Avis : L'Homme aux poings de fer - Page 5

Comme c'est décevant. Premier film réalisé par Rza, célèbre rappeur américain, et produit par le bien plus célèbre encore Quentin Tarantino, on pouvait s'attendre, après avoir vu la bande-annonce, à un film certes décalé, mais drôle et avec une intrigue sympathique. Or, il faut se rendre à l'évidence : le film n'aura connu de succès que grâce au nom présent sur l'affiche, notamment celui de Quentin Tarantino. Le scénario ne vaut pas un clou, et on peine à suivre une histoire qui tient pourtant sur un post-it. La réalisation cumule les effets kitschs, mais modernisés, ce qui donne cette désagréable impression que Rza s'est pris au sérieux, et qu'il veut qu'on prenne ce nanard au premier degrés. Difficiles à digérées, les scènes de combat sont toutes plus ridicules les unes que les autres, et tiennent plus de l'univers du manga des bas-fonds que d'autres choses. Jamais le film ne s'est révélé être drôle, jamais l'intrigue ne captive, jamais les dialogues ne nous font rêver, jamais les personnages ne nous semblent crédibles. Enfin, dernier point noir particulièrement notable, celui de la musique : quand Tarantino incorpore du rap dans un western, il le fait avec brio, il faut le dire. Ici, Rza (qui veut sans doute rendre hommage à la culture qu'il aime et représente en tant que rappeur), balance des titres de hip-hop à la chaîne, qui n'apportent pas de décalages sur certaines scènes, mais seulement une grosse impression de film immature réalisé par un inconditionnel du rap à la culture musicale plus que limitée (ce qu'on espère que Rza n'est pas). En conclusion, je m'attendais à un film sans prétention et amusant, et je me retrouve face à un nanard qui se prend trop au sérieux et qui cumule toutes les erreurs possibles pour un film.

Difficile de ne pas entrevoir le nom de Quentin Tarantino dès les prémices du générique. Oui, le célèbre réalisateur, se plaisant à produire des cinéastes en herbe, plein d’idées pas toujours éloquentes, se retrouve une fois de plus à plébiscité une œuvre pour le moins inclassable signée un ex-membre du Wu-Tang Klan, RZA. L’ex rappeur semble porter un attachement tout particulier au cinéma chinois de Kung-Fu, auquel il ne se prive de mêler de variables inspirations, Western, film médiéval ou encore musique Hip-Hop. L’homme aux poings de fer, un melting Pot d’influences pour un film inclassable qui malgré les apparences, n’est pas si indigeste que ça. Bon, restant les pieds sur terre, difficile de ne pas entrevoir les faiblesses d’un cinéma euphorique mais très amateur, bâti sur les moyens de producteurs amicaux et permissifs et d’un nom dans la chanson, très à la mode il y a des années.

RZA, acteur et réalisateur, nous plonge dans les tréfonds d’une Chine médiévale qui tire allègrement sur l’univers de l’Héroic Fantasy. L’univers dépeint ici est violent, sanglant et collectivement intemporel, le forgeron étant le trait d’union entre des clans voyous d’affrontant en vue de récolter au passage l’or de l’empire en transition dans la région de Jungle Village, théâtre des opérations. C’est justement ce forgeron noir, RZA, qui bouleversera le non équilibre qui régit la prospérité de la région alors que la guerre entre les clans aux noms animaux s’intensifie. L’homme aux poings de fer inclut également dans sa trame l’américain rebelle et solitaire par excellence, ici incarné par un Russell Crowe décomplexé qui fait office de meilleur personnage du film, malgré le floue artistique qui l’entoure. Oui, RZA est le forgeron black d’une communauté asiatique, là où se balade une montagne de muscle virant à la carapace de cuivre, ethnie caucasienne, un cowboy passé aux allures de bourreau qui marque son territoire dans les ébats sexuels et le chic à la britannique. Un drôle de mélange.

