Déclenchant à l'époque une flopée de critiques dythirambiques sur ce mouvement artistique soi disant révolutionnaire, que reste-t-il aujourd'hui du Dogme 95 ? Porte-étendard du mouvement, T. Vinterberg choqué une critique plus bobo tu meurs avec ce film à l'esthétique à vomir (mais qu'avait fumé le critique du Parisien qui trouvait ça splendide) et doté d'un scénario plus plat qu'un galet. Et pourtant, ça débute bien avec une présentation des personnages assez rapide, une atmosphère qui se met en place et la fameuse scène du discours. Sauf que cette scène, aussi réussie soit-elle au point de vue de la mise en scène, ne fait pas décoller le film. Vinterberg s'enferme dans un schéma répétitif et nous redit les mêmes choses 15 fois mais l'assistance elle, reste de marbre (ce qui me semble invraisemblable). Prisonnier des règles du Dogme, il n'assume pas son concept avec un final d'une banalité affligeante (quand ça aurait dû se finir à la hache et au fusil de chasse). Sans oublier des faux raccords à la pelle et un superbe micro dans le champ. Reste quelques jolis plans ou mouvements et un casting intéressant. D'autres critiques sur
L'ambiance de cette fête de famille est rendue atypique de par sa mise en scène et son placement des angles. Il y'a là toute l'inspiration et le génie créatif de Vinterberg : savoir rythmer des dialogues, des attitudes, une atmosphère en elle-même, sans jamais brusquer. Toujours garder un équilibre entre le scénario et les images pour tenter de passionner immanquablement le spectateur et rendre l'oeuvre un maximum immarcescible. On entre dans cette vie de famille par une seule porte, d'un coup notre esprit est immolé, imbibé de par ces caractères immanents et ces comportements parfois enfantins, souvent grossiers. C'est une véritable caméra cachée : on sort de chaque plans encore plus harassés, mais avec cette envie que cela continue dans le même désordre, et pareillement avec la même harmonie dans la réalisation. Cette dernière ne nous harcelant pas, comme certains ont pu le croire, mais nous délivrant de plus en plus de détails à mesure que l'intrigue se poursuive. Voici du cinéma avec sa pointe de sensibilité, accrue grâce à son semblant d'expérimentalité et sublimé par son casting.
Un chef-d'oeuvre, un réel film coup de poing, le scénario est grandiose, les acteurs parfaits, un film vraiment puissant, je n'ai pas vu le temps passer.
Bon c'est pas mauvais, il y a même un petit coté ''utilité publique'' mais franchement c'est parce-que je suis retombé sur la fiche que je poste ma critique, sinon c'est le film auquel je ne pense jamais !
Filmé comme un film de vacances, on entre directement dans Festen, patientant jusqu'au début des hostilités, de cette famille, et des ces enfants, blessé dans l'âme.
Un zéro pointé pour le film le plus ennuyant et le plus inintéressant depuis que j'ai découvert le cinéma, donc depuis mes 6 ans environ. Je n'ai pas compris ce qui a valu à ce désastre d'être primé, j'avoue que j'en suis étonnée. Une histoire à dormir dehors avec des acteurs tout justes bons. Un scénario limite vulgaire, décidemment j'aurais mieux d'aller me coucher ce soir-là...
Une horreur, il n'y a pas une scène filmé normalement, on parlait à l'époque du cinéma moderne, non on parle maintenant du cinéma mort. Absolument impossible à regarder, il fait mal aux yeux, 20 ans plus tard je fais encore des cauchemars.
Le drame familial de Thomas Vinterberg, prix du Jury à Cannes en 1998, fit beaucoup de bruit à sa sortie, tant par son esthétique formelle épurée (premier film labellisé Dogme 95) que par sa thématique taboue de l'inceste et du secret de famille. Je l'ai vu récemment, et sorti de ce contexte j'ai trouvé Festen plutôt décevant. Les contraintes du Dogme 95 sont gênantes pour le spectateur, et la réputation du film m'est apparue surfaite. Les problématiques soulevées ont indéniablement de l'intérêt, mais à mon sens Festen a mal vieilli et perdu de sa modernité.
