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    Blanche Neige
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Blanche Neige" et de son tournage !

    La beauté des décors

    Julia Roberts en reine aux répliques cinglantes

    Une vision légère et colorée du conte homonyme

    Du conte de fées à la vraie vie

    Le personnage de Blanche Neige est ici porteur d'une quête identitaire universelle qui dépasse le simple conte. Au départ timide et réservée, la jeune fille vit dans ses rêves et s'apparente à la parfaite héroïne de conte de fées, naïve à souhait, mais elle se forge peu à peu un caractère de femme et s'accomplit en tant que personne en découvrant la vie, la vraie, faite d'obstacles et de défis.

    Pas de nuance !

    Si les décors et les costumes sont très tranchés et colorés, il en a été de même pour la musique. Composés exprès pour le film, les thèmes musicaux de Blanche Neige, créés par Alan Menken, sont francs et marqués : "Nous ne faisons pas dans la nuance : il fallait de la couleur, quelque chose d’évident et de marqué", explique-t-il.

    Julia Roberts à contre-emploi

    Tarsem Singh ne voulait pas tomber dans l'écueil de la représentation clichée d'une Reine maléfique traditionnelle. Il a voulu nuancer son propos, en montrant que cette méchante incontournable avait certes d'horribles défauts, elle n'en demeurait pas moins irrésistible de charme. C'est dans cette optique qu'il a fait appel à Julia Roberts : son image sympathique auprès du public garantissait d'emblée un contrepoint à la cruauté du personnage.

    Parenthèse Bollywoodienne

    Pour ajouter du spectaculaire à la tonalité déjà grandiose de son film, le réalisateur Tarsem Singh s'est inspiré des grandes fresques de Bollywood pour réaliser l'une des scènes les plus importantes de Blanche Neige, à savoir celle du bal à l'issue duquel le Prince et Banche Neige se marient. Le chorégraphe Paul Becker déclare qu'il s'agit d'"une énorme fiesta".

    Des doublures ? Le moins possible !

    Alors que les deux comédiens Armie Hammer et Lily Collins réalisent eux-mêmes leurs combats et leurs cascades, les sept acteurs qui incarnent les sept nains ont eux aussi beaucoup travaillé, puisque comme le rapporte le coordinateur des cascades Marc Desourdy, "ils ont appris à marcher, courir et sauter avec des échasses."

    Un tournage très physique !

    Le film met en scène des combats plus vrais que nature pour lesquels les comédiens ont dû s'entraîner très dur, comme le confirme Armie Hammer en déclarant : "Cela prenait cinq jours par semaine, avec presque six heures par jour de combats à l’épée. J’avais les ampoules et les callosités pour le prouver ! J’ai appris à faire un salto arrière et avant avec une épée en main, ainsi qu’un saut de côté et une vrille : autant de choses que je ne savais pas faire avant". Le comédien, pour qui l'entraînement a été éprouvant, s'est tout de même adonné à quelques folies : "Mon plus grand plaisir a été de monter un cheval lancé au grand galop au beau milieu du plateau", se souvient-il. La jeune comédienne Lily Collins n'est pas non plus en reste : "Nous nous sommes battus à l’épée, nous avons lutté à mains nues, exécuté des acrobaties et suivi tout un entraînement physique. Nous avons fait de la gymnastique, nous avons couru et soulevé des poids. C’était particulièrement intensif", se remémore-t-elle.

    A l'ancienne

    Très attachée à conserver une certaine authenticité, l'équipe tout entière du film a tenu à rendre les décors réels et à faire le travail de manière artisanale, reléguant les effets spéciaux au second plan. Tandis que le producteur Bernie Goldmann déclare : "C'était une manière artisanale de faire du cinéma et j’avais l’impression de tourner un film de la Warner des années 30 ou 40", Tarsem Singh nuance légèrement son enthousiasme en poursuivant : "Bien entendu, nous avons utilisé des fonds verts et de sublimes effets visuels dans le film. Néanmoins, je voulais un environnement aussi viscéral et réaliste que possible pour les acteurs. C’est pourquoi les décors devaient être immenses". Ce gigantisme des décors a cependant déstabilisé Armie Hammer, avouant : "Les dimensions sont si énormes que l’on a du mal à appréhender le décor."

