Derniers Avis : La Conquête - Page 7

Si l'on ne connaît rien de l'épisode pré avènement de N.Sarkozy au pouvoir, on apprend des choses notamment sur ses rapports avec Cécilia et avec les autres personnalités de la droite. Malheureusement le film n'apporte pas de vrai point de vue et un documentaire aurait pu suffire, cependant, à noter la prestation des acteurs époustouflante pour chacun qui donne un peu plus de relief à un film finalement très pauvre dans sa mise en scène.

L idée est plutôt bonne mais je reste un peu sur ma faim , on apprend quasiment rien . Les acteurs sont plutôt pas mal dans l ensemble mais il manque quelque chose pour que ça décolle vraiment .

L'intérêt du film est de voir comment grâce à de beaux discours, en flattant l'égo des gens, en se ralliant de grands hommes mêmes ennemis comme Jaurès et Blum, on parvient à ses fins. Les buts uniques étant la soif de pouvoir et l'intérêt de son clan. La démocratie n'en sort pas grandie, les peuples mesurant de plus en plus les cataclysmes engendrés par cette société de "winners".

On retient de "La Conquête" son côté sarcastique et ironique, fait de dialogues bien ciselés à l'humour vachard. Il ne s'agit pas du portrait d'un homme ou d'une classe politique, mais plutôt d'une satire basée sur des situations et des rivalités connues de tous. Le film se regarde avec plaisir sans pour autant que l'on apprenne grand chose de nouveau. On regrettera simplement la trop grande place prise par les problèmes de couples entre Nicolas et Cécilia Sarkozy. "La Conquête" est porté par une interprétation magistrale de Denis Podalydès qui fait oublier quelque peu les imperfections du scénario.

Une oeuvre de politique-fiction réaliste au maximum, qui nous entraine au coeur du monde politique. Le casting est haut de gamme et les dialogues percutants.

Entre réalité et fiction, le métrage nous montre la façon de penser d'un politicien désirant accéder au pouvoir suprême. Denis Podalydès est fantastique et le casting, aux petits oignons. Une histoire de politique fiction peut-être pas si éloignée de la vérité ? Beaucoup de phrases cultes à retenir... :)

L'exercice aurait pu être intéressant si Xavier Durringer s'était fixé un cap à suivre. Durringer et Patrick Rotman ont décidé de se focaliser sur les coulisses de la conquête du pouvoir entre 2002 et 2007 autour des relations du futur Président avec Jacques Chirac, Dominique de Villepin et Cécilia, ce qui oriente le film vers un style assez inédit en France.
Tout réside finalement dans la capacité des acteurs à se fondre dans leurs personnages : parvenir à les incarner sans aller jusqu'à la caricature, ce qui plutôt réussi d'ailleurs. Podalydès parvient à réaliser une performance assez bluffante pour jouer le Président en arrivant à reproduire sa gestuelle et sa manière de parler avec précision. Samuel "De Villepin" Labarthe et Bernard "Chirac" Lecoq sont eux aussi très convaincants.
Seulement le film ne va nulle part et s'amuse juste à reproduire des scènes à partir d'informations connues ou d'autres qui auraient pu être pêchées dans le Canard Enchainé. Il s'agit finalement plus d'une sorte de docu-fiction politique ou de reconstitution plutôt que d'un film à proprement parlé.

Rien de bien nouveau là dedans. Rien de bien motivant ou exaltant non plus dans cette triste histoire qui nous est racontée. La distance prise avec le personnage fictif/réel de Sarko n'est jamais la même, si bien qu'on finit par décrocher complètement. Ne plus savoir si c'est un homme véritable, avec des sentiments, des pensées propres, ou simplement ce petit robot comique qui ressent une rupture de la même façon qu'un triomphe, et dont le ton monocorde perd l'oreille du spectateur.
Les clichés sur ces hommes politiques sont récurrents. On a davantage l'impression d'assister à la mise en scène de leurs caricatures, qu'à leurs vraies personnalités.
Dommage. Mais deux étoiles pour le jeu de certains acteurs (même si ça ne colle pas au registre du film).