L'ambiance est pas mal au début, mais ça tourne vite en rond. La scène clé du film est pour ainsi dire rejouée une seconde fois pour faire durer, puis il ne se passe plus grand chose. Les personnages sont lents dans leur jeu, et j'ai même noté une pincée de faux raccords scénaristiques toujours bien mal venu. La mise en scène souffre de part sa très faible photographie qui lui confère des airs amateurs peu engageants. Autre chose qui ne fait qu'aller dans le sens de cette faible cote : la fin tombe comme un couperet, presqu'au beau milieu d'une séquence, ce qui du coup, donne un goût d'inachevé.
Le premier film estampillé Dogme 95 marque à mon avis à merveille les limites de ce mouvement, sinon son non-sens. Pour prétendre saisir une réalité brute et sans artifice, Thomas Vinterberg et Lars Von Trier signaient un manifeste contenant dix vœux d'un ascétisme total, réduisant les moyens techniques autorisés au strict nécessaire pour produire une image. Là où ils se fourvoient, c'est qu'on sent beaucoup trop, derrière cette caméra portée, la présence évidente d'un dispositif optique censé capter la réalité et la ramener jusqu'à l’œil. En d'autres termes, l'absence totale de fluidité et le style inévitablement amateur surlignent à tout moment la nature enregistrée des événements que Vinterberg prétend pourtant restituer tels quels. On est loin, au final, de pouvoir calquer notre regard directement sur celui offert par l'image, puisque celui est indéniablement mécanique. En fait, le dogme faisait tout un foin pour très peu de chose : ce qu'il voulait éviter, c'est le travestissement de la vérité émotionnelle engagée par un récit, qu'une mise en boîte personnelle et esthétisée peut détourner vers le domaine de l'artifice, du réarrangement. Le problème, c'est qu'un peu d'artifice est sans doute nécessaire pour simuler au mieux la présence fantomatique du spectateur au sein d'un décor, et le laisser oublier le film et les caméras qui lui servent de voie d'entrée vers une diégèse et ses potentialités artistiques. Quant à être sobre et effacé, un bon vieux classicisme a toujours fait l'affaire. Aussi fatigante que stérile (puisqu'elle nuit à l'immersion davantage qu'autre chose), cette caméra portée est en plus contredite dans sa volonté réaliste par des personnages écrits sans aucune empathie et pas franchement à-mêmes de faire croire en leur existence. Comme si, fort de son procédé radical et sûr d'avoir déjà prouvé qu'il ne mentait pas à son spectateur, Vinterberg se permettait une écriture complètement outrancière sans pour autant admettre un côté satirique. Au final, Festen ne m'aura que peu dérangé. Au cinéma, la vérité se lit dans les intentions d'un réalisateur lorsqu'il écrit et travaille chaque plan de son film, pas dans une intention de vérité préliminaire qu'il aurait trouvé la recette miracle pour appliquer avec succès. Très oubliable, pour ma part.
Un film d'une lenteur exceptinnelle ! On s'ennuit à mourir, l'histoire est pauvre et le jeu des acteurs est affligeant. Ne perdez pas de temps et zappez ce film.
Il est bizarre de voir que les films gagnants ou participants au festival de Cannes sont souvent inconnus. Ici, c'est bien le cas. On remarque que c'est un film d'amateur : la caméra à l'épaule, le scénario quelque fois bordélique où on passe d'une scène à l'autre trop vite. Quant au sujet, il est normal d'être choqué par l'histoire de l'inceste car c'est la pure vérité qui est retranscrite. Je n'ai rien à dire des acteurs, certains font bien leur boulot, mais je ne peux pas en dire plus car les acteurs danois sont vraiment inconnus du grand public.