Derniers Avis : The Artist - Page 3

Un des plus gros buzz dans l’histoire du cinéma. Tout le monde a parlé de l’originalité et la novation de ce film mais aussi de ses 53 prix et 62 nominations. Alors que presque tous les films de 2011 n’étaient que des films d’actions, qui ne sortaient qu’en 3D, imbibés de bruit et d’effets spéciaux révolutionnaires, Michel Hazanavicius explose littéralement tous ces films-là. Et avec quoi ? Avec « The Artist », un long-métrage, certes récent, mais qui imite le style du cinéma des années 20 (muet, charleston, noir et blanc). Sans bagarres, sans action, sans paroles, sans couleurs, « The Artist » nous fait passer quand même un excellent moment de rire et d’humour qui parvient à nous faire sourire et à nous évader dans un monde d’autrefois. Le scénario est sublime, le rythme est impeccable, costumes superbes et dans le style des années folles, casting fabuleux… Mais il y a une chose qu’on retient facilement du film, c’est les jeux d’acteurs, tout simplement magique ! Pas un seul défaut, pas un seul ennui, que de l'éblouissement. Dire que tout ce qui m'a plu serait trop long à énumérer. C’est LE FILM PARFAIT qui restera dans toujours gravé dans les annales du grand cinéma ! Michel Hazanavicius et sa bande n’ont pas volés l’oscar du meilleur film.

Hommage au tournant du cinéma entraînant beauté, splendeur et chute d'hommes en quête de renouveau. Hazanavicius justifie son titre de chevalier au cœur d'or.

Incroyable. Un film français avec des propositions dans une superbe réalisation de Hazanavicus, et que dire du sujet en lui même
...un film muet en 2011 une idée de génie.
Les thèmes abordés sont originaux aussi, et très bien emmenés avec le temps qui passe, les anciens qui font place aux nouveaux, l'industrie du show bizness. Et une histoire d'amour sublime entre deux personnages que beaucoup de choses opposent finalement qui viennent de deux mondes différents. Bernice Bejo est excellente dans ce film contrairement aux Oss 117 et c'était une très bonne surprise. Jean Dujardin lui aussi très bon comme à son habitude. Bref je ne trouve aucun défaut à ce film c'est pour moi un 5/5, enfin un film qui a de vrais propositions !

Michel Hazanavicius c'est quand même le mec derrière "La Classe Américaine" et les deux excellents "OSS 117", donc je suis heureux qu'il ait pu avoir son heure de gloire avec "The Artist". Je suis heureux qu'il ait pu arracher son oscar du meilleur film (même si Hugo Cabret le méritait plus à mon goût), mais malgré tout je n'arrive pas à franchement aimer ce film. Je ne le déteste pas, bien entendu, ça reste un film rondement bien mené avec un Jean Dujardin excellent comme toujours (lui pour le coup mérite son oscar), mais passé le côté audacieux de faire un film muet en 2011, passé le côté "lettre d'amour au cinéma", le film ne raconte pas grand chose. On retrouve ce qui faisait le charme des anciens films muets, mais le film est dans sa majorité plat et ne raconte pas grand chose, et donc en est oubliable. Vaine tentative, mais la mise en scène et l'acting étant bien foutus, je vous recommande néanmoins "The Artist", ne serait-ce que pour soutenir le cinéma de Michel Hazanavicius.

Ce film a répondu à toutes mes attentes. Un excellent scénario, des acteurs impliqués et très inspirés, un noir et blanc sublime, une musique magnifique, il n'en fallait pas davantage pour obtenir un petit chef-d'oeuvre. Soulignons la composition remarquable de Jean Dujardin qui apporte beaucoup de charme au film, il est vraiment sensationnel dans cette ambiance, cette nostalgie des années folles. Un bel hommage au cinéma muet et aux acteurs/actrices de l'époque qui ont, pour beaucoup, difficilement vécu la transition au cinéma parlant. Vu et revu, un de mes films préférés.

Ce film est riche, inspiré et ambitieux, il nous fait découvrir l'émotion du cinéma muet. Le long-métrage cumule les bonnes idées, avec spoiler: le son durant la scène du rêve
, l'utilisation des intertitres ou même le montage qui est utilisé à bonne escient. Le film arrive à être comique spoiler: (complicité entre George Valentin et son chien)
tout en étant muet.
Même si John Goodman et Bérénice Béjo sont excellents, c'est véritablement Jean Dujardin qui crève l'écran. Hilarant, émouvant, brillant, le comédien incarne à la perfection son personnage. Je pense à la scène où George va voir pour la première fois un film parlant. Il est mort de rire durant toute la projection. Quand son producteur lui dit que c'est l'avenir, il répond "Si c'est ça l'avenir, je vous le laisse". Cette séquence montre l'ignorance de l'acteur, encore au sommet. C'est la menace de l'égo.
Michel Hanazavicius réalise incontestablement son meilleur film, récupérant au passage, 6 César, 3 Golden Globes et 5 Oscar. Ce film est un vibrant hommage à des acteurs comme Fred Astaire ou Gene Kelly et une réussite à tous les étages.

