Avis : L'Homme aux poings de fer - Page 2

RZA légende du rap US ayant animé avec le son du Wu-Tang quelques unes de mes soirées adolescentes se plantent en beauté...seul point positif le casting sinon le tout est minable. Russell Crowe semble très peu convaincu par son rôle et tout le reste d'ailleurs.

Estampillé Tarantino, "L'homme aux poings de fer" s'avère être finalement qu'une pâle copie des œuvres du maître de Knoxville. Le rappeur RZA reprend pourtant les mêmes ingrédients à succès que son illustre ami et idole : des hommages cinématographiques à tout va, quelques personnages hauts en couleur, des scènes d'action bénéficiant d'une mise en scène appuyée et dont l'intérêt se veut avant tout esthétique. On retrouve même des acteurs fétiches tarantinesques, telle que la douce Lucy Liu. En dépit de tous ces efforts, le résultat final est bien modeste pour ne pas dire insignifiant. L'intrigue se veut des plus simples et sert clairement de prétexte aux nombreuses scènes de baston. Ces dernières, certes visuellement abouties, manquent d'intérêt car elles laissent rarement le doute sur leur dénouement. Frustration ultime à l'égard de RZA qui a pourtant signé une partie de la BOF de "Kill Bill", l'atmosphère musicale ne marque pas les esprits. Un paradoxe qui en dit long sur la qualité générale du film...

Navet sans queue ni tête, où se succèdent des scènes plus ridicules les unes que les autres, avec des dialogues d'une pauvreté que seul parvient à concurrencer un scénario inexistant et des plans dignes d'un porno bas de gamme.. Les rappeurs cocaïnomanes ne devraient pas avoir le droit d'approcher une caméra, pour le bien de l'Humanité.

Bon, l’homme aux poings de fer ce n’est pas une sommité, mais enfin ca reste un divertissement plaisant, qui, après un début un peu laborieux, s’avère finalement correct.
Il bénéficie d’abord d’un casting assez étonnant. RZA, réalisateur par ailleurs, est solide dans le rôle principal. Il joue surtout avec beaucoup de sobriété, ne tombant pas dans le risque, majeur pourtant avec ce genre de film, du surjeu caricatural. Il y a même des moments franchement réussis dans sa prestation. Autour de lui quelques acteurs renommés, à l’instar de Russell Crowe. Il prend plus de risque en allant de temps en temps dans l’excès, mais au final son expérience lui permet de tout doser correctement, et après une première impression qui m’avait laissé dubitatif (en plus il n’est plus aussi athlétique qu’avant) il s’en tire bien. Lucy Liu apporte une agréable touche, en endossant le premier rôle féminin et Dave Bautista est un antagoniste efficace. Je ne parle pas de son jeu bien sur, mais il a un physique impressionnant qui colle bien au rôle, et qu’il exploite surtout très bien à l’écran, ce qui n’est pas le cas de beaucoup de ses comparses ! Quelques autres bons seconds rôles complètent le panier.
Le scénario est laborieux sur le début. Pendant presque une demi heure le film a du mal à se lancer, avec un découpage très haché, un enchainement de scènes décousues, une présentation d’une multitude de personnages… bref il donne alors le sentiment de vouloir trop en faire et de le faire de manière brouillonne. Ensuite ca va mieux. Le scénario est plus linéaire, avec une réelle narration, et une intrigue sous-jacente, qui, sans être démente, se suit avec un certain plaisir, comme une sorte de conte sombre pour adulte. C’est très rythmé, c’est inventif et plein d’idées sympathiques, et au final, alors que je partais franchement négatif avec le début peu convaincant, j’ai trouvé que le film montait réellement en qualité.
Techniquement le résultat est abouti. Le réalisateur qui en est à sa première réalisation livre un métrage enlevé, avec une caméra fluide, qui se débrouille très bien dans les combats, et offre réellement de jolies choses. Il y a des passages travaillés et réfléchis (la séquence avec la caméra qui survole les différentes chambres), et on profite pleinement du spectacle. Les références au cinéma asiatique, évidentes, sont bien amenées. La photographie et les décors sont eux aussi fort réussis. J’ai d’ailleurs été assez surpris pour un DTV à budget assez modeste tout de même (15 millions), car l’image est raffinée, avec de jolies couleurs et éclairages, et les décors sont d’une réelle richesse. C’est très agréable. En revanche quelques effets spéciaux numériques sont discutables, heureusement utilisé avec parcimonie. L’homme aux poings de fer est un film réellement violent que je déconseille à un public jeune et sensible, pour plusieurs scènes de torture, des mutilations en tout genre, et des combats sanglants. Même s’il y a un coté surréaliste, cela pourra choquer. La bande son est correcte, mais un petit peu en dessous de ce que j’attendais.
Au bout du compte l’Homme aux poings de fer est agréable. Si la première partie est vraiment pénible à suivre, s’il y a beaucoup de personnages qui s’écrasent un peu les uns les autres, s’il y a une ou deux lacunes de ci de là, pour autant c’est un film original et qui au milieu des DTV d’action souvent stéréotypé, trouve une voie sympathique. Il s’adresse néanmoins à un public bien particulier, et il est certain qu’il faut aimer le genre pour adhérer. Ceux qui viennent là parce que c’est marqué Tarantino ne devraient pas être déçus.

