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Un visiteur
4,0
Publiée le 24 septembre 2011
Ce film est doté d' un scénario très original , et vraiment séduisant . Déjà , la bande-annonce le laisser présager , et je n' ai pas été déçu en voyant le résultat . Le film est très drôle , spirituel surtout par ses dialogues , et certaines situations dans lesquelles se jette le héros Jaafar , un pauvre pêcheur palestinien , tombé dans une histoire invraisemblable . Cet humour est aussi le prétexte à faire une oeuvre parlant de rapports nouveaux entre Palestiniens et Israéliens , du moins dans l' intention , et plutôt vers la fin du film . Les dernières images dégagent une symbolique forte , même si , il faut bien le reconnaître , tout ceci est quelque peu utopique . J' ai bien aimé le jeu subtil et tout en finesse du comédien jouant le rôle principal . Il m' avait déjà séduit dans un film précédent , " la visite de la fanfare " qui traitait à peu près du même thème , les rapports entre les deux communautés vivant sur cette terre , et dans lequel , il était tout aussi bon . " Le cochon de Gaza " nous interpelle par son profond message de paix , derrière l' humour et les situations à la limite du grotesque dans lesquelles il plonge le héros . Je vous recommande vraiment de voir ce film qui sort de l' ordinaire ; vous passerez un excellent moment , et je suis sûr qu' il vous trottera dans la tête pendant un bon moment .
Sur une idée assez originale, le réalisateur nous raconte l’histoire d’un pêcheur (Sasson Gabai vu dans le très beau film « La visite de la Fanfare »), bien embêté d’avoir attrapé dans ses filets la chose la plus impure que l’on puisse y trouver pour un musulman…. et pour un juif, un cochon !, et la complicité qu’il va entretenir avec l’ennemi juré. A l’arrivée ces deux là vont s’entendre comme larrons en foire et mettre en place un petit business qui va rapporter à notre valeureux pêcheur un peu d'argent bien mérité. Les messages de paix sont lentement distillés dans cette petite comédie bien rigolote. Sasson Gabai est un excellent acteur, il fait à lui tout seul le travail et s’en sort à merveille. Malgré un fin un peu décevante, on reste sur une très bonne impression.
Divertissant même si certains gags ne fonctionnent pas. Les acteurs sont bons avec une mention spéciale pour l'acteur principal, un mélange de charlot et de mister Bean
Des Palestiniens musulmans, des Israéliens juifs,... et un cochon: de quoi "foutre la pagaille" à Gaza.
J'ai passé un très bon moment au côté de Jafaar, qui tente désespérément de se débarrasser d'un cochon péché en mer.
Je vous recommande ce film par son sujet sérieux, traité sur un ton ironique. Et... malgré la présence du joli petit cochon grognon et sale dans cette histoire, c'est un film assez poétique (avec sa douce musique de fond et son idéalisation du conflit interminable Israël/Palestine).
spoiler: PS: notez que le cochon, qui n'a aucun rapport avec le conflit Israël/Palestine, a malgré lui rapproché deux personnes de "nationalité" et de religion ennemi (ne peut-on pas voir dans ce fait l'aide du monde occidental [ou vietnamienne]?)
Une situation improbable tient lieu de point départ à ce film. Un cochon nage en surface que je sache, donc il fort peu probable qu’il soit pêché avec un filet à sardines. Ce film présente les particularismes locaux de la cohabitation entre israéliens et palestiniens sur la bande de Gaza via une comédie de mœurs avec en toile de fond l’imbécillité crasse du genre humain. L’ensemble reste une comédie, qui nous permet cependant de porter un regard sur une manière de vivre au quotidien que l’on évoque guère en Occident. La fin cependant laisse un goût d’inachevé. Au delà de la simple scène de clôture qui n’a pas vraiment d’intérêt, on se demande ce que devient le véritable héros du film, le cochon, qui avec toutes les tensions qu’il suscite par sa simple nature, mériterait bien plus d’égard de la part d’une humanité décervelée hélas par du symbolisme futile.
Un très grand moment de cinéma que ce film plein de tendresse.
On extrapole dans cette oeuvre le conflit israélo-palestinien à partir d'un fait divers : un cochon péché dans la mer par un Palestinien.