Le film prend clairement le tour d'une comédie à l'image de la musique fanfaresque en diable. Et effectivement on s'amuse dans ce théatre de marionettes ou l'on est bluffé des imitations parfois étonnantes (Samuel Labarthe qui interprète Villepin mais aussi Girardot/Guéant, Florence Pernel/ Cécilia ou encore Saida Jawa/ Dati).Le problème vient d'un assemblage de scène sans fil conducteur, et on aurait aimé une critique plus poussé des connivences entre politiques, médias et puissants. On sent à peine les jeux de stratégies, on se nourrit juste de quelques "punchlines". Et pas sur que le film vieillisse bien....

Un film plutôt intéressant, mais qui résonne parfois comme un pétard mouillé. Il n'est pas spécialement éloge ou brûlot, même si consacrer 1h30 à une personne la rend inévitablement sympatique. Podalydès est excellent(il force un peu sur la gestuelle tout de même en imitant Canteloup imitant Sarkozy), Bernard Le Coq est incroyable dans le rôle de Chirac et montre que les réal feraient bien de l'employer plus souvent au ciné au lieu de le blacklister car venant de la télévision. Plutôt amusant, on réussit vraiment à reconnaître le staff du futur président, entre Frederic Lefebvre et Rachida Dati. Le film ne nous apprend pas grand chose, l'animosité Sarkozy/de Villepin, les rapports tendus avec Chirac, la relation tumultueuse avec Cécilia, bref c'est pas neuf, tout ça. Le portrait de Sarkozy n'est pas non plus accablant ou très marquant. On peut donc se demander si cela méritait un film ou si il n'aurait pas plus trouvé sa place dans les fictions originales produites par Canal comme le très bon téléfilm sur l'assassinat de Yann Piat avec Karin Viard. En effet, tout cela reste de l'histoire immédiate et ce film perdra certainement tout intérêt avec les années. Un bon film politique, mais le sujet était trop délicat(car trop récent) pour en faire une oeuvre palpitante. Dans ce style, on peut donc préférer Les marches du pouvoir avec Ryan Goshling et George Clooney.

Si vous vous attendez à des révélations sulfureuse, passez votre chemin. Si vous cherchez à comprendre quel animal politique était Sarkozy mais aussi et surtout quel animal blessé il pouvait être foncez ! Entre un bon Guignols de l'info et un polar politique, Xavier Durringer s'offre un film fascinant ou Podalydès est magique.

Je viens de voir le film et honnêtement je ne comprend pas pourquoi il n a pas été récompensé je l ai trouvé génial certes il s agit d une synthèse filmée de tous les journaux français entre 2002 et 2007 mais j ai trouvé l interprétation de Denis podalydes exceptionnelle autant j adore Omar Sy et je suis ravie qu il est eu le césar mais honnêtement Denis podalydes le méritait amplement car quel rôle de composition !

Que l'on aime ou pas Sarkozy, force est de constater que ce film est une réussite. Retracer son ascension au pouvoir en décryptant le personnage est fort appréciable et instructif. On y apprend les différent conflits, l'impact familial... La performance globale des acteurs est convaincante et la mise en scene est efficace. On ne s'ennui a aucun moment.
Un film a voir. Par contre les allergique a la politique peuvent passer leur chemin!

Sans intérêt, le film ne fait qu'effleurer les aspects de la conquête du pouvoir. Le réalisateur se contente de juxtaposer les moments qui ont fait le "buzz" à l'époque et de contextualiser les petites phrases déjà très bien commentées par les journalistes politiques. Aucun regard nouveau n'est apporté et le véritable sujet (les arcanes du pouvoir et les rouages très fins d'une bataille politique) n'est pas abordé. Les acteurs, quant à eux sont trop occupés à imiter et en oublient l'incarnation et le jeu.

Faire un film sur un homme d'état est toujours délicat, qui plus est quand l'homme en question est toujours en fonction. Cela demande un certain recul, de la poigne, de l'énergie, un semblant de mise en scène et avant tout un point de vue. Le réalisateur de l'excellent "J'irais au paradis car l'enfer est ici" échoue malheureusement à cet exercice. Si sa vision d'un monstre d'orgueil et d'ambition voulant donner un nouveau visage à la politique n'est pas totalement inintéressante (d'autant que Podalydès s'en sort avec les honneurs dans un rôle extrêmement casse-gueule), sa satire manque de souffle, de rythme, n'arrivant jamais à rendre son sujet exaltant, enchainant les séquences faciles et attendues, qui plus est trop écrites et pas assez mises en scène, pas aidée par des seconds rôles pour qui interprétation rime avec simple mimétisme.