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    Dharma Guns
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    2,5
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    12 critiques spectateurs

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    La_Mort_Dans_L_Oeil
    La_Mort_Dans_L_Oeil

    26 abonnés 248 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 mars 2011
    Malgré quelques essoufflements passagers et enlisements abscons abusifs, ça restera toujours plus séduisant et étourdissant que les 3/4 de ce qui se projette sur les écrans, qu'on le veuille ou non. Et de toute façon quand on se rend à la projection, ça fait partie du deal. C'est comme ça, c'est son trip, c'est l'obstination de toute une vie, la fidélité à des choix. Montage remarquable
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    3 415 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 octobre 2020
    Délicieux casse-tête expérimental de l'icône Underground FJ Ossang. Le film raconte une sorte d'odyssée cathartique une relecture du mythe d'Orphée et d'Eurydice et aussi une descente dantesque aux enfers. C'est un voyage dans le monde des morts dans lequel le héros joué par Guy McKnight sous réserve de la suppression de sa vie découvre que c'est le résultat d'une expérience génétique. Ossang privilégie les images en noir et blanc et une utilisation prudente du cadrage classique et des techniques d'ouverture et de cadrage comme les réalisateurs de l'expressionnisme allemand et du cinéma muet. Il mêle son univers entre romantisme sombre et cyberpunk post-apocalyptique aux rêveries raffinées d'un Jean Cocteau, J. Frankenheimer, Carol Reed et Peter Tscherkassky. L'histoire est intéressante mais l'atmosphère claustrophobe et dense du film répond parfaitement à la construction de l'intrigue. Dans l'univers parallèle Ossang joue bien en ajoutant plus de dimension à son personnage qui est dans un état comateux suspendu entre la vie et la mort sur une table d'opération. Dans la dernière section Ossang rassemble toutes les pièces et laisse encore place à l'interprétation. On pourrait dire que tout va un peu trop parfaitement. Peu est laissé à l'imagination et tout est parfaitement arrondi. Un joyau sombre d'Ossang...
    Cart2on
    Cart2on

    4 abonnés 44 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 13 mars 2011
    Chiant mais bonne scène avec bonne musique au début. Il suffit de regarder la bonne annonce.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 9 mars 2011
    Un etrange mélange entre un mauvais téléfilm et un film d'art et d'essai. C'est bourré de belles références a l'expressionisme et la littérature 70, mais le jeu des acteurs est catastrophique et les effets de style sont poussifs, du coup on s'ennui, ca finit par en devenir ridicule.. On est bien loin d'un Guy Madin. En plus les images sont sublimes mais rien ne les lie, aucun rythme et du coup aucune poesie, là
    aussi on est a des années lumiere de ce qu'arrive a évoquer Burroughs. En fait ce film m'a laissé l'impression d'une curiosité raté.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 21 mars 2011
    Ne vous laissez pas tromper par la bande-annonce: ce film est mou.
    Pas de dialogues ni de scénario ou presque, c'est travaillé pour être un genre d'art contemporain. Ça durerait 20-30 minutes, ça passerait, mais presque deux heures on s'ennuie ferme.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 30 avril 2011
    Je ne sais pas si ce film est parfait mais je le trouve superbe sous toutes les coutures. le cinéma d’Ossang peut rappeler celui de très grands avec pourtant tellement d’originalité- et l’homme n’a même pas l’air d’avoir la grosse tête. allez voir ses films qui font chatoyer l'argentique, palpiter la bande son et résonner des fictions ouvragées en arabesques et pointillés.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 1 avril 2011
    Cinéaste atypique mais aussi poète, musicien et écrivain imprégné de culture punk, F.J. OSSANG met en œuvre dans son quatrième long métrage – Dharma Guns – un univers rare et personnel, aussi beau qu’indéchiffrable, un cinéma de fulgurance oscillant entre immédiateté et opacité.

