d’expressivité, pour savoir faire naître, à l’image de Chaplin par exemple, les larmes et le rire dans le même temps !

    Comment peut-on affirmer péremptoirement que le film d’ Hazanavicius est surestimé « au détriment d’autres » films muets??? Desquels s’agit-il ?

    Des « après 2000 » y’en a pas… Et surtout les plus récents sont très différents, « La Dernière folie de Mel Brooks » (1976) par exemple ou le génial « Sidewalk stories » tourné par un Chaplin noir : Charles Lane(1989). On aimerait savoir… Moi par exemple je mets le film d’Hazanavicius au même niveau qu’un Sjöström : le vent du destin, le vent qui découvre tout, le vent de l’humaine condition… Qu’un Poudovkine, qu’un Eisenstein pour l’inventivité au niveau de l’image… Qu’un Max Linder…

    Sujet magnifique que pointe ce réalisateur grand connaisseur en son art ("Le grand détournement") qu’est Michel Hazanavicius.
    En art, les progrès techniques (en l’occurrence ici l’apparition du cinéma parlant) disqualifient ils les formes anciennes ??? Et leurs auteur/acteur ?
    L’épopée d’Homère a-t-elle été disqualifiée par l’invention de l’imprimerie ???
    Epicure est-il moins intéressant, moins novateur que l’aristotélicien télévisuel Enthoven ? L’irruption du parlant fut pour tous les grands acteurs du muet une dure épreuve. Keaton fut presque oublié…

    Chaplin montra, tournant « les lumières de la ville » en muet à la naissance du parlant que le grand art n’est pas une seule question de technique mais bel et bien d’inspiration !

    Pour terminer ce laïus un peu long je soulignerai un point que les critiques n’ont pratiquement pas relevé : le choix magnifique des musiques d’accompagnement ! Le "jubile stomp", d’un Ellington « jungle en diable » accompagnant une scène parodique de King kong ou la voix légère de la Betty Bop du Jazz, Rose Murphy, évoquant tel un papillon l’ascension de la pétulente Peppy Miller (magnifique Bérénice Béjo !!!

    OUI « THE ARTIST » EST UN TRÈS BEAU FILM !
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 18 mai 2014
    Lorsque "The Artist" est sorti en 2011, j'étais sceptique à son sujet, craignant comme beaucoup que ce film soit une pâle copie du cinéma muet que j'apprécie... Du coup j'ai longtemps attendu avant de le voir... jusqu'à ce soir. Et je dois dire que c'est une belle connerie de ma part d'avoir attendu autant de temps ! Ce film s'avère être une très belle surprise. Le scénario est remarquablement bien écrit et la mise en scène, superbe. Jean Dujardin m'a épaté; il arrive à faire passer beaucoup d'émotions à travers son personnage, nostalgique de sa gloire passée. Quant à Bérénice Béjo, elle est excellente elle aussi. Au final, je regrette de ne pas l'avoir vu plus tôt. Je regrette aussi mon a priori; ce film n'est pas une copie mais plutôt un bel hommage au cinéma muet... Et même si c'en était une (pour ceux qui continueraient à le penser), cela ne remet pas en question sa qualité et sa réussite car oui, "The Artist" est une vraie réussite.
    Yannickcinéphile
    Yannickcinéphile