    Une costumière regrettée

    La costumière Eiko Ishioka, primée aux Oscars pour Dracula de Francis Ford Coppola, a collaboré quatre fois avec le metteur en scène Tarsem Singh. Elle a signé les costumes de Blanche Neige, peu de temps avant de décéder en 2012. Ses créations étaient également exposées au sein de la collection permanente du Musée d’Art Moderne de New York.

    Une collaboration de longue date

    Pour élaborer ses décors et donner vie à son univers, le cinéaste Tarsem Singh s'entoure toujours de la même équipe. Outre sa quatrième collaboration avec la chef costumière Eiko Ishioka, Blanche Neige marque les retrouvailles du cinéaste avec Tom Foden, chef décorateur, et Brendan Galvin, directeur de la photographie.

    L'importance de l'univers

    Le cinéaste a toujours accordé un grand sens du détail à la construction visuelle de l'univers de ses films : "Bâtir physiquement une réalité alternative est une magnifique expérience. Je veux créer un monde où vivent les personnages pour que les acteurs comprennent mieux comment les incarner", explique Tarsem Singh.

    Andrei Tarkovski chez Banche Neige !

    Tarsem Singh déclare avoir imaginé certaines scènes de son film, notamment les scènes en forêt, en s'inspirant des décors et de la direction artistique de L'Enfance d'Ivan, un film russe d’Andrei Tarkovski. Influence pour le moins inattendue !

    Sept mentors

    Les sept nains ont chacun un rôle non négligeable dans le film de Tarsem Singh, puisqu'ils sont chargés d'aider Banche Neige à parachever sa quête identitaire. Tandis que l'un lui apprend l'art du combat à l'épée, le second l'initie à la lutte à mains nues, et ainsi de suite. Les sept petits personnages sont ainsi perçus comme des moteurs poussant Blanche Neige à devenir une vraie femme.

    Les nains renommés !

    Les sept nains ont été renommés pour les besoins du film ! Exit Atchoum, Dormeur et Timide, désormais, les sept compères portent des noms qui déterminent leur fonction sociale ! Boucher, Demi-Pinte pour l'ancien propriétaire de l'auberge ou encore Grimm L’Instit’ pour l'ex-professeur, les nains sont ici qualifiés pour la plupart par leur ancien métier. De plus, leurs caractères sont moins stéréotypés que dans le conte : chaque acteur a ainsi pu développer son personnage en fonction de sa propre personnalité !

    Le gang des sept nains !

    Jadis inoffensifs, les sept nains ont bien changé sous le regard de Tarsem Singh ! Bannis par la Reine qui les trouvait trop hideux pour rester dans son royaume, les sept nains se sont emplis d'amertume et se sont métamorphosés en "un gang de brigands querelleurs, devenus des criminels après avoir été contraints de fuir le confort de leur village", d'après le cinéaste.

    Brighton, un nouveau venu

    L'équipe du film, toujours dans l'optique de s'éloigner du conte tel qu'on le connaît depuis toujours, a choisi d'y ajouter un personnage, Brighton, incarné par Nathan Lane. Fidèle serviteur de la Reine, ce protagoniste occupe une place cruciale dans le film, comme l'explique le producteur Bernie Goldmann : "Brighton remplit le rôle du chasseur tel qu’il existe dans le conte. C’est un rôle très complexe. C’est lui qui décide du sort de Blanche Neige, et c’est l’acolyte de la Reine."

