L’escapade hollywoodienne de Jeanne Rinaldi, comédienne qui décide d’aller trouver la nana qu’elle double (jouée ici par une très charmante Nikki DeLoach) afin de convaincre celle-ci de revenir sur sa décision. Décision étant de quitter une série télé à la noix mais qui rapportait un max de flouze. Bon, on va pas tortiller du popotin pendant 107 ans, le seul but d’ « Hollywood », c’était de récolter le maximum de pognon possible en plaçant des billes sur un duo formé par deux des humoristes les plus populaires de ces dernières années. Jamel Debbouze d’un côté, et Florence Foresti de l’autre. La première chose que l’on peut dire, c’est que la rencontre entre les deux ne fait pas pschitt, mais ne fait pas non plus beaucoup d’étincelles, pour la simple et bonne raison que ce film, c’est plus l’occasion de voir un one-woman show (sous toute réserve quant à l'exactitude du terme) à la Foresti qu’autre chose, car l’humoriste est partout, se démène comme pas possible. En ce qui me concerne, j’avais peur, très peur même très peur de me retrouver face à un énorme navet à m’en coller un mal de crâne des feux de Dieu. Mais je reconnais que je suis surpris, car à mon goût, « Hollywood » ne s’avère pas être si désagréable que ça. Mais il faut bien garder en tête que nous n’avons pas droit à de l’humour recherché. Parce que l’humour recherché, les répliques bien appuyées, c’est pas la marque de fabrique de Debbouze et de Foresti. Concernant Jamel, il est plus supportable que dans la plupart des autres films comiques dans lesquels il a joué, et c’est important de le signaler. Quant à Florence Foresti, elle était la personne nécessaire pour insuffler de la fraîcheur et du tonus à un film qui ne serait rien sans sa présence. Trois conditions sont nécessaires si vous voulez vous divertir devant « Hollywoo »: être de bonne humeur, être dans de bonnes dispositions et surtout ne pas être exigeant. Si vous ne respectez pas ces trois critères, n’essayez même pas, c’est perdu d’avance !