RZA est un homme qui n’a jamais caché son admiration pour le cinéma asiatique d’exploitation : son célébre groupe de hip-hop le Wu-Tang Clan porte son nom en référence au film de kung-fu "Shaolin VS Wu-Tang" ; et il accepta sans hésitation quand Quentin Tarentino lui demanda de travailler sur la bande originale de "Kill Bill". Lorsque Tarentino l’encouragea à se lancer dans la réalisation, il hésita puis décida de tenter sa chance. Verdict ? Et bien nous avons devant les yeux l’un des plus sincères et généreux hommage rendu aux films de kung-fu des années 70 et 80 ; on y retrouve absolument tous les codes : 01) une introduction avec idéogrammes chinois qui stoppent l’image à leur apparition comme tous les films de la Shaw Brothers et de la Golden Harvest en possédaient 02) des décors studio pour simuler le contexte Chine ancienne assez spacieux et bien faits (ah la maison rose de Lady Blossom : superbe !!) 03) les méchants portent des noms typiques de ce genre de films (lion d’or, loup d’argent, dragon sage, tête de fer, nuage noir…twingo souriante, ipad défecteux !!) 04) un peu d’érotisme (grrr…Jamie Chung, Lucy Liu et Zhu Zhu !!) 05) une action soutenue avec des combats chorégraphiés et câblés et avec du sang 06) des techniques de combats impressionnantes (le personnage de Brass Body devrait beaucoup plaire à Yoshiaki Kawajiri, papa du film d’animation "Ninja Scroll" !) 07) un héros droit, juste et atypique. En visionnant "L’Homme aux Poings de Fer", on ne peut donc pas empêcher notre mémoire de fonctionner et de penser à tant de grands classiques du genre tels que "La 36ème Chambre de Shaolin" , "Le Poing de la Vengeance", "La Mante Religieuse", "The Chinese Boxer", "Drunken Master", "Les Griffes de Jade" ou encore "Le Cri de la Hyène"…que de souvenirs. Mais la force du film de RZA est tout de même de livrer un grand hommage avec une excellente qualité : sur un scénario certes facile (en même temps, les films de l’époque ne braillaient pas pour leur scénario non plus…et de toute façon, c’est pas ça qu’on leur demandait !!) écrit par Eli Roth (réalisateur de "Cabin Fever" et "Hostel 1&2"), nous pouvons assister à un très beau travail de chorégraphies des combats orchestré par un maître en la matière : Corey Yuen ("La Légende du Dragon Rouge", "Le Transporteur 1&2", "Dragons Forever", "L’ Arme Fatale 4", "Le Baiser Mortel du Dragon", "Twins Effect 2"). Niveau casting, RZA incarne lui-même son héros : même s’il n’est pas un acteur confirmé, son habituel air de « jamais souriant » colle parfaitement à son personnage solitaire et mélancolique au passé trouble (qui est d’ailleurs sans aucun doute un clin d'œil au dernier film de son ami Tarentino, "Django Unchained"). Jaimie Chung est ravissante et apporte un peu de douceur dans ce monde de brute auquel appartient la toujours aussi fatale Lucy Liu. En plus de la participation d’invités de marque tels que Gordon Liu, Pam Grier ou Daniel Wu, il faut aussi noter la présence de deux athlètes : l’américano-viêtnamien Cung Le (champion du monde de kick boxing, deux fois chapion du monde de sanshou, champion du monde de Sparring Tae Kwon Do…rien que ça !!) dont on a pu déjà découvrir les talents dans "Tekken", "Figthing", "Bodyguards & Assassins" et "True Legend" ; et le catcheur Dave Bautista qui affiche lui aussi un joli palmarès (deux fois grand champion de la WWE, quatre fois champion du Monde poids lourds de la WWE, trois fois champion du Monde par équipe de la WWE et vainqueur du Royal Rumble 2005) et dont c’est la première apparition ciné. Enfin, et c’est LE personnage, LA prestation du jour : le formidable cabotin Russell Crowe qui interprète un énigmatique Jack Knife qui se révèlera être comique de service, badass impitoyable et personne de premier rang ! Sincèrement, il mérite à lui seul la vision du film tant il met d’ardeur à s’auto-parodier. Voilà donc un très bon pop-corn movie jubilatoire qui vous fera passer un bon moment (surtout si vous avez connu les anciens films de kung-fu) qui a tout à fait sa place au sein d’une collection « exploitation forever » aux côté de "Kill Bill", "Black Dynamite", "Boulevard de la Mort", "Planète Terreur" et "Machete" !!

C'est un bon divertissement, c'est souvent drôle peut être pas toujours fait exprès ! On sent l'ambiance de Kill Bill même si ce film n'a pas les mêmes prétentions.

