Avis : Las Vegas parano - Page 9

Pas de demi-mesure avec cette œuvre, on adore ou on déteste. Et si on n'accroche pas au délire le temps paraitra bien long...
Psychédélique, complétement déjanté et sans aucune cohérence, il pourrait rebuter les admirateurs de "l'armée des 12 singes", du même réalisateur. Il faut reconnaitre le grand talent de Johnny Deep et une créativité sans limite de Terry Gilliam pour ses trips visuels mais ce n'est pas suffisant pour donner quelconque intérêt à l'intrigue.

Il y a bien longtemps que je n'avais vu un tel désastre ! Ma femme a tenu 20 minutes. Moi je me suis infligé de le regarder jusqu'au bout (en 4 fois 30 minutes, tout de même !) : mon côté masochiste !
Pendant 2 heures Johnny Depp et Benicio del Toro se bourrent de drogues diverses et variées qui donnent à Terry Gilliam l'occasion de filmer leurs délires et leurs visions avec toute la démesure dont il est capable. On se lasse vite de ces scènes de déglingue et le film dure quand même 2 longues heures ! Alors malgré une belle BOF (Jefferson Airplane, Tom Jones, Sinatra, the Yardbirds, Bob Dylan ou les Rolling Stones) je n'ai jamais pu trouver le moindre intérêt à ce film.

Ce film n'est pas simple à noter, soit on est captivé et on adore, soit on est totalement perdu et on comprend pas où on va. C'était plutôt la deuxième option pour ma part, le film utilise très bien les effets spéciaux et les acteurs jouent très bien ! Mais le scénario est comme ses personnages, sous trip !

Voyage psychédélique, gros trip sans queue ni tete ou grande critique de la société des années 60, Las végas parano sera toujours un film qui divise. Une oeuvre complexe pour certains, un délire visuel de Terry Gilliam pour d'autres.
Ce qui est sur, c'est son impact sur le monde du cinéma.
Le film propose en tout cas, une mise en scène inédite et une présentation d'un grand journaliste américain assez controversé.
Avec une trame scénaristique chaotique voir absente, le film se repose plus sur la forme que le fond. On peut apprécier la performance délurée de deux grands acteurs et la réalisation plus qu'inventive du réalisateur.

Las végas parano est définitivement un des plus grands voyages sous drogues du cinéma : incompréhensible pour beaucoup mais marquant pour le plus grand nombre.

pour la petite anecdote, c'est le journaliste, devenu ami avec Johnny Depp qui lui rasa la tète chez lui pour le rôle ).

Un joyeux bordel organisé! on met du temps à rentrer dans le film, car on est direct dans le vif du sujet (un trip hallucinatoire de 1H50). Au fur et à mesure, on se laisse séduire par les prestations topissimes de Benicio del Toro et Johnny Depp, absolument parfaits. De plus, les seconds rôles sont un défilé de têtes connus (voire très connus). Bref, on adore , on déteste, on sait pas trop, c'est glauque, drôle, pathétique, mais subtilement dosé à la fois : Difficile de laisser indifférent ! Une réussite, mais pas un film grand public, c'est sur!

Je suis partagé... A la fois bluffé par la performance de Benicio Del Toro et Johnny Depp que gêné par cette suite de bad trips, qui pour être joliment réalisés, finissent tout de même par être ennuyeux... Mais bon, ce genre de films prend peut-être plus de saveurs lors du second visionnage.

Même avec une bonne connaissance des produits hallucinogènes, je n'ai guère apprécié ce film trop tordu et brouillon à mon gout. Culte? pas pour moi. Le how hight de l'intello des années 90'. ----Juillet 2016----

Un film dont on a l'impression de faire partie du décors, l'histoire coule d'elle même, pas besoin de réfléchir, juste de se cramponner à son fauteuil car l'aterrissage est rude. Le bouquin vaut aussi le coup, voir plus ! On aime ou on déteste, la demi-mesure est rare avec ce film très fidèle au livre de Hunter S Thompson. Pas besoin d'être drogué, ou de l'avoir été, vous êtes en plein délire visuel. Les acteurs sont exceptionnels, la réalisation et la photo également, seule l'histoire pourrait vous laisser perplexe, considérez donc que ce film est un voyage. Bref une épopée tragicomique racontée par un des deux protagonistes qui nous donnera des moments cinéma mémorable. Un film à part sur le cynisme découlant de la fin de la période Hyppie , a regarder au moins une fois dans sa vie !