    2 135 abonnés 4 234 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 mai 2014
    En règle générale je me méfie des films présentés à Cannes, où depuis fort longtemps le coup marketing et médiatique tant à supplanter la réelle valeur des métrages montrés. Mais il y a toujours de bonnes choses à retirer qu’il serait mauvais de rater.
    The Artist bénéficie d’une très bonne critique, bon, je me dis pourquoi pas ? Et j’ai bien fait, car c’est vrai, ce métrage est une bien bonne réussite, un coup audacieux qui s’avère un coup de maitre.
    Les acteurs d’abord sont très bons. Bien sur Dujardin, qui livre une prestation fort maitrisée et très appliquée, très crédible. Il endosse avec brio son personnage, et je pense qu’il livre là son numéro le plus costaud, aussi car c’est surement son plus ambitieux. A ses cotés je n’oublie pas Bejo, que je ne connaissais pas à vrai dire, et qui est mémorable elle aussi, peut-être à quelques occasions, encore plus enthousiasmante que Dujardin, cela venant peut-être de son personnage, un peu mieux écrit. Mais il y a d’excellents seconds rôles, à commencer par un surprenant James Cromwell que j’aimerai un jour voir jouer De Gaulle tant il lui ressemble curieusement ici. Bref solide équipe, mais par contre pas besoin de venir pour McDowell, il fait une apparition des plus fulgurantes.
    Le scénario est très sympathique, mais c’est en même temps un peu la petite lacune du film. L’histoire se présente sous la forme d’un conte romantique, léger, teinté d’une certaine noirceur. C’est drôle et agréable. Un peu simple certes, mais je crois que c’est justement cette simplicité, manquante à bien des œuvres de nos jours, qui a fait le succès de The Artist. Néanmoins j’ai tout de même ressenti un coté versatile et instable dans le personnage de Dujardin. Ca râpe un peu quand même, lorsqu’en l’espace de 5 minutes le personnage change par exemple à trois reprises de sentiments sans véritablement que cela soit pleinement justifié. Ce coté versatile se retrouve aussi de fait dans l’ambiance, qui vire très rapidement du comique léger à la noirceur et rendant de fait le film un poil inconfortable. Il est difficile d’avoir un moment de franche rigolade lorsque juste après un couperet s’abat sur le héros, sur un ton de surcroit assez austère. Mais bon, c’est un élément qui ne ruine pas loin de là ce film.
    Niveau réalisation, rien à redire. Hazanavicius maitrise son sujet, il livre des morceaux mémorables avec des cadrages absolument remarquables. C’est esthétique, c’est réfléchi, bref, c’est un petit régal. Les décors sont eux aussi fort réussis, avec une atmosphère années 30 très bien restituée, et cela tout en conservant le coté « studio » d’un film d’époque. Cependant petit bémol sur la photographie. Le noir et blanc pose problème. Non pas en tant que tel, mais parce qu’il est quelconque. Soit le film aurait du prendre le parti du pastiche à l’ancienne, avec grains et accidents de pellicules, soit le parti d’un noir et blanc actuel avec des profondeurs de gris magnifiques et un contraste plus puissant. Là le film propose un noir et blanc sans grand relief, ce qui est un peu gênant, il y a même quelques scènes où on a simplement l’impression que les images tournées en couleurs on était convertis après coup (c’est sensible sur la scène du chien qui courre vers le policier). La bande son joue enfin un rôle majeur du coup, du fait de l’absence de sons. C’est très efficace, et parfois même très joli, avec une concordance image-musique au diapason, et qui d’ailleurs ne fait pas voir le temps passer, The Artist s’écoulant sans ennui aucun, en dépit des craintes qui pouvaient apparaitre.
    En conclusion voilà un métrage qui mérite amplement toutes ses bonnes notes. Pour ma part j’ai bien aimé cette sobriété à tous les niveaux. C’est un film simple, sans fioriture, et pourtant très appliqué, qui raconte une histoire humaine, avec sensibilité. Comme je l’ai dit deux bémols sur la photographie et la deuxième partie du film, trop inconstante dans son humeur. Je lui accorde donc 4.5, en saluant et en remerciant toute l’équipe de ce métrage pour un résultat des plus méritants.
    Chris46
    Chris46