Ce cochon va peu à peu crystalliser toutes les superstitions. Considéré comme impur par le Palestinien, celui-ci ne sait quoi en faire. Les Juifs, de leur coté, pensent la même chose (ce qui met en perspective les similitudes entre les deux peuples).
Décidant de garder ce cochon pour payer ses dettes, il va se lancer dans un commerce assez comique avec une jeune Israélienne, tentant de rendre sa vie et celle de son épouse meilleures. Mais tout ne se passe évidemment pas comme prévu.
Ce film retrace quand même les différences, les attentes, les haines parfois, entre les deux camps. Une vie quotidienne faite de pêche infructueue, de check-points, et d'une connivence qui prête à sourire entre Palestiniens et Israéliens.
Vraiment un film qui respire l'espoir de voir un jour Palestiniens et Israéliens devenir copains... comme cochons !
Félicitons les metteur en scène, scénariste et acteur principal qui nous faisant adhérer à cette fable sous des couverts de franche rigolade, évoquent l'âpreté d'un conflit qui perdure. L'histoire (géniale idée du cochon pêché qui va j'usqu'au travestissement) se déroule donc sur le mode humoristique. Toutefois, la moindre scène laisse transparaître la difficile condition de tous ces habitants qui n'aspirent qu'à un p'tit peu de joie de vivre. Le voeux pieux des auteurs achevant leur film sur une fuite puis un rapprochement des deux communautés ne coûte rien face à l'intransigeance de la réalité.
Comme on dit : "tout est bon dans le cochon", et même d'en rigoler ;o) Excellent film mêlant humour, émotion, tragédie sur fond de conflit israelo-palestinien… à quand la paix là-bas…et ailleurs ;o)
Beaucoup d'intelligence pour traiter avec finesse et dérision le conflit Israëlo-palestinien. On rit franchement des déboires de ce pauvre Jaffar et de la tournure des événements, même si le film ne prête pas seulement à rire. Un souffle d'espoir et de légéreté qui fait du bien. A voir.
Dans ses filets, Jafaar, pêcheur malchanceux ne remonte que des chaussures orphelines. Un jour, il va pêcher un cochon (summum des péchés pour un musulman!!). Que va-t-il bien pouvoir en faire? Rire aux situations cocasses qui vont découler de cette pêche miraculeuse (Où Jafaar se retrouve à masturber son cochon, à le déguiser en mouton etc.) Voir une fable aux confins du merveilleux Prendre conscience de l'absurdité du conflit israëlo-palestinien
très beau film, limite touchant qui arrive sur un fond de crise réelle à mettre en place une histoire basée sur la dureté de la vie. Ce film est très bien fait sur bien des égards et m'a simplement décu sur la toute dernière scène que je n'ai pas comprise.spoiler: celle ou tous se retrouvent autour d'un battle de breakdance alors qu'ils sont censés être dans un autre pays
Excellent ! Une énorme farce façon "la vie est belle" de Benigni, ou l'absurdité de l'occupation est révélée en faisant se python, des acteurs formidables...et un vaillant cochon pacificateur nous font passer un très bon moment.
Revoir Sasson Gabai qu'on avait aimé dans la visite de la fanfare était nécessaire. Ici, avec une jolie fable, celle du cochon qu'on remonte dans le filet d'un pêcheur! L’acteur réussit à nouveau une belle performance se coulant dans la peau du personnage aux multiples facettes qui deviendra même un martyr désigné du Djihad: l'enregistrement devant la caméra du kamikaze avant de se faire sauter est un vrai grand moment de cinéma, ici tragi comique. Il y a de très bonnes trouvailles dans cette comédie où les ennemis juifs et palestiniens sont amenés à se côtoyer pour le meilleur et pour le pire comme la patrouille commune entre Israéliens et Palestiniens à la recherche du cochon de chaque côté de la ligne de la frontière. Ici, le film se tourne délibérément vers le meilleur et on en sort optimiste avec quelque espoir sur une hypothétique mais souhaitable réconciliation. Dommage que ce petit bijou ne soit pas poussé par une promotion appropriée, il y a une certaine injustice à le voir ignorer au profit de navets bien pesants comme le Skylab !