Terry Gilliam nous avait déjà habitué à ses univers décalés mais il signe, avec "Las Vegas Parano" un véritable trip cinématographique. Et ce délire psychédélique, on y adhère... ou pas. Pour ma part, si l'originalité et la qualité de la réalisation n'est pas à remettre en cause, il n'en va pas de même de l'intérêt de ce long métrage. Les tribulations de ces deux drogués (bien interprétés par et B. Del Torro) lassent rapidement faute d'une histoire qui n'arrive pas à se renouveler et finit par tourner en rond. Le concept trouve donc rapidement ses limites et on ne peut pas faire un film qu'avec cette succession d'images sous acides, encore faut il avoir un minimum de choses à raconter. Ce n'est pas le cas, à mon grand regret.

L'univers de Terry Gilliam est à prendre avec des pincettes. Soit on y rentre à pieds joints en s’enivrant pleinement de ses délires psychédéliques, soit c'est l'overdose assurée au bout de quelques minutes. C'est tout l'un ou tout l'autre. Je me rends compte que je suis plutôt tout l'autre, mais pour rester impartial, j'éviterais de prendre une réelle position sur le sujet Las Vegas parano. Tout d'abord parce que je ne suis pas certain d'en avoir saisis les tenants et aboutissants, mais aussi parce que cette réalisation est tout simplement déroutante. C'est un énorme trip qui vire en psychose névrosée entre un journaliste et son avocat. Tandem de choc. Voire ces deux junkys complétement gelés se droguer avec toute sorte de substances du début à la fin prête à sourire les vingt premières minutes. Mais cela devient vomitif à la longue. On en perd le fil. Johnny Depp et Benicio Del Toro semblent à leur aise en interprétation freestyle, mais j'avoue qu'il y a du pathétique là dedans, c'est un joyeux bordel à l’enthousiasme en vase clos. Un récit régressif et totalement déluré à la sauce Monty Python, emblème des 70's, auquel il faut être sacrément fan pour en apprécier l'humour. Trop atypique. 2,5/5

Décidément, les délires de Terry Gilliam, ce n'est vraiment pas mon truc ! Je n'ai pas vu tous les films du réalisateur (uniquement les plus connus je pense) mais c'est en tout cas une nouvelle déception d'un de ses films cultes, et même culte dans le cinéma en général d'ailleurs. Sorti en 1998 et adapté du roman "Fear and Loathing in Las Vegas: a Savage Journey to the Heart of the American Dream" de Hunter S. Thompson (que je n'ai d'ailleurs pas lu et que ne pourrai donc pas comparer au film), le film nous présente un journaliste et son avocat qui font un trip à Las Vegas, leur voiture remplie de drogue. Voilà, il ne va pas falloir chercher plus loin car il n'y a que ça, que des délires et de la drogue pendant près de deux heures. Du fait des très bonnes critiques et surtout de la popularité du film, j'étais impatient de le découvrir et j'ai foncé les yeux fermés, ce que ne n'aurais pas du faire ! Effectivement, les déceptions viennent souvent du fait que l'on nous a auparavant survendu une œuvre, on s'attend alors à quelque chose d'extraordinaire et nous sommes forcément déçu. Attention, je ne veux pas non plus contrarier les fans du film, je ne dis pas que ce film est nul ou à jeter, il possède sûrement beaucoup de qualités mais ce n'est en tout cas absolument pas mon délire et je dois dire que, toujours en ce qui me concerne, un seul visionnage suffit amplement ! En ce qui concerne la réalisation, il n'y a rien à dire, je n'aime pas le style du réalisateur mais je dois avouer qu'il fait toujours un excellent travail de ce côté-là dans ses films. Les délires psychédéliques des personnages sont en effet très bien retranscrits à l'écran et le film vaut à la limite le coup pour tous ses délires visuels. En revanche, en ce qui concerne le scénario, je n'y ai vu aucun intérêt, tout simplement. Je ne sais pas si le bouquin est également construit de cette manière mais je ne suis à aucun moment rentré dans l'histoire (qui est pratiquement inexistante d'ailleurs, je ne vois pas où est le but du film) et je ne me suis pas non plus attaché aux personnages. Le film m'a donc paru très long et je me suis plus ennuyé qu'autre chose. Du côté des acteurs, nous avons principalement Johnny Depp et Benicio del Toro qui sont excellents dans leur personnage. "Las Vegas Parano" est donc un film très particulier qui n'est pas susceptible de plaire à tout le monde.