L'objectif est clairement atteint: rendre hommage aux films asiatiques qui ont bercé l'enfance du réalisateur, tout en ajoutant de nombreux clins d'oeil au Wu Tang, dans une dérision parfaitement assumée qu'il serait bien dommage de prendre au premier degré... L'atout majeur est évidemment une BO très travaillée que RZA se plaît à déployer sur toute la longueur du film. Russel Crowe est par ailleurs l'invité majeur de ce film.

OMG, j'ai loué ce film sur le vod et dès les premières minutes j'ai regretté mon achat, alors je me suis dit qu'il fallait absolument que je prévienne la population : ne regarder pas ce film !!! C'est le nanard du siècle ! Par où commencer ? Comment Russell Crowe et Lucy Liu se sont retrouvé là ? L'acteur principale c'est vraiment le rappeur là ? Et du hip hop à la chinoise pendant toooouuuut le film ? Seriously ? Et les effets spéciaux qui... non je m'arrête là.

Un mélange de genres comme on aimerai en voir plus souvent. Si vous voulez voir un vieux film de kungfu mais de 2012, avec beaucoup de fun je vous le conseil. Bravo à RZA pour son premier film, mais si vous n’êtes pas fan de film de genre, passez votre chemin. Mais si c'est le cas, vous allez adorer.

Un film avec un univers plutôt original, c'est divertissant par moment, mais dans l'ensemble, le film ne m'a pas vraiment convaincu. Les seuls points positifs sont pour les scènes de combat assez réussies et bien sanglantes ainsi que pour Russell Crowe que j'ai trouvé très bon.

Un film plutot réussi plein d'action, de combats impressionnants et de gores. RZA livre un film au style singulier ce qui en fait sa force mais aussi sa faiblesse. 13/20

Quand le rappeur RZA passe à la réalisation, ça n'est pas pour faire dans la dentelle. Devenu très proche de Quentin Tarantino depuis sa participation à Kill Bill, l'ex-membre du Wu Tang Clan, féru de japonaiserie et de films d'arts martiaux, décide de mettre en scène son propre film de kung fu inspiré par les vieux chefs-d’œuvre de la Shaw Brothers. Dans la Chine du XIXe siècle, un forgeron noir (RZA, malheureusement piètre acteur) amoureux d'une pute chinoise (Jamie Chung), va être malgré lui mêlé à une guerre sans merci entre plusieurs clans. D'abord témoin des différents affrontements contre le redoutable Clan des Lions, où de nombreux mercenaires et autres guerriers vont se liguer contre ces cupides ennemis, notre forgeron va finalement prendre part au combat, accompagné d'un soldat anglais aux allures d'aventurier (Russell Crowe, parfait) lorsqu'il subit lui aussi les foudres du dangereux Gold Lion (l'inattendu Byron Mann, plus connu pour son interprétation mémorable de Ryu dans l'adaptation de Street Fighter) et, après s'être fait couper les deux mains, va devenir un guerrier encore plus redoutable que jamais. Un pitch sobre, des acteurs cabotinant sans limites, des dialogues de bas étage... Aucun doute, L'Homme aux Poings de Fer est un nanar. Ceci dit, le long-métrage réussit à nous émoustiller 90 minutes durant grâce justement à cette totale absence de sérieux, RZA ne souhaitant reproduire un film de kung fu old school que dans la forme. Pour le reste, c'est du gros n'importe quoi bien assumé où l'on rit souvent face à cette foule de personnages délurés, à ces punchlines acérées et à pas mal d'anachronismes rendant l'ensemble franchement jouissif. Bien entendu, n'est pas Tarantino qui veut, même si l'on emprunte aussi bien des idées au fameux diptyque que des acteurs ayant déjà collaboré avec le réalisateur américain. Toutefois, le film reste très exaltant, avec ce qu'il faut d'action et d'éléments fantastiques pour constamment rester éveillé. Ainsi, affrontements rythmés, passages gore omniprésents, musique hip-hop et casting dingue sont donc au programme pour cet hommage décomplexé qui apporte au final son lot d'originalité au genre.

malgré des défauts ( scénario, quelques effets spéciaux, jeux d'acteurs parfois nul), le film est sauvé par son rythme et ses combats très bien chorégraphiés

Nullité absolue. Je vous redirige vers le film comédie-action "Iron Monkey", qui lui est une réussite dans le genre. Pour ce qui est de l'homme aux poings de fer, tout est affligeant, le scénario niais qui se prend réellement au sérieux, la musique hip hop qui donne envie de tuer le réalisateur, la doublure insupportable du noir, les cascades grand-guignols inutiles placées au beau milieu de ce nanard à gros budget, l'abscence total d'humour pour contrebalancer cette nullité, et je ne vous parle meme pas des dialogues sans interet. A noter que la mise en scène reste correcte, cependant, quand on filme de la merde, ca restera toujours de la merde. Ce film a été réalisé avec les fesses, et il faudrait soigner les producteurs d'une telle bouse cinématographique. Ne perdez pas votre temps.

(...) En résulte une bonne série b d’action, un film de genre très dispensable il faut bien l’avouer mais qui remplit haut la main son statut de divertissement. Ça tombe bien, c’est exactement ce qu’on lui demande !

Critique complète sur : http://www.lacritiquerie.com/critique-l-homme-aux-poings-de-fer/