Comme je l'ai déjà écrit dans une autre critique, je n'aime pas du tout Jean Dujardin, son jeu comme le reste. Pourtant je me devais de voir un film qui traite d'une période tristement célèbre du cinéma : la fin du muet.
Force est de constater que c'est quand Jean Dujardin se tait qu'il est encore le meilleur, le mime Marceau n'avait qu'à bien se tenir ! Bien dirigé et surtout parfaitement accompagné de Bérénice Bejo qui aurait mérité bien des récompenses, Dujardin arrive à nous faire vivre le personnage un peu à la mode Citizen Kane, film que The Artist peu rejoindre à mon sens sur les étagères de toute vidéothèque qui se respecte.
Il est simplement dommage que cet acteur ne soit pas capable de recevoir correctement une récompense si peu attribuée à des acteurs Français : un Oscar se mérite et surtout se reçoit comme il se doit, prononcer une série de mots orduriers n'était pas de circonstance.

Hazanavicius réussit à faire revivre le Hollywood des années 30, Dujardin et Béjo ont un immense talent comique et dramatique.

Hollywood, les années 30 ; Georges Valentine est une star du cinéma muet. Malheureusement sa notoriété est menacée par l'arrivée du parlant et d'une nouvelle céébrité : Peppy Miller. Arriveront-ils à vivre ensemble : Georges Valentine et Peppy Miller ? Le muet et le cinéma parlant ?

Michel Hazanavicius rend hommage à un âge d'or du cinéma : la période du muet. Néammoins, le moment choisi donne une forte émotion dramatique car les cinéphiles le savent, le parlant est un bouleversement dans l'industrie cinématographique. A partir de là, l'histoire du film semble être toute tracée : une lutte entre deux géants, l'art du muet et la vitalité du parlant. Les acteurs en tête d'affiche (Jean Dujardin et Bérénice Béjo) sont captivants et leur jeu, fait de mimiques et de regards, fascine. Cerise sur le gâteau, la photographie est un chef d'oeuvre tant elle est authentique.

A sa sortie en 2011, ce film muet en noir et blanc de Michel Hazanavicius a été salué par la critique et obtenu de nombreuses récompenses (Oscar et César du meilleur film notamment). L’hommage à l’univers hollywoodien des années 1920 avec l’avènement du cinéma parlant y est sans doute pour beaucoup. A ce titre, il est difficile de ne pas voir dans ce long-métrage les multiples références à la comédie musicale « Chantons sous la pluie » sortie en 1952. Il convient également de saluer les prestations remarquables de Jean Dujardin et Bérénice Bejo, dont les mimiques et autres chorégraphies sont juste parfaites. Bref, un film original qui mérite son succès.

THE ARTIST (2012): 1927, Hollywood, George Valentin (Jean Dujardin) est une grande star du cinéma muet. Tout lui sourit. Mais bientôt, son avenir sera menacé par l'apparition du cinéma parlant. Un bel hommage mettant en évidence le malaise enduré par tous ces acteurs du cinéma muet. Des artistes ne sachant s'exprimer que par le langage du corps, et totalement démunis par cette nouvelle technologie. Des bruits de fond sublimés, le crissement d'une chaise sur le sol, le souffle du vent, le choc d'un verre sur une table, des sons très reconnaissables, malheureusement, à cette époque, on découvrira que certaines stars possédaient des timbres de voix inadaptés, inutilisables, un problème très bien symbolisé dans ce film par cette plume planante dans un long silence, et touchera la réalité d'un sol dans un bruit inattendu. Un monde cinématographique en pleine mutation, demandant à ses anciennes vedettes de se retirer pour faire place à de jeunes talents, créant alors une décadence, synonyme d'une grande souffrance, comme ces larmes de pluie tombant sur cette photo d'un acteur dépassé, métaphore d'un radeau de survie flottant sur le sol, prêt à se noyer, à disparaître. Ce long-métrage en noir et blanc n'aura pas besoin de dialogue, son charme se fera par des images mouvementées, une perfection d'une mise en scène très vivante, des regards submergés d'émotions, un orchestre, acteur musical essentiel aux différentes situations. Une romance contrariée, émouvante, bouleversante, magnifiquement représentée par le couple Bérénice Bejo/Jean Dujardin. Un film muet sur le destin des acteurs d'une époque, bien imagé, qui deviendra très bruyant suite à son succès retentissant lors de sa sortie en salle.