A l'instar de ses personnages, le film frôle la sortie de route en permanence. Les effets de caméra de Gilliam, s'ils sont particulièrement en accord avec le niveau des drogues ingurgitées et renforcent le côté hallucinogène, ne peuvent compenser une histoire foutraque et sans liant autre que la poudre, qui prétend déconstruire le rêve américain avec humour mais n'y parvient pas toujours à force de trop appuyer ses effets. Les acteurs sont à fond, c'est entendu; le scénario est délirant à l'extrême, nous sommes d'accord; cela étant, la barque est trop chargée, le film traîne un peu trop en longueur par moments et l'on finit par perdre un peu le fil à se demander quelle est la finalité de l'histoire.

Je dirais avant de donner ma critique quand je n'accroche pas au style de Gilliam. Ses films sont trop ancrés dans le fantastique et le psychédélique pour que je les apprécie. C'est bien dommage quand on sait qu'il est un ancien membre des Monty Python. Il choisit pour thème la drogue qui regorge d'idées farfelues où il peut créer ce qu'il y a de plus bizarre, dans une époque bien choisie, celles des hippies avec une bande-son spéciale. Mais ici il n y a qu'un thème et pas d'histoire ; seulement une vision déjantée de la cavale du duo Depp/Del Toro en proie à d'étranges hallucinations : ceci est le seul prétexte que Gilliam prit pour réaliser le film. La voix-off ne sert pratiquement à rien. Sa réalisation est correcte, même si l'abus du grand-angle et du cadre renversé donne la migraine à un moment. J'ai compris qu'il fallait être dans un sale état pour que ce film soit regardable et "compréhensible". Les gens ont de bonnes raisons de ne pas l'aimer, mais il est un peu mieux que les autres tout en restant moyen.

Film décalé réalisé par un habitué. Le scénario n'existe pas, l'ambiance du film est finalement agaçant malgré de bons acteurs et leur performance. Pour les amateurs mais loin d'être incontournable.

Les films de Terry Gilliam ne se ressemblent pas mais contiennent tous ce brin de folie qui les caractérise tant. Avec "Las Vegas Parano" il adapte l’un des romans de l’écrivain et journaliste Hunter S. Thompson, on y suit un Johnny Depp dégarni et un Benicio Del Toro bedonnant dans leur quête étrange du rêve américain au moyen de substances aussi nombreuses qu’hallucinogènes en direction de Las Vegas. Mis à part la mise en scène ingénieusement psychédélique de Gilliam et le jeu d’acteur des deux interprètes principaux le film ne présente pas grand intérêt. En effet passé la surprise et le comique des premiers instants l’histoire par très vite dans le grand n’importe quoi et on ne voit pas bien où tout cela nous mène. Les différentes substances suivies par des trips sans véritables sens s’enchaînent et il faudrait y comprendre le manque d’espoir et de rêve de certains américains pendant les années soixante qui évoquait avec cynisme la notion commune du rêve américain. Chacun a une raison d’aimer ou non "Las Vegas Parano" certains n’y trouveront qu’une excuse pour un étalage de drogue, d’autres une vision de l’état d’esprit de ces années-là, personnellement c’est typiquement le genre de film qui me laisse indifférent malgré les talents à l’œuvre.