Avis : L'Art d'aimer - Page 6

Une série d'histoires de couples qui s'entremêlent (les histoires, mais les couples aussi). Avec Emmanuel Mouret on passe toujours un moment agréable, c'est léger, une sorte de croisement entre Woody Allen et Francois Truffaut. Les comparaisons sont élogieuses, mais il manque un petit quelque chose. On y voit des personnages qui ne travaillent pas, qui ont des appartements sublimes, voire du personnel de maison et qui ont des "Gros" soucis de coeur. Se serait attendrissant si cela n'était pas aussi bobo, qui peut s'identifier vraiment ? Bon je m'énerve un peu, mais j'aime bien quand même. Qui a dit que le cinéma devrait être un documentaire sociologique pointu uniquement ?

Plein de livres partout dans les décors et au moins deux personnages libraires, quoi de plus normal pour un film tout en écriture où même la voix off ( Torreton himself ) est bienvenue. De longueurs inégales, les 6 saynètes se laissent voir sans baisse d'intérêt, défaut souvent inhérent aux films du genre et, à condition de ne pas être allé le voir en espérant un mode d'emploi genre " Comment réussir en amour", on passe plutôt un bon moment.

mouais, bon jai pas grand chose à dire.. Ce n'est pas mauvais.

Par opposition au ton régurgitant des films de Rohmer. L'Art d'aimer est sans son esprit et sans intelligence. Les mots sont insipides et inutiles qui viennent au public pour relier des morceaux aléatoires et douloureux à écouter. Et la musique de piano incessante de Mozart et Chopin pour donner un peu de classe au film ou fournir un contrepoint ironique est comme une sorte d'abus musical. François Cluzet, Julie Depardieu et Ariane Ascaride des acteurs talentueux sont complètement gaspillés. Car ils servent la marionnette unidimensionnelle manipulée par le réalisateur pour accomplir sa tentative désespérée d'être humoristique alors qu'il est simplement ennuyeux. Ce film est le problème des snobs de cinéma qui l'ont injustement félicités mais qui n'ont vraiment aucune idée du comportement des êtres humains...

Des situations aussi improbables les unes que les autres qui deviennent vite lassantes. Les dialogues sont d'une niaiserie absolue. Que dire de plus ? Pas grand chose si ce n'est que ce film est à éviter.

ça ressemble à du Rhomer , avec la voix-off, les relations complexes entre couples , le jeu des comédiens , mais ce n'est que du Mouret ! enfin on passe un bon moment avec ces scénettes ou la musique tient une place importante et bien agréable d'ailleurs .

Une addition d'historiettes sans surprises, une succession de vignettes pour tâcher de garder le spectateur en éveil. Heureusement le jeu des acteurs relève le niveau, mais ce film ne laissera pas un souvenir impérissable. Le démarrage est intéressant mais le soufflé retombe assez vite, d'autant que certaines parties apparaissent clairement sous-développées. Dommage.

La force d'Emmanuel Mouret, c'est la sensibilité et la grasse avec laquelle il parle de l'amour. Ses précédentes réalisations étaient réussi dans le sens où il y avait tout un tas de normes que se donnent les êtres humains pour éviter que les différentes histoires d'amour se chevauchent. Dans ce film, je regrette le format, trop court à mon goût, et un sur-casting, c'est à dire qu'on se perd vite dans les pensées de chaque personnages, ce qui fait, et c'est vraiment dommage car il y avait là un vrai potentiel, que des longueurs apparaissent. Il reste néanmoins largement au-dessus des comédies romantiques du moment, et on a déjà hâte du suivant!

Un petit bijou ! Film pétillant d'intelligence...
En opposition au titre du dernier Christophe Honoré, je me demande si "LE MAL -AIMER" n'aurait pas été plus approprié ?
Mon Dieu, quelle difficulté à accorder les appels à la sensualité avec les sentiments...Rien n'est simple et les personnages ne veulent (pratiquement) jamais s'aimer...au même moment! Ce serait trop simple.....
Toujours cette dualité, corps et esprit !!! ???

De l'esprit, du brillant, de la finesse, le sourire toujours au bord des lèvres, le film en est rempli.
La place de la musique dans l'expression des sentiments, tout y est!

Même si je donne une mention spéciale à Frédérique Bel, époustouflante dans son rôle de "nunuche cérébrale" que François Cluzet (excellent) aimerait "étrangler" toute la distribution est excellente.