    Un Prince loin d'être mièvre

    Armie Hammer était réticent à l'idée de jouer un Prince Charmant, trop mièvre à son goût. Il a fallu que le réalisateur l'assure de sa vision moderne et novatrice : pour lui, le Prince de Blanche Neige devait mêler dignité royale et humour, et poursuivre une quête identitaire semblable à celle qui anime Blanche Neige. Convaincu par cette approche, l'acteur se souvient des raisons qui l'ont finalement poussé à accepter : "Au départ, j’étais un peu sceptique à l’idée de jouer le Prince Charmant. Cela me semblait un peu trop mièvre. J’ai fait part de mes doutes à Tarsem, qui m’a promis que j’aurais un vrai rôle à défendre et que je pourrais participer au développement du personnage. Il m’a expliqué qu’il voulait faire un film sur la découverte du courage, de l’amour et de la place que chacun doit trouver dans le monde, tout cela porté par un grand sens de l’humour et une qualité d’interprétation."

    Poisson d'avril !

    La jeune actrice Lily Collins a su qu'elle ferait partie de l'aventure à peine 24 heures après son audition. Ayant appris la nouvelle un 1er avril, elle a d'abord cru à un poisson !

    Trouver Blanche Neige : un casse-tête !

    Si l'équipe du film n'a pas hésité une seconde à confier le rôle de la Reine à Julia Roberts, les choses furent différentes pour Blanche Neige : Tarsem Singh et ses producteurs étaient en quête d'une jeune comédienne capable de véhiculer à la fois de l’innocence et de la détermination. Pour ce faire, ils ont auditionné 300 jeunes filles durant un mois avant de tomber sur Lily Collins...

    Quand le pouvoir prend le dessus...

    Alors que dans la version originelle, la Reine est obsédée par sa beauté, guidée par sa seule vanité, ici, le point de vue change sensiblement. Comme le précise Tarsem Singh, la Reine de son film, interprétée par Julia Roberts, est davantage animée par une quête de pouvoir qui passe par sa perfection physique : "Elle veut contrôler le royaume et sa beauté est le moyen de parvenir à ses fins", explique le réalisateur.

    Une imagination sans bornes

    En dehors de ses recherches historiques et littéraires, Tarsem Singh a mis une large part de son imagination débridée à contribution, ce qui l'a amené à mettre en place un trio amoureux entre ses trois protagonistes afin de pimenter l'histoire : "J’ai tout de suite su que l’essentiel de la narration tournerait autour du triangle formé par la Reine, Blanche Neige et le Prince Charmant", s'enthousiasme-t-il !

    Un sacré mélange

    Pour obtenir un résultat aussi iconoclaste, l'équipe du film a puisé dans les différentes versions du conte qui circulent dans le monde depuis près de 600 ans ! En assemblant tous les faits les plus étonnants et insolites, ils en sont arrivés au résultat final, surprenant et décalé. Le producteur Bernie Goldmann explique : "L’histoire existe à travers l’Europe depuis 500 ou 600 ans ; on la retrouve dans plusieurs pays dans des versions différentes. Nous avons nourri le concept de notre film avec le résultat de nos recherches."

    Des costumes très inconfortables

    L'actrice Julia Roberts a souffert pour être belle ! Durant le tournage, les costumes qu'elle devait porter étaient si lourds et rigides qu'elle s'est froissée un muscle lors d'un mouvement un peu trop brusque !

    Imberbe ? Non merci !

    Alors que le scénario original prévoyait de mettre en scène Julia Roberts caressant le torse d'Armie Hammer en louant sa douceur, la réplique a dû être supprimée puisque l'acteur a refusé de se raser pour les besoins du film !

    Tout est question d'âge !

    La jeune actrice Saoirse Ronan (17 ans, héroïne de Hanna) était en lice pour incarner Blanche Neige, mais sa différence d'âge avec son "Prince Charmant" Armie Hammer (25 ans) a été jugée trop importante. Le rôle a donc écopé à Lily Collins (22 ans), qui avait originellement postulé au casting de Blanche-Neige et le chasseur, autre adaptation moderne du célèbre conte des frères Grimm.

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