    La première séquence nous plonge littéralement dans l’œuvre, entre le ciel et l’eau du lac, entre réel et imaginaire. Un personnage glisse sur les flots, tiré par un hors-bord où une femme mystérieuse tient les commandes. La caméra est immergée et le passage au noir et blanc se fait, comme pour marquer une distance envers la réalité. Commence alors une très belle scène, mythe d’Orphée revisité, qui s’achève sur un choc, une déflagration, et la chute du personnage. Comateux, transporté en ambulance, il commencera à divaguer. Le film sera à l’image de ces hallucinations : fiévreux et irrationnel. Une perte de repère est à l’œuvre dans ce scénario somme toute assez indigeste qui peut être vu comme le prétexte heureux de l’apparition d’une forme expérimentale et intrigante. Car c’est avant tout d’image et d’atmosphère qu’il s’agit. Les personnages évoluent, se rencontrent, dans une sorte d’ « interzone » apocalyptique et paranoïaque où les initiales DG mènent la danse. Que ce soit pour signifier d’énigmatiques Dharma Guns qui semblent assiéger les humains, ou pour désigner les doubles génétiques qui prolifèrent. Une contamination est en jeu, chimie et codes-barres côtoient les éléments naturels et les protagonistes – Stan et Jon – partent en « chasse ». Parallèlement, Stan cherche à retrouver Délie, femme fatale de la séquence d’ouverture. Ce voyage intérieur de cet homme entre la vie et la mort est traduit par un univers pictural très travaillé, d’une beauté surréelle et poétique. Régulièrement, les mots s’imposent sur l’écran, obscurs cartons métaphysiques, signes évident du désir d’OSSANG de se rapprocher de l’esthétique du muet (le cinéaste est passionné par l’expressionnisme allemand et le cinéma d’EISENSTEIN), tout comme le montre l’usage récurrent de l’iris. Les projections mentales de Stan affluent, les motifs picturaux se répètent, matérialisant sa pensée, ses songes et le passage de cet être entre deux eaux de la vie à la mort. La caméra tourne, nous étourdit, filme l’attrait de la lumière, le sommet d’une spirale d’escaliers, ou bien le décalage de Stan, hébété, face à d’étranges infirmiers. Les personnages, évanescents, se croisent et se rencontrent dans des lieux frontières, entre deux éléments. Ainsi, Stan et Délie s’enlacent, entourés de tableaux, de dessins en suspension, puis se retrouvent à de nombreuses reprises, évoluant dans une eau laiteuse et opaque, éclairés d’un halo de lumière. L’eau est d’ailleurs l’élément dominant sur lequel semble se construire Dharma Guns, pareil à une longue traversée du Styx. Une épaisse brume recouvre les paysages de l’île et se propage à chaque instant, sublimée par la très belle photographie en noir et blanc. Les flots comme l’eau stagnante (aquarium, « crypte ») sont omniprésents. Dharma Guns crée également un très fort jeu sur les matières, les textures avec son utilisation de la brume, l’eau, les effets de voile – tel ce contrejour récurrent de Stan se détachant sur des rideaux diaphanes – la peau du serpent ou encore les matières des vêtements de Délie. Enfin, la bande-son très rock accompagne parfaitement ces images fiévreuses et oniriques et contribue à créer ces instants de grâce et de jubilation qui font le fort du film.

    Ainsi, nous sommes plongés dans les eaux troubles d’une aventure dont les codes nous échappent, un cinéma à la dérive misant sur la force suggestive de ses images. Dharma Guns est une œuvre déconcertante, qui nécessite de se laisser entrainer par la volupté des images, la poésie hallucinatoire de ce songe aux dépends d’un scénario complexe et déroutant. Car après tout, « L’homme est un dieu quand il rêve, c’est un mendiant quand il dort. ».
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 19 mars 2011
    Le pire film de toute mon existence. Je me suis levé avant la fin, j'ai tenu pourtant longtemps; il ne devait rester plus que quelques minutes. Je sais c'est dommage. Je crois n'avoir jamais fait ça. Mais c'était insupportable. Un film dyslexique. C'est le premier mot qui me vient à l'esprit. Exemple : tu voitures armes quadilatères guns. Vous ne comprenez pas ? Ouf Merci.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 15 mars 2011
    Ce film est superbe, un véritable OVNI à la croisée de Murnau, Cocteau, Tarkovsky et Lynch. Si vous aimez le cinéma d'auteur , celui qui mérite le titre de 7ème art, précipitez-vous. Bien sûr on est trés loin des Blockbusters.
    Ps: et en plus le réalisateur est Français, ça nous change!
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 9 mars 2011
    Aie ! J'ai encore fait l'erreur de me mettre au milieu du rang, hier soir, lors de cette avant première au mk2 Beaubourg.
    Bruyant, prétentieux, maniéré, dialogues insignifiant servant un scénario abscon.
    Du grand cinéma d'art et essai version "vous ne pouvez pas comprendre"
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 13 mars 2011
    Enfin un film qui sort de "l'ordinaire"; chaque image demande un peu d'attention car F. J. Ossang crée des tableaux ; paysages empreints de fantastique ou de fantasmes. L'onirisme voir le surréalisme sont convoqués pour notre plaisir rétinien...j'ai envi de le revoir une 3ème fois!!
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 14 mars 2011
    un ovni! mise en scène impeccable, photo magnifique.
    Les meilleurs films de tous les temps
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