Idée géniale de rejouer le monde du silence dans notre monde si bruyant. Jean Dujardin parle brillamment la langue des signes et Bérénice Béjo excelle au jeu de jambes. C'est aussi un hymne à la fidélité : celle de l'artiste à son art, du petit roquet à son maître, du vieux serviteur à Monsieur et même de la femme à son amour. Et la fin est si émouvante que je me suis noyé dans mes larmes. Une chose est sûre en tout cas : ce film n'est pas près de viellir !

Le pari était osé, sortir un film muet noir et blanc au XXIe siècle, là où le public, obnubilé par l'action ou la science fiction par exemple ne connait pas du tout ce genre. C'est finalement un pari hautement réussi, le résultat est époustouflant ! On peut s'attendre à un ennui total, à une monotonie pesante, il n'en est rien. Avec un fond musical quasi omniprésent mais agréable, rythmant bien l'action, l'histoire aussi simple soit-elle se suit avec intérêt. L’idée de minimiser les dialogues explicitement écrits est excellente, et brillamment remplacée par des interactions bien orchestrées nous laissant deviner ce qui est en train de se dire. Jean Dujardin y est pour beaucoup dans cette réussite, lui qui adore grimacer a trouvé là l'occasion parfaite d'exprimer son talent artistique. La parole étant bannie, c'est son jeu d'acteur qu'on suit scrupuleusement, et autant dire que malgré l'handicap imposé, il exprime parfaitement les émotions et pensées du personnage, il parvient à nous faire rire aussi, nous démontrant ainsi ses capacités phénoménales à manipuler son visage pour qu'il soit très efficacement expressif. Une performance exceptionnelle bien aidée par une très bonne Bérénice Bejo, des acteurs américains expérimentés bien utiles à la qualité de cette belle prestation artistique, et aussi Uggie qui est...le chien, acteur très important dans cette histoire qui remplit à merveille son rôle. On aurait peut-être souhaité une intrigue un peu plus riche, qui stagne un moment donné, ne sachant pas par où rebondir, c'est le seul petit défaut que je lui trouve. Petit car on est en 2011, ce n'est pas un film muet à proprement parler, mais une sorte d'hommage au genre, une ode nostalgique qui nous pousse, nous, public à s'y intéresser, en nous charmant par des aspects positifs inattendus. Petit car la réalisation est impeccable, les quelques surprises et clins d'oeil qui nous sont réservés appréciables, l'image et les plans sont d'une maîtrise parfaite. Il y a de quoi rester sans voix devant cette prouesse réalisée avec beaucoup de goût, nous prouvant qu'au délà de l'effet de mode, une bonne oeuvre cinématographique demeure intemporelle.

risque pas du tout pour l'originalité sa ont est d'accord moi perso je trouve Jean Dujardin à son niveau dans la comédie tant qu'il reste bien sûr dans se registre. Le chien pour moi est le second meilleur rôle voilà parce-que Bérénice bejot pour moi n'a rien à faire dans le film encore une histoire de pistonnage bien sûr ils sont ensemble avec hazanavicius le copain copain ont connait dans le cinéma bref jpense que se film a été survenu ce n'est qu'en pâle copie de certains films du même genre et encore ils auraient pu faire mieux mais bon rien de dramatique mdr.

"The Artist" suit la piste du "rise and fall" avec d'un côté l'ancienne gloire du film muet dépassée par la jeune star montante du film parlant (que l'on entendra jamais). On retrouve bien les fameuses mimiques de Dujardin déjà explorées dans les deux OSS, et autant dire que dans un film muet c'est ce qu'il y a de mieux à offrir. Les danses chorégraphiées rappellent bien les origines d'Hollywood et de Broadway. On reconnait certaines excentricités très bien vues de la part d'Hazanavicius dans la mise en scène, réussissant par moments à sortir du formatage dû à la coproduction Langmann-Weinstein (quel magnifique duo). C'est vrai que ce film a certainement bénéficié de circonstances pour obtenir l'Oscar mais si il a permis aux américains de se rendre compte du talent de Jean Dujardin et Bérénice Béjo, c'est déjà une bonne chose. Le personnage principal du film restant pour moi Uggy, rarement un chien n'aura été aussi bien utilisé dans un film. Mais globalement on ne peut qu'être sensible à l'équipe derrière le film, en plus de la présence de John Goodman et James Cromwell, même si l'absence de textes en dehors des plateaux est pour moi plus un handicap qu'un avantage.