C’est d’ailleurs peut être ce mélange qui permet au film de RZA de s’épanouir, de prendre de l’ampleur. C’est dans la démesure, dans le n’importe quoi que puise sa force un film mitigé aux allures de clip vidéo illustrant de sanglants conflits entre bandes sauvages de la chine antiques. Il y a les lions, au look complètement poisseux, les loups, encore plus ridicules. Il y aussi les prostituées de la maison rose et leur maîtresse, Lucy Lui en mode maquerelle de guerre, bref tout un tas de monde dans un univers Kitch mais franchement sympathique, façon village chinois Tortue Ninja 3. Esthétiquement, le décor étant amusant, reste que lors de nombreuses batailles, Kung-Fu oblige, la caméra de RZA semble manqué de vitamines, préférant les ralentis foireux et les hommes volants à l’intensité dont ferait preuve un réel cinéaste d’action. L’effet artistique est soutenu, sans trembler, tout du long du film, mais tombe à plat, à quelques exceptions près.

Construit à partir d’un imaginaire singulièrement étrange, RZA profite de l’aubaine Tarantino pour faire son film de Kung-Fu sous la quasi estampille Grindhouse. Oui, si rien n’est dit à ce propos, difficile de ne pas décréter cousin ce film là et le travail récent de justement Tarantino, Roth ou encore l’indétrônable Rodriguez. Bref, un film de série Z qui aura bénéfice d’une sortie en salle de par le monde, c’est déjà un exploit pour RZA et son univers personnel très particulier. A noter finalement que la BO est tout bonnement excellente, façon Hip Hop, en plein décalage artistique avec le film. Je souligne aussi que s’il était étrange de voir Russell Crowe signé au présent casting, il en ressort que la vedette hollywoodienne est tout simplement le meilleur sur le plateau, du moins le personnage le plus intriguant et le plus divertissant. Drôle de film. 10/20

Hommage naufrage ou Dommage cinéphage . Dans une confusion des genres dont le jeu de références, alourdit le discourt. Les décors sont répétitifs et la B.O étouffe les scènes de combats. RZA manière son Wuxiapian en reprenant tout les poncifs du genre - jeux d'acteurs accablant, costumes fantaisistes, coiffure gélifiée, câbles de déplacement grossièrement présents - ce qui dessert le projet dans un discourt irrévérencieux, comme peut l'être le choix de ne pas tourner l'ensemble en mandarin. Les scènes de combat semblent limites pompées et le pathos qui en ressort risquerait bien, à l'inverse de tout hommage, de replonger le wuxia vers un désintérêt des plus profond. Dommage, mais qui confirme, que tout en étant fan, on ne peut prétendre être Tarantinesque. Mais le geste était beau.

RZA devrait rester à faire du rap et oublier les caméras. RZA est très mauvais comédien et un piètre réalisateur sans originalité, plus une direction d'acteur aux oubliettes. Tarantino aurait mieux fait de casser la mine de son stylo quand il a signé pour ce film.

Très bon film d'arts martiaux. Beaucoup le comparent à Kill Bill.. je pense que c'est lié au support de Tarantino.

Mais faut arrêter Tarantino a pas inventé le kung fu lol, Kill Bill lui même est un hommage aux films de genre.

L'atmosphère légendaire est cool avec le jungle village, les différents clans etc.

Bien rythmé par la B.O hip hop qui sample des musiques chinoises traditionnelles.

Ca me fait beaucoup plus penser à l'anime Afro-Samouraï du même RZA qu'à Kill Bill.

Vivement la suite... avec le clan des oiseaux.

Bien il y a des bons films et des mauvais, celui-ci est donc mauvais sans aucun doute, voir assez ennuyant.On pourrait se passer sans problème de ce genre de film, qui n'apporte rien.

Quang g vu au début du générique PRÉSENTER PAR QUENTIN TARENTINO j'été surpris, mais en regardant le film j'ai vite compris ;
Toute la patte de Tarantino se retrouve dans ce film, les musiques type western, Lucy Liu!, des projections des sang qui font des mètres et un scénario loufoque mais qui tient la route. Plein d'humour et d'action. EXCELLENT!