    474 abonnés 978 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 mai 2014
    The artist le film aux 5 oscars . l'histoire se déroule dans les années 20 a holywood . George Valentin ( jean dujardin ) est un acteur de films muets qui est une véritable star . Il fait la rencontre de penny Miller ( berenice bejo ) une de ses admiratrice qui souhaite devenir actrice . George et penny tombe très vite amoureux l'un de l'autre . Les studios annonce a George que prochainement ils vont se lancer dans la production de film parlant . George qui ne veut en aucun cas devenir un acteur de films parlant décide de claquer la porte du studio . Il va alors connaître une véritable descente aux enfer tandis que penny Miller connaîtra une véritable ascension vers la gloire . Leur histoire d'amour va être bouleverser par la déchéance de l'un et la réussite de l'autre ...
    The artist le film français le plus récompenser au monde . Un film qui est un véritable hommage au septième art . Il fallait être culotter pour faire un film en noir et blanc muet en 2011 a l'ère du numérique avec des films telle que avatar . Un projet que beaucoup pensait insensé et pourtant le réalisateur Michel hasanavisius s'en sort avec les honneurs en livrant un film qui est un véritable hommage au septième art et en particulier aux films muets des années 20 . L'histoire est très captivante ou l'on suit la descente au enfer d'un acteur de film muet nommer george Valentin qui après avoir connu la gloire va connaître la déchéance quand les films vont devenir parlant . Le casting est genialissime avec jean dujardin exceptionnel dans le rôle de George Valentin cette acteur de film muet qui va connaître la déchéance et devenir has Been quand le cinema parlant va faire son apparition. Son interprétation fut très largement saluer . Il a été récompenser du prix d'interprétation a canne , d'un golden globe , d'un bafta et bien sur de l'oscar du meilleur acteur . Il est le premier français a avoir reçu l'oscar du meilleur acteur a holywood . A ses coter la charmante Berenice bejo splendide dans le rôle de peppy Miller cette jeune actrice qui va connaître une ascension fulgurante et qui rayonne littéralement . Elle est amoureuse de george Valentin mais leur histoire d'amour va être compromise par la déchéance de l'un et la réussite de l'autre. Elle a été récompenser du césar de la meilleur actrice . Ils méritent tout les deux leur récompenses. Le reste du casting est très bon avec entre autre jonh goodman et James cromwell .La réalisation de Michel hasanavisius est excellente . Il fut récompenser a juste titre de l'oscar du meilleur réalisateur . L'image en noir et blanc est superbe et donne un véritable charme au film . La reconstitution des années 20 est excellente grâce a des décors de costumes très réussit . La musique est superbe et colle a merveille a l'ambiance du film . On retrouve des musique des films des années 20 de l'époque . On a vraiment l'impression de regarder un film muet tourner dans les années 20 . On est vraiment pris dans l'ambiance des films muets des années 20 . Moi qui ne suit pas particulièrement fan des films muets j'ai vraiment été pris dans l'histoire et l'ambiance de ce film . Un très beau film qui jongle entre rire et émotion entre humour et tragédie. Un film captivant et touchant avec des scènes mémorable et inventif ( spoiler: la scène ou George Valentin entend des sons tout autour de lui , la scène finale des claquette ...
    ) . Un film qui fut récompenser d'une pluie de récompense dans le monde entier et en particulier de 5 oscars dont celui du meilleur film .
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 15 mai 2014
    Je viens de le voir sur France 3 et j'ai passé un très bon moment. J'ai beaucoup aimé les idées originales de ce film. Pour une fois je ne me suis pas ennuyé en regardant un film français. Digne des meilleures productions du cinéma américain. Je pense sincèrement qu'il mérite les prix qu'il a reçu, non seulement pour le film mais pour la performance de Jean Dujardin. Je ne connaissais pas Bérénice Béjo mais elle aussi mérite son César.
    Cissou P.
    Cissou P.

    11 abonnés 45 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 mai 2014
    The Artist mérite ses récompenses. A voir au moins une fois vous ne serez pas déçus.

    Le film, qui est muet et en noir et blanc (pour ceux qui ne le sauraient toujours pas), est très rythmé. On ne s'ennuie quasiment pas, contrairement à ce que pourrait penser les plus jeunes. Les acteurs, Jean Dujardin ET Bérénice Béjo, livrent une belle performance. L'histoire est très émouvante et est accompagnée par de très belles musiques. De plus l'atmosphère des années 20 est fidèlement retranscrite.

    En résumé The Artist est un très bon film qui a le mérite de changer nos habitudes de cinéphiles.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 15 mai 2014
    The artist est une très belle réussite, la France peut être fière de ce film mais je trouve qu'il ne mérite pas sa réputation et son oscar. Le film est bon mais le même scénario avec des dialogues parlés n'aurai pas eu autant de succès. Par contre, la bande originale si importante pour ce film est juste parfaite.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 15 mai 2014
    A l'heure où la pellicule se meurt, où les superproductions font entendre leurs voix à grands renforts d'effets spéciaux, d'images de synthèse, et de projections en 3D, le réalisateur du diptyque OSS 117 retrouve son acteur fétiche pour un retour au source plein de charme et de fraîcheur, une ode aussi sobre que salvatrice pour les amoureux d'un septième art sans artifice. Un film muet en noir et blanc lancé au milieu d'une horde de scénarios aux dialogues affligeants et d'images au caractère surfait, il fallait oser, et Hazanavicius l'a fait. Au passage, on l'en remercie. Sa déclaration d'amour au cinéma des premiers temps est à la fois drôle, légère, romanesque et poétique, et surtout terriblement ambitieuse et joliment rythmée, à un tel point que même les profanes du cinéma muet l'apprécieront, et se prendront (peut-être ?) à se tourner vers un art qu'il ne connaissait pas. Cette mise en abyme de la chute d'un acteur à un moment clé de l'Histoire du cinéma est bourrée de clins d’œil malicieux, de subtilités sympathiques, et recèle d'une intensité dramatique de premier ordre. La mise en scène est impeccable, les costumes et décors d'époque sont parfaits, la musique, superbe, devient un personnage à part entière, quand aux acteurs, Jean Dujardin en tête, ils sont grandioses.
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