Quel moment agréable que ce marivaudage; un cousinage avec le cinéma décalé de Sophie Fillières ? (Gentille, un chat est un chat)

Une multitudes de péripéties amoureuses mises en scènes par de petites histoires et personnages diverses. C'est frais, cocasse, drôle même parfois.
La voix narrative tout au long film ne dérange en rien au contraire! Ca donne une petite dynamique aux histoires comme si elles étaient comptées. Tout comme la musique et les phrases qui séparent les histoires.
Bref, un bon moment, une belle surprise!

« On ne badine pas avec l'amour » disait Musset, on ne devrait pas non plus faire un film dessus quand le résultat donne L'art d'aimer, le dernier long d'Emmanuel Mouret. Cinq petites histoires sont censées symboliser la complexité des sentiments mais également la difficulté des femmes à tromper leurs conjoints. Filmées la plupart du temps en plan-séquence avec une caméra fixe, les scènes auraient pu être plaisantes à regarder et donner un certain intérêt au propos que le réalisateur a voulu traiter. Mais il n'en est rien. Les personnages et les situations dans lesquelles ils se trouvent sont trop excessives et surréalistes pour qu'on puisse s'identifier à n'importe quel protagoniste. La mise en scène est bien trop théâtrale. Pour ce qui est des dialogues, on a tout simplement l'impression que les acteurs se renvoient la réplique sans trop y croire, comme si nous assistions encore au casting et non au véritable tournage. Certains acteurs pâtissent donc de cette écriture de très moyenne qualité (Cluzet, Depardieu), mais d'autres sont réellement médiocres (Godrèche, Bel). Et même si l'idée du scénario chorale peut être une bonne chose pour universaliser ce thème, il est malheureusement tiré par les cheveux et rend le récit encore moins crédible. Par ailleurs, alors que le film souhaite traiter du sentiment amoureux, nous avons seulement affaire ici à la sexualité et au rapport adultère, ce qui donne un résultat flou et incomplet. On peut remercier le cinéaste de n'avoir fait durer son film qu'1h25, car certains seraient partis de la salle bien avant. Ils n'auraient d'ailleurs rien loupé vu la fin, totalement bâclée.

Première fois que je "tombais" sur un film de Mouret, sans connaître du tout le style du bonhomme ; j'ai donc été perturbé par le côté bobo et masturbation intellectuelle. Par contre il faut reconnaître une certaine fraîcheur dans le propos et une originalité dans la mise en scène de "L'art d'aimer".
Ces tranches de vie juxtaposées sont hélas inégales (mention à F Cluzet et Frédérique Bel).
Le casting (notamment féminin) ne me parlait pas trop et ne m'a pas aidé à apprécier cette œuvre décalée.
D'ailleurs, j'ai vu depuis "Un baiser s'il vous plaît", avec des actrices que j'apprécie davantage, et comme par hasard j'ai été beaucoup plus séduit (en outre car j'étais moins décontenancé par le marivaudage élégant de Mouret).

L'univers d'Emmanuel Mouret avec un film très bien construit même si le début peut paraître un peu poussif. En fait c'est plutôt bien, ça permet de faire connaissance tranquillement avec les différents personnages auxquels on s'attache vite. Les différentes histoires fonctionnent bien et le dénouement est bien amené. C'est sympa de temps en temps de voir un film dans lequel le réalisateur pose sa caméra puis laisse l'action se dérouler. Je conseille bien sur !

Pas fan pour 2 sous des films romantiques j'ai trouvé celui-ci excellent.
Les décors et les costumes sont soignés, presque théâtral, c'est d'ailleurs un film à sketchs ou à histoires tout du moins, qu'on croit séparer les unes des autres, puis finalement qui s'imbriquent plus ou moins à la fin.
Ce n'est pas du tout ennuyeux, c'est au contraire plein de vie et très dynamique.
Je recommande.

Des scénettes plus ou moins longues facon piece de théatre sur un sujet qui nous apporte diverses réactions grace a ces acteurs tous bons dans leurs facon de vivre (ou pas) l'amour... Un tandem, Bel-Cluset tres réussi, une Godreche qui m'a enfin bluffé quand a son jeu. Un bon petit moment de cinéma, trop court meme...