Vouloir rendre hommage aux grands films d'arts martiaux asiatiques est une chose, réaliser "l'homme aux poings de fer" en est une autre. On retrouve ici un problème inhérent à la patte Tarentino qui, même si celui-ci s'intéresse beaucoup à de nombreux genres de films, n'arrive jamais à les reproduire. Ainsi RZA nous sort le cocktail typique sexe, violence abusive pour ce genre pourtant beaucoup plus poétique d'ordinaire, répliques mal placées. Ça sent la production américaine à plein nez, à tel point qu'ils ont inclus des occidentaux en plus à leur histoire, Russell Crowe ne sert qu'à mettre en valeur le casting. Un hommage qui se transforme pour moi en parodie mal faîte

Même si les critiques semblent en majorité négatives, cette première réalisation de RZA vaut quand même le coup d’œil, pour son côté "western chinois WTF à la Tarentino". Alors certes c'est très kitsch et le look de certains protagonistes laisse à désirer, mais dans l'ensemble les scènes d'action tiennent la route, la BO est cool, et l'image pas trop dégueulasse. A voir!

C'est un film décalé qui se crée un genre, où l'on fait exprès d'exagérer, de caricaturer. Pour ceux qui aiment les films de combat asiatiques et les légendes. C'est un film divertissant, point.

On sent l'hommage sincère de RZA aux films d'arts martiaux notamment ceux de la Shaw brothers et sans réussir son coup à 100 % L'Homme aux poings de fer s'avère un divertissement tout à fait honorable à suivre. La mise en scène est pas mal bien qu'un peu maladroite dont la façon de raconter son histoire qui contient sans doute un peu trop de personnages pour un film d'1h30 par contre les séquences de combats sont pas mal du tout avec des chorégraphies extravagantes mais qui font le charme de ce type de film dommage par contre que la fin ne soit pas plus explosive. Pas un grand film mais L'Homme aux poings de fer fait passer un bon moment.

Premier long-métrage pour le rappeur RZA et si j’ai apprécié la qualité de sa mise en scène, je ne pourrais pas en dire autant de sa piètre prestation qui se trouve être le véritable point faible de ce long-métrage qui est en tous les cas un vibrant hommage au cinéma d’arts-martiaux. En effet, nous avons le droit à des séquences d’actions assez impressionnantes et pour la plupart bien sanglantes, les décors sont très réussis et l’histoire qui se déroule en Chine au XIXème siècle et qui voit la lutte de différents clans pour un important chargement d’or est somme toute bien plaisante à suivre. Côté casting, on retrouve avec plaisir Russell Crowe, les magnifiques Lucy Liu et Zhu Zhu ainsi que le catcheur Dave Bautista qui interprète évidemment l’un des méchants de ce film au final bien fun et divertissant dont on ressent la patte du producteur, un certain Quentin Tarantino.

LE FORGERON DE LA LIBERTE. Après sa rencontre avec Tarantino, le rappeur RZA lui dédicace un film hybride sur les Shaolins. Un kung fu panda, une fureur de vaincre, un délire de légendes chinoises. Au bout du conte, même si c'est écrit avec les moignons, c'est efficace et spectaculaire.

beaucoup d idée mais la réalisation souffre d un manque de subtilité.les acteurs font le job.
les décors sont travaillés ainsi que les costumes mais on sent que rza nest pas un réalisateur encore abouti.

Bon ba on se retrouve avec un film produit par tarantino ... C'est juste un défouloir ... Tous les acteurs de ce film jouent mal en particulier Rza le réalisateur qui joue le rôle principal dans le film !! Seul Russel Crowe et Lucy Liu sauve ce massacre !! Un scénario tiré par les cheveux et quelque fois incompréhensible !! Bon après nous retrouvons la touche tarantino avec les superbe "baston" et les quelque scènes de sexe présente dans le film ... Spécial dédicace à l'arme que porte Russel Crowe pendant le film : spoiler: La crosse d'un Flingue classique avec au bout un couteau où quand l'on appuit sur la gâchette le couteau tourne et caché une deuxième gâchette qui actionne le tire d'une balle elle